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Cards (103)

  • Dans les composés β-dicarbonylés les deux groupements électroattracteurs (EWG = Electron Withdrawing Group) stabilisent la charge négative.
  • Ces composés appelés méthylènes (ou méthine) activé sont des composé β-dicarbonylés qui comprennent les malonates, acétoacétates, malononitriles, et bien d'autres.
  • Réactions de desalcoxycarbonylation après alkylation sur les b-cétoesters : Réaction de Krapcho.
  • Les β-cétoesters peuvent se fragmenter par un processus qui est essentiellement l'inverse de la condensation de Claisen (Rétro-Claisen)
  • L’annélation de Robinson est le résultat d'une addition conjuguée suivie d'une
    aldolisation cyclique.
  • Les composés 1,3-dicarbonylés réagissent avec un deuxième composé carbonylé électrophile en présence d'un mélange d'amine secondaire et d'acide carboxylique. C'est la réaction de Knoevenagel
  • Appelée aussi condensation de Claisen, la réaction de Claisen est une réaction de préparation des β cétoesters par condensation de deux esters en milieu alcalin. Le mécanisme est le suivant : Avec une base forte (alcoolate), arrachage d'un hydrogène en α de la fonction ester.
  • Alcalin veut dire que la valeur du pH d'un milieu est supérieure à 7.
  • un mélange est considéré comme acide si il à un pH inférieur à 7
  • La force motrice de la condensation de Claisen est la déprotonation du cétoester
    produit.
  • Lorsqu'il n'y a pas de proton disponible, l’alcoxyde peut revenir attaquer la cétone et
    provoquer la réaction inverse. Á cause de l'entropie et à cause de l'équilibre
    défavorable entre l'énolate et l'ester, souvent l'équilibre sera déplacé vers les esters
    de départ.
  • Si le nucléophile est l’ion hydroxyde, un acide carboxylique est formé au lieu d’un ester et la
    déprotonation de l’acide rend le tout irréversible.
  • La fonction cétone ou aldéhyde qui possède une insaturation en α-β, soit une double ou une
    triple liaison, présente ainsi aux nucléophiles deux sites réactionnels.
    Le carbonyle lui-même(Addition-1,2) et la position β sur l'insaturation (Addition-1,4).
  • La dimédone réagit avec les aldéhydes pour donner des dérivés cristallins, dont les points de
    fusion peuvent être utilisés pour distinguer les aldéhydes.
  • La réaction d'aldol intramoléculaire est utilisée dans la formation de cycle à 5 et 6
    chainons.
  • L'annélation de Robinson est une variante de la réaction de Michael qui permet ici de former un cycle
  •  L'annélation de Robinson est une réaction qui créé une cétone α,β-insaturée cyclique à 6 membres à partir d'une cétone (ou aldéhyde) et de la méthylvinylcétone
  • La première étape de l'annélation est une addition de Michael suivie par une addition aldolique comme étape de cyclisation (aldolisation intramoléculaire). La réaction continue par une étape de déshydratation E1cb comme dans une condensation aldolique classique pour former le cycle cyclohexénone.
  • Claisen : Sous conditions cinétiques, la base forte déprotone complètement l'ester. La
    condensation est toujours en équilibre avec l'énolate, mais il est maintenant en excès et
    l'équilibre est déplacé vers le β-cétoester même si il n'est pas énolisable.
  • Les silyléthers d'énol sont alkylés par des électrophiles réactifs en SN1 en présence
    d'acide de Lewis.
  • l’auto-condensation est un problème
    à cause de l’électrophilie des aldéhydes
  • Aza-enolate : l’auto-condensation n’est plus un problème si on se met en mileu basique et qu'on utilise l'imine car les imines sont peu électrophile
  • L'addition conjugues des énolates et le résultats d'un contrôle thermodynamique
  • Historiquement le thermodynamique fonctionne mieux que le cinétique
  • L'addition conjuguée des nitriles en milieu acide (Réaction de type RITTER) donne des amides
  • b-cétoalkylation : Réaction de Michaël :
    Les rendements sont meilleur avec un EWG sur les carbonyle α-β instarurées
  • Les silyethers d'énol réagissement spontanément ou sous catalyses avec un acide de Lewis avec les accepteur de Michael
  • Les acétals syllilés de cétène sont plus nucléophiles et réagissent spontanément avec les chlorures d'acide
  • avec les silyéthers, la catalyse par acide de LEWIS est normalement nécessaire
  • L’énolisation peut être catalysée par un acide (contrôle thermodynamique) ou par une base et peut être sous contrôle thermodynamique (réversible) ou cinétique (irréversible) selon la force de la base.
  • Lorsqu'une base réagit avec une cétone, l'arrachement d'un proton en alpha génère un énolate. La charge négative réside principalement sur l'oxygène, mais l'énolate possède deux sites nucléophiles. Le site réactionnel (carbone (mou) versus oxygène (dur))dépendra de l'électrophile et des conditions de réaction comme le solvant.
  • Une base forte comme le LDA dans le THF ou l'éther peut convertir n'importe quel
    carbonyle en énolate de façon irréversible et complète. (cinétique)
  • Une base forte et une température basse vont favoriser l'énolate cinétique. La plupart
    du temps, cela correspond à former l'énolate le moins substitué.
  • Si une base plus faible est utilisée, ou si le carbonyle est utilisé en excès, alors l'énolate
    thermodynamique prédominera. Ceci correspond à former l'énolate le plus substitué
    car celui-ci est plus stable.
  • Les cétones, les aldéhydes, les esters, les amides et les nitriles sont tous énolisables de
    cette façon.
  • L'alkylation intramoléculaire des nitriles permet de former des cycles de 3 à 6 chainons.
  • Alkylation en a des nitriles : Comme NaH est compatible avec les électrophiles on aura une di-alkylation.
  • La meilleure base pour former des énolate de lithium est le LDA.
  • LDA : lithium diisopropyl amide
  • Éviter la Condensation de Claisen :
    Une bonne méthode consiste à ajouter l'ester à la solution de LDA.
    Une autre tactique efficace consiste à utiliser un ester aussi gros que possible pour éviter l'attaque
    sur le carbonyle.