Souvent nommé l’Holocauste oublié, la reconnaissance tardive du génocide tsigane s'explique par une assimilation des persécutions tsiganes avec celles d'autres groupes notamment les Juifs.
Les politiques discriminatoires et les actes perpétrés à l'encontre des Tsiganes étaient souvent vus comme une extension des atrocités commises envers les Juifs. Cela a relégué la spécificité de leur expérience dans l'ombre.
Cette confusion a entraîné un retard dans la reconnaissance distincte du génocidetsigane et a contribué à la marginalisation de sa mémoire.
La minimisation des souffrances du génocide tsigane a été causé par le manque de documentation et de témoignages par rapport à d'autres génocides de la période.
Les historiens et les chercheurs ont souvent souligné des lacunes dans la connaissance des événements spécifiques du génocide tsigane => minimisation de son impact.
Les récits des survivants étaient parfois relégués au second plan, accentuant la méconnaissance et le manque de reconnaissance.
1997 : ouverture du Centre de DocumentationCulturel sur les Sintis et les Romsd'Allemagne => sources fiables (archives) pour les historiens et les chercheurs.