le théâtre sous l'occupation

• Malgré l’occupation allemande les Français vont au théâtre. Pourtant durant cette période il y a une censure omniprésente: les textes sont surveillés, coupés et changés quand ils sont dérangeants.
• Certains théâtres vont changer de noms par exemple “Sarah Bernhardt” devient “le théâtre de la cité”.
• Il sera de plus en plus difficile d’aller au théâtre puisque les salles sont réservées aux Allemands et à cause d’un couvre-feu imposé par les Nazis
• La Propaganda Staffel était un service dirigé par les autorités allemandes. Sa principale activité consistait à contrôler toutes les activités culturelles et d’information; c’est à dire surveiller le contenu des chansons, des pièces de théâtre
• Ceux qui ignoraient ces lois devaient publier leurs oeuvres clandestinement.
• Les écrivains français ont été très actifs pendant l’Occupation. Ils ont écrit pour se défendre contre l’ennemi mais aussi pour soutenir leur pays.
• Le cinéma est devenu un moyen important de propagande nazie. Les films étaient censurés et certains réalisateurs avaient du mal à faire des films car ils ne pouvaient pas utiliser certaines images ou des scénarios.
• Tout ce qui pouvait déplaire était strictement censuré donc aucun texte ou pièce de théâtre allant contre le régime nazi ne pouvait être publié. Il y avait des liste d’interdiction d’oeuvres.
• Cependant durant ces années noires un type de théâtre persiste et a pour but de divertir. Le théâtre de divertissement (“ le théâtre de boulevard”) va dominer avec pour maître Sacha Guitry qui triomphe avec “N’écoutez pas, mesdames” en 1942
• Les spectateurs sont souvent des jeunes personnes qui veulent s’échapper de l’atmosphère pesante de la morale de Vichy
• En 1943 il y avait 304 millions de spectateurs dans les théâtres parisiens.
• Jean Paul Sartre (1905-1980) a presenté deux pièces “Les mouches” (1943) et “Huis clos” (1944) qui ont fait de lui un grand représentant de la philosophie, de la liberté et des idées de la résistance
• Dans la pièce “Les mouches” il dénonce l’acte abominable qui comsistait à tuer 50 otages français si un officier allemand était tué dans un attentat terroriste.