Cards (12)

  • Dès la fin du conflit, le bilan humain devient un enjeu mémoriel et politique : les victimes algériennes sont difficiles à compter (le FLN étant une organisation clandestine).
  • Chaque groupe de mémoire a intérêt à gonfler ou réduire le nombre de victimes.
  • Le but des historiens est de démêler le vrai du faux.
  • 300 000 civils algériens tués.
    100 000 Harkis tués.
  • La paix n'a pas refermé toutes les blessures et cela donne naissance à différents groupes de mémoires qui ont chacun une lecture différente de la guerre d'Algérie.
  • 1 million de pieds noirs ont été rapatriés en France et ont dû tout quitter => ils vivent leur départ comme une expatriation forcée.
  • Beaucoup d'Harkis ont été abandonnés : 40 000 Harkis ont quitté l'Algérie où leur vie était menacée mais ils sont relégués dans des camps de transites dans une grande pauvreté
  • Les soldats conscrits sont revenus traumatisés par les violences subies et exercées. Ils vont enfuir les souvenirs de la guerre.
  • En 1962, l'amnistie des crimes commis pendant le conflit permet au gouvernement d'occulter les débats sur la question de la torture.
  • Les anciens combattants d'OAS ont une rancune tenace, mais les lois d'amnistie vont leur permettre de pardonner.
  • Les combattants du FNL s'engage dans la création d'un nouvel Etat : les dirigeants mettent en place une mémoire officielle afin de légitimer leur pouvoir.
  • Une partie des acteurs ne voulait pas l'indépendance de l'Algérie et d'autres ont évolué sur la question (De Gaulle).