Suite à une croissance drastique au XXe siècle, la polarisation sociale et économique est un problème majeur depuis les années 2000
Croissance déséquilibrée, portée par les exportations et le secteur manufacturier, a créé une polarisation économique et sociale
L'accent mis sur la croissance quantitative a provoqué des inégalités entre les classes sociales et les régions
Un rapport a souligné une inégalité des chances entre ceux dont les parents possèdent un diplôme universitaire et des emplois qualifiés, et ceux dont les parents ont une éducation de l'enseignement secondaire et des emplois peu qualifiés
L'indice d'inégalité, basé sur les emplois des parents des ménages questionnés, est passé de 10% en 2001 à 40% en 2014
Le niveau de disparité des revenus est resté faible jusque dans les années 1990 grâce au système d'éducation publique et au développement économique rapide, mais la confiance en l'égalité des chances a été ébranlée à cause de l'inégalité croissante
Conditions de travail en Corée du Sud :
L'âge obligatoire de la retraite est de 60 ans
Pour les fonctionnaires de la fonction publique, l'âge de la retraite est fixé à 60 ans, pour les fonctionnaires de l'éducation à 62 ans et pour les professeurs
La confiance en l'égalité des chances a été ébranlée en raison de l'inégalité et de la polarisation croissantes
Conditions de travail en Corée :
Âge de la retraite de 60 ans en vigueur
Pour les fonctionnaires de la fonction publique, l'âge de la retraite est fixé à 60 ans, pour les fonctionnaires de l'éducation à 62 ans, et pour les professeurs des universités nationales à 65 ans
Limite d'âge de retraite pour la police, les pompiers et le militaire basée sur les grades, pouvant prendre leur retraite même avant 60 ans
Âge de la retraite pour les entreprises de plus de 300 salariés et les entreprises publiques fixé à 60 ans à partir de 2016, étendu aux PME à partir de 2017
Durée légale du travail par semaine en Corée :
Réduction de 68h à 52h depuis juillet 2018
Durée maximale de 12h par jour
Mise en application obligatoire du régime de la retraite à l'âge de 60 ans dans tous les lieux de travail depuis 2017
Salaire en Corée du Sud :
En 1987, salaire mensuel moyen de 386 500 wons, en 2002 de 2 036 200 wons (527% d'augmentation)
En 2016, salaire mensuel moyen de 2 833 000 wons, en 2017 de 2 896 000 wons (0.25% d'augmentation par rapport à l'année précédente)
En 2021, salaire mensuel moyen de 3 271 000 wons (58,1% d'augmentation par rapport à 2005)
Salaire mensuel moyen des hommes de 3 833 000 wons et des femmes de 2 476 000 wons en 2021, avec une croissance plus élevée pour les femmes (75,2%) que pour les hommes (56,4%)
En France, le salaire moyen en 2022 est de 2 340 euros net par mois, soit 30 300 euros brut par an
En France, le salaire moyen en 2022 est de 2 340 euros net par mois, soit 30 300 euros brut par an, selon l'INSEE
Moon Jae-in s'est engagé à créer 610 000 emplois publics d’ici à 2022 et à porter le salaire minimum à 10 000 wons de l’heure (7,5 euros) en 2020
En juillet 2018, une hausse de 16,4 % a porté le salaire minimum en Corée du Sud de 6 470 à 7 530 wons (de 4,8 à 5,6 euros)
En 2018, le SMIC horaire en Corée du Sud est de 7,530 won (16,4 %), soit 1 573 770 won (1579 377081)
Les salariés coréens ont en moyenne 7-8 jours de congés par an, tandis que les salariés français ont en moyenne 33 jours de congés payés par an
Les congés payés en France ont été instaurés en 1936, avec 2 semaines de repos payés, puis 3 semaines en 1958, 4 semaines en 1969 et enfin 5 semaines en 1982
En Europe, la France est suivie de près par plusieurs pays en termes de congés payés, tels que la Norvège, la Suède, l'Espagne, le Danemark et l'Allemagne
En Corée du Sud, les salariés ont en moyenne 7-8 jours de congés par an, tandis qu'en France, ils ont en moyenne 33 jours de congés par an
Les salariés français prennent en moyenne 33 jours de congés payés et généralement tous les jours de repos auxquels ils ont droit
Les Chaebols en Corée du Sud sont des grands conglomérats comme Samsung et Hyundai, qui dominent l'économie sud-coréenne dans divers secteurs tels que la construction navale, l'automobile, l'électronique, et la pétrochimie
Les Chaebols sont des entreprises familiales en Corée du Sud, des groupes de taille mondiale basés sur un actionnariat familial et un développement endogène
Trois marques coréennes, Samsung, Hyundai, et LG, représentent 85% du PIB de la Corée du Sud et ont été intégrées parmi les cent sociétés les plus connues au monde
Les Chaebols sont des entreprises familiales de taille mondiale, basées sur des actionnaires familiaux et un développement endogène
Le terme "Chaebol" provient de la combinaison des mots coréens pour "riche" et "clan", et est l'équivalent coréen des Zaibatsu japonais
Les Chaebols confient tous les postes de direction aux membres de la famille de leur président, créant ainsi une dynastie des Chaebols
La plupart des dirigeants de Chaebols sont des héritiers de la deuxième ou de la troisième génération
Exemple avec Samsung:
Fondateur: Lee Byung-chul (1910-1987)
Son fils: Lee Kun-hee (1942-2020)
Petit-fils: Lee Jae-yong (1968-), actuel vice-président de Samsung, futur président
Exemple avec Hyundai:
Ancien dirigeant Chung Mong-koo (1938-) est le fils du fondateur Chung Ju-yung (1915-2001)
Hyun Jeong-Eun, épouse de Chung Mong-hun (1976-2003), est l'actuelle présidente du groupe
Exemple avec LG:
Ancien président Koo Bon-moo (1945-2018) est le fils de Koo Ja-kyong et le petit-fils du fondateur Koo In-hwol
Son fils Koo Gwang-mo est l'actuel président du groupe
Exemple avec SK:
Président actuel Chol Tae-won (1960-) a succédé à son oncle et son père dans la direction du groupe SK