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• Au 1 janvier 2023, la France comptait 68 042 000 habitants (soit 1 % de la population mondiale).
• Avec une densité de 119 habitants au Km2, l'espace français n'est que moyennement peuplé, ce chiffre place le pays qu'au 15° rang des pays européens.
• A l'est d'une ligne le Havre-Marseille réside la majorité de la population. Actuellement l'agglomération parisienne rassemble à elle seule près d'1/5 de la population de France.
• Sur 1 % du territoire se pressent 41 % de la population. Quatre régions concentrent désormais près de la moitié de la population française : l'Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Haut de France.
• Les espaces de faible densité, ayant moins de 30 habitants au Km2, occupent les 4/5° du territoire. Là où la densité tombe au-dessous de 10 habitants par Km2 règnent de véritables déserts humains, zone qui trace une "diagonale du vide" des Ardennes aux Pyrénées.
• Chaque année plus de 3 millions de français changent de résidence pour des raisons professionnelles ou familiales. Un français sur 2 n'habite plus son département de naissance.
• Les migrations interrégionales sont surtout le fait des jeunes à la recherche d'un emploi, qui quittent les vieilles régions industrielles touchées par la crise de leurs activités (le Nord, la Lorraine) pour s'établir dans l'ouest (littoralisation) et le sud (héliotropisme).
• Les villes rassemblent plus de 82 % de la population française, taux comparable à celui des pays voisins.
• Schéma à apprendre

  
• Une métropole concentrent les fonctions de décision, de commandement.
• La métropolisation entraîne une hausse du prix du foncier qui renforce la ségrégation urbaine.
• Après la guerre, la France a connu le "baby boom" (1944-1964). Ensuite, la dénatalité est brutale.

  Toutefois, la France enregistre un des soldes naturels les plus élevés d'Europe.

  L'accroissement naturel est faible.
• L'espérance de vie progresse 85,3 ans pour les femmes et 79,5 ans pour les hommes.
• L'implantation géographique des immigrés est très concentrée. Quatre immigrés sur dix habitent l'Ile-de-France et près de 60% dans trois régions. Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-D'azur, Rhône-Alpes.
• C'est l'ensemble des personnes qui ont ou qui cherchent un emploi.

  Le secteur primaire : c'est pour l'essentiel l'agriculture, qui emploi aujourd'hui 3,0% des actifs.

  Le secteur secondaire : autrement dit l'industrie emploi environ 21,9% des actifs.

  Le secteur tertiaire : c'est à dire les services, les transports et le commerce 75,1% des actifs.
• 8eme producteur mondiale mais surtout 5eme exportateur. La France se place aux premiers rangs mondiaux pour les productions comme le vin, la viande de bœuf, le blé, le sucre et fournit près de 22% de la production totale de l'Union Européenne.
• Regroupant 770 000 personnes (2,4% des actifs). L'agriculture anime une puissance industrie agro-alimentaire qui attire les investissements des multinationales.
• Ce secteur représente 17,3% en valeur des échanges avec l'étranger.

  Les 3/4 des exportations agro-alimentaires françaises sont absorbées par l'Union Européenne.
• Des exploitations moins nombreuses mais plus vastes.
• L'agriculture française rencontre cependant un problème de compétitivité. Les réformes de la PAC, dont la France est le 1 bénéficiaire entraînent une baisse des aides. Or, la concurrence mondiale oblige les prix européens à s'aligner sur les prix mondiaux.
• Au total la paysannerie a perdu les 3/4 de ses effectifs mais sa productivité a beaucoup augmenté.
• La France reste le premier producteur et exportateur de céréales de l'UE, le troisième producteur et deuxième exportateur mondial de blé.
• Le marché national du poulet standard échappe peu à peu depuis dix ans aux producteurs français.
• Les exportations ont atteint en 2015 le seuil "historique". Cependant la France perd des parts de marché à l'exportation face à des concurrents plus agressifs et moins chers.
• La France est le troisième producteur de fruits et légumes de l'UE et le quatrième producteur de pommes de terre.
• L'économie française est désormais complétement intégrée à l'UE. La libre circulation des marchandises et des capitaux a favorisé l'essor des flux intra européens.
• La France est la quatrième puissance mondiale. Ce rang traduit pour l'industrie française une remarquable adaptation aux conjonctures et mutations de l'économie.
• Les entreprises recherchent de plus en plus l'accessibilité au niveau national mais aussi international.
• De 1945 à 1975, les régions du Nord et de l'Est de la France ont connu, une phase de forte expansion. Depuis 1975, l'industrie française a perdu sept points sur le marché mondial.
• La partie sud de la France a connu deux phases d'industrialisation :

  1. Celle des industries induites par la nouvelle donne énergétique, autour de l'électricité hydraulique, du nucléaire, du pétrole.
  2. Celle des industries de haute technologie comme l'aéronautique.
• Ce dynamismes des Midis est surtout le fait de quelques grandes villes.
• Ces mutations obligent à fermer des sites de production : Denain, Longwy. Une baisse de production d'un tiers et une disparition de 54 % des emploies.
• Au cours des dix dernières années, le textile, au rythme moyen de 15 000 emplois par an, a perdu la moitié de ses effectifs, les importations ont pratiquement doublé et la balance commerciale est déficitaire.
• La délocalisation qui consiste à expatrier les producteurs vers le tiers monde, semble donc inévitable.
• Deux groupes, Renault, PSA, Peugeot, Citroën.
• Plusieurs zones de production, toutes sont situées au nord d'une ligne Bordeaux, Limoges, Chambéry.
• Les sites français subissent l'implacable concurrence des usines à bas coûts.
• La France exporte 57 % de sa production, ce qui la place au troisième rang mondial.
• La France consacre à sa recherche 2,32 % de son PIB, ce qui la place au 7 rang mondial.
• Les secteurs de pointes sont ceux qui produisent les technologies avancées comme les composants électroniques, les matériaux composites, l'industrie de l'optique, l'imagerie médicale, etc.