Cards (10)

  • Dans les anciennes colonies, l'obtention de l'indépendance est une fierté- => les guerres qui ont permis cette indépendance sont des guerres de libérations et sont célébrées ainsi.
  • Les Etats qui sont nouvellement créées vont mettre l'accent sur une mémoire officielle mettant l'accent sur des héros de l'indépendance (Candi en Inde).
  • En Algérie, l'insurrection du 1er novembre 1954 entre dans le préambule de la constitution comme un acte révolutionnaire et devient une fête nationale.
  • Pourquoi peut-on dire que l'histoire de la guerre d'Algérie est durablement confisquée par le pouvoir ?
    • Présentation sur un mode héroïque des faits d'armes => récit
    • Place centrale pour les figures héroïques
    • Prises de positions et d'engagements politiques de la part de l'armée
  • Pourquoi peut-on dire que l'histoire de la guerre d'Algérie est durablement confisquée par le pouvoir ?
    • L'indépendance  => régime militaire : prise de contrôle par une gente militaire (pas de légitimité)
    • Absence de diversité politique et de diversité
    • Mythe d'un Etat uni contre les français qui se base sur des héros érigés en martyrs
    • => pluralité des mémoires étouffées
  • Objectifs de la mémoire officielle ?
    • Rassembler tout un peuple sans différenciation politique, culturelle et sociale
    • Construire les fondements d'un populisme puissant pour une idéologie officielle
  • Objectifs de la mémoire officielle :
    • Célébrer la construction de l'Etat algérien
    • Cultiver l'intensité du souvenir
    • Lutter contre l'oubli
    • Instrument de régulation de la vie politique
  • Les historiens algériens travaillent très tôt sur l'histoire de l'indépendance : Mohammed Harbi. Mais ces projets sont entravés par le contrôle de l'histoire par le pouvoir militaire puis le pouvoir d'Abdelaziz Bouteflika (ancien combattant)
  • Les sources manquent aussi : la plupart des sources proviennent du colonisateur (beaucoup d'indigènes illettrés).
  • Finalement, la mémoire officielle ne passe plus auprès de la jeunesse : en 2019, manifestation contre Bouteflika, "un seul héros, le peuple".