Dès la mise en place de la solution finale, les nazis ont cherché à cacher la réalité du crime notamment par la destruction des traces (ghettos, camps de concentration et d'extermination).
Cette destruction (des traces de la Shoah) entraîne des non-lieu de mémoire comme Belzec, Sobibor et Treblinka.
L'effacement des traces et les sociétés ne voulant pas entendre les témoignages ralentissent les mémoires de la Shoah.
L'archéologie a pu être une solution qui a permis de mettre en lumière des lieux de mémoire (le camp d'extermination Sobibor a été découvert), de remémorer le martyr des Juifs qui ont été assassiné et de documenter le génocide pour lutter contre le négationnisme.
Les anciens ghettos ont un fort poids mémoriel.
Le 19 avril 1948 est inauguré un monument dédié aux héros de l'insurrection du ghetto de Varsovie => mémoire héroïque. C'est à cet endroit que Willy Brandt (chancelier de l'Allemagne de l'Ouest) se recueille afin de se repentir.
La culture et la langue (yiddish) qui ont été engloutis, renaissent grâce à des groupes.