1er journal privé publié en 1896 : 독립신문 Tongnip Sinmun (journal d'indépendance - de la dynastie Qing)
3 pages en coréen, l page en anglais
Éditeur 서재필
La colonisation japonaise (1910-1945)
Contrôle de la presse: absence de journaux privés
Apparition de 조선일보, 동아일보 (1920) → fermés en 1940
Seulement 매일신보 : journal unique publié en coréen par les autorités japonais
Gouvernement militaire américain (1945-1948)
Déclaration de la liberté de la presse : publication privée permis
Répression accrue des publications progressistes suite à la politique anti-communiste
→ Expérience de la liberté de la presse
1ère République (1948-1960) 이승만
Journaux de tendance communiste interdits
Journaux progressiste : hors la loi
Arrestation des journalistes et éditeurs opposant au régime
경향일보 : 1946 (catholique quotidien ordinaire 1964)
한국일보 : 1954
2ème République (1960-1961) 윤보선, 장면 (1er ministre)
La liberté quasi-totale de la presse : abus et corruption des journalistes (16 0000) et des éditeurs → perturbation de la société → remise en cause de cette liberté
박정희 (1972 - 1979)
Fermeture de 64 quotidiens de Séoul: seuls 15 restants
중앙일보 : crée par le fondateur de Samsung en 1965
Refus d'inscription de nouveaux hebdomadaires et mensuels
Censure de tous médias étrangers
Utilisation de la radio et d'agence de communication pour la promotion du régime
Arrestation des journalistes : 960 pers. entre 1961-1962
Fusion des journaux en 1972: 22 journaux régionaux →14 ( l province / 1 ou 2 journaux)
En 1974: mesure d'urgence - interdiction de publier etc infos relatifs au gouvernement
박정희 : industrialisation des médias
Infrastructure soutenue exigée par le régime → exclusion naturelle des journaux à faibles ressources économiques.
Seuls les journaux favorables au régime pouvaient bénéficier des privilèges (prêts à taux bas, baisse de taxe d'importation de matière première, crédits d'impôts)
Expansion dans d'autres domaines
Ouverture du marché de publicité (1960's - ):
aucune interdiction de propriétaire
조선, 중앙, 동아 : devenus des chaebols des medias
Interdit pour une grande entreprise de posséder plus de la moitié des actions d'un journal ou d'une entreprise de média
pas de précision sur les personnes physiques
Revenu des journaux : 80% de publicité, 20% d'abonnement = Pouvoir potentiel des sponsors
Pour la 1ere fois, diffusions parfois critiques (satiriques, caricatures, critiques plus directes) par les médias sous la gouvernance de 김대중
노무현 : réforme de la loi des journaux et de la presse
Fermeture des salles de presse (où les journalistes pouvaient obtenir des infos en exclusivité, pouvait y avoir corruption) → conférence de presse ouverte
이명박 + 박근혜 : liberté de presse en danger
Contrôle des activités sur Internet
문재인 : liberté de presse regagnée
3 journaux principaux 조중동 : occupe près de 60% du marché des journaux
조선일보 : le quotidien le plus lu et répandu
Grande entreprise de médias
Publication d’hebdomadaires, mensuels, magazine féminin et pour enfants, quotidien sportif
Favori des hommes politiques
중앙일보 : créé par Samsung
Favori des professionnels (accent sur l’économie et les finances)
Publie aussi des hebdomadaires : Newsweek, magazine féminin
Liberté de la presse est généralement respectée
Dégradation de la situation des médias : indice d’une régression de la démocratie et des droits de l’homme.Censure dénoncée par plusieurs organismes comme RSF.
CdS : l’indice de la liberté de la presse a chuté le plus au monde. (The Freedom House en 2010)
« Pays Libre » → « partiellement libres » en matière de liberté de la presse (2011-) : 70e position sur 196 pays (2016)
Cause : augmentation de la censure gouvernementale sur les contenus publiés en ligne
2012 : CdS classée comme un des pays les plus contrôlés en matière de sécurité avec la Chine (OpenNet Initiative)
2013 : près de 22 986 pages web supprimés et 62 658 bloquées par la Korea Communications Standards Commission (KCSC) classement de la CdS par RSF. Classée 41e position en 2019 → 43e en 2023.
Journaux alternatifs
딴지일보 : Journal satirique lancé en 1998 par 김어준
오마이뉴스 (OhMyNews) : journalisme participatif lancé en 2000. Version internationale (anglais) depuis 2005.
50 000 contributeurs volontaires
20% des articles du site écrits par des journalistes professionnels : le reste - rédaction conjointe des citoyens et des professionnels
나는 꼼수다 (“trop malin pour croire ce qu’on nous dit”) par 김어준
Émission radiodiffusée de 2011 - 2012 sous forme de podcast
Cible 이명박
4 membres dont un ex-député (Chung Bong-ju) celui-ci ira en prison pour diffamation