Le feu / S’empare de toutematière / En ses flambées
Réduit en cendres / Cecorpscetarbre / Cetoiseaucettejument
Cheminerd’arbre en arbre / Explorantl’éphémère / Allerd’arbre en arbre /
Dépistant la durée
« Bientôt nous plongerons dans les froidesténèbres; / Adieu, vive clarté de nos étés trop courts! »
« Pour qui ? - C’était hierl’été ; voicil’automne! / Ce bruitmystérieuxsonnecomme un départ. »
j’ai le mêmecratèreabîmé / d’un volcanendormi dans vingt-sixans / de cendresrenversé,
Les sanglots longs / Des violons / De l’automne / Blessent mon cœur / D’une langueur / monotone.
Les feuilles / Qu’onfoule / Un train / Qui roule / La vie / S’écoule
« dans la forêt du temps / il n’y avait rien/ ni cielni océan »
« il fait un temps de verre éclaté / d’écran mortde nord perdu / un temps de pourquoide comment »
« Ô lac! Rochers muets! Grottes! Forêtobscure! / Vous que le tempsépargne ou qu’il peutrajeunir, / Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, / au moins le souvenir! »
« l’humus de chaque vie où se pose/ légèreUne aile/ qui va au cœur »