Mortalité = ensemble de décès survenu dans 1 même période et/ou pour 1 même maladie
Morbidité = évaluation statistique du nombre de malades dans 1 population
Incidence = nombre de nouveaux malades sur 1 période donnée
Prévalence = nombre total de cas de maladies enregistrés dans 1 population donnée
OMS = OrganisationMondiale de la Santé
OIE = OfficeInternational des Epizooties (ancien nom), OMSA = OrganisationMondiale de la SantéAnimale (nom actuel)
FAO = Food and AgricultureOrganisation (en français : Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture) : agence spécialisée de l'ONU visant à éliminer la faim et améliorer la sécurité alimentaire dans le monde
Selon l'OMS (1946), tous les peuples du monde ont le droit d'accéder au meilleur état de santé possible. La santé ne se définit pas seulement comme l'absence de maladie mais comme un état de complet bien-êtrephysique, mental et social.
Les déterminants de la santé sont les facteursintrinsèques et/ou extrinsèques à un individu qui influent sur sa santé, induisant des effets positifs (facteurs de protection) ou des effets négatifs (facteurs de risque).
La santé publique est définie comme "la science et l'art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé et la vitalité physique" en agissant à 5 niveaux.
La santé publique agit à 5 niveaux :
"Par des efforts organisés par la communauté en faveur d'un environnement sain"
"Par le contrôle des infections"
"Par l'éducation des individus aux principes d'hygiène personnelle"
"Par l'organisation des services médicaux et paramédicaux pour le diagnostic précoce et le traitement préventif des maladies"
"Par le développement de l'organisation sociale qui assurera à chaque individu de la communauté un niveau de vie adéquat pour le maintien de sa santé"
Selon l'OMS (1948), la prévention est l'ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps.
La prévention primaire est la prévention de la survenue de nouveaux cas de pathologies dans une population, elle cherche donc à diminuer l'incidence d'une pathologie.
La promotion de la santé, les actions de sensibilisation ciblée par rapport au besoin de l'individu, l'explication des bonnes pratiques d'hygiène et de réduction des risques, la vaccination... correspondent à la prévention primaire.
La vaccination fait partie de la prévention primaire
La prévention secondaire est la prévention de l'aggravation des pathologies existantes dans une population, elle cherche donc à diminuer la prévalence d'une pathologie.
Les dépistages réguliers (afin de prendre en charge la maladie le + tôt possible) correspondent à la prévention secondaire.
La prévention tertiaire est la prévention des conséquences ou complications des pathologies, elle cherche donc à diminuer la prévalence des incapacités chroniques, des complications, invalidités et rechutes en lien avec la pathologie.
L'adaptation du lieu de travail (pour favoriser une reprise sans danger pour la santé) correspond à la prévention tertiaire.
Espérance de vie à la naissance = durée de vie moyenne = âge moyen de décès d'une population fictive soumise aux conditions de mortalité de la période et de la zone géographique considérée
Education pour la santé = ensemble des actions d'information et d'éducation qui aident les individus à faire des choix favorables pour leur santé, individuellement ou collectivement, pour conserver ou améliorer leur santé, et à mieux utiliser les services de santé.
Selon l'OMS (2005), les déterminants sociaux de la santé sont les circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent, vieillissent, ainsi que le système mis en place pour faire face à la maladie.
Selon le modèle canadien (2007), il y a 12 déterminants regroupés en 4 groupes
Selon le modèle canadien (2007), le groupe 1 regroupe les déterminants liés aux caractéristiquesindividuelles ou intrinsèques de l'individu. Il est possible d'agir sur ces déterminants par des actions d'éducation individuelle.
Selon le modèle canadien (2007), le groupe 2 regroupe les déterminants liés au patrimoinegénétique et biologique. Il est difficile d'agir sur ces déterminants.
Selon le modèle canadien (2007), le groupe 3 regroupe les déterminants liés aux caractéristiques extrinsèques à l'individu (milieu de vie). Ces déterminants influencent la société dans son ensemble et ont un impact sur tous les autres facteurs du modèle.
Selon le modèle canadien (2007), le groupe 4 regroupe les déterminants liés aux systèmes de soin et à la protection sociale.
Selon le modèle canadien (2007), les 4 groupes de déterminants permettent de déterminer la contribution relative de chaque déterminant de la santé d'un individu :
Groupe 1 : 50%
Groupe 2 : 20%
Groupe 3 : 20%
Groupe 4 : 10%
Habitudes de santé et capacités d'adaptation personnelles
Développement de la petite enfance
= groupe 1 du modèle canadien
Patrimoine génétique et biologique
Genre
= groupe 2 du modèle canadien
Emploi et conditions de travail
Environnement social
Environnement physique
Niveau de revenu et statut social
Réseaux de soutien social
Education et alphabétisation
Culture
= groupe 3 du modèle canadien
Systèmes de soins et de protection sociale
= groupe 4 du modèle canadien
L'alimentation, les habitudes, les comportements à risques (tabac, alcool) = groupe 1 du modèle canadien
Le genre, les caractéristiques physiques et physiologiques = groupe 2 du modèle canadien
Les facteurs écologiques et politiques, l'emploi, le sentiment de sécurité, d'accomplissement, d'estime de soi, d'appartenance = groupe 3 du modèle canadien
L'accès aux professionnels de santé et aux médicaments, la prise en charge des dépenses de santé = groupe 4 du modèle canadien
Les premiers travaux étudiant les déterminants de santé ont commencé avec Lalonde (1974)
Selon Lalonde (1974), il y a 4 déterminants de la santé.
Les 4 déterminants de la santé selon Lalonde (1974) :
Les déterminants biologiques et génétiques
Les déterminants comportementaux
Les déterminants environnementaux et sociaux
Le système de santé
Les déterminants biologiques et génétiques sont majoritairement d'origine individuelle et innée, ils sont donc difficilement contrôlables.