Les organes creux tel que l’intestin ou l’estomac contiennent du muscle lisse pour permettre le péristaltisme par exemple.
La contraction des muscles strié entraine le rapprochement des stries Z
Les diades sont retrouvées dans le cardiomyocyte et les triades dans les rhabdomyocytes du muscle strié squelettique
Les cellules satellites sont des cellules quiescentes et permettent le renouvellement des rhabdomyocytes
La connexion cytosquelette à la matrice extracellulaire est indispensable au bon fonctionnement des cellules musculaires et leur absence peut entrainer la maladie Duchenne dans le cas de l'absence de la dystrophine
Les myofibrilles sont des structures tubulaires allongées d’un diamètre de 1 à 2 μm, constituées de sarcomères (unités contractiles du muscle).
Ces myofilaments sont disposés selon une organisation géométrique en trois dimensions extrêmement rigoureuses
Le réticulum endoplasmique granuleux et appareil de Golgi sont indispensables à la sécrétion des molécules. Ils sont donc très développés chez les cardiomyocytes AURICULAIRES qui ont une fonction sécrétrice importante.
Les cardiomyocytes VENTRICULAIRES ont quant à eux un REG et un appareil de Golgi MOINS développés
Le péristaltisme est l'ensemble des contractions musculaires involontaires qui assurent la progression du contenu d'un organe creux
Il est assuré par la contraction des muscles lisses à fibres longitudinales ou circulaires.
Le muscle cardiaque (myocarde) est doué d'automatisme : les cardiomyocytes peuvent produire une activité électrique répétitive spontanée sans stimulus nerveux.
L’actine est retrouvée dans les myofilaments fins. Ils sont liés à la strie Z et forment les bandes I. La tropomoduline est la protéine de coiffe de l’actine qui se place à l’extrémité – du myofilament fin.
La nébuline est localisée au niveau des stries Z et de la bande I
. La titine (=connectine) est une protéine géante composant le système élastique du filament. Cette protéine est enchâssée sur le myofilament épais (myosine II) et va de la ligne M jusqu'à la ligne Z donc elle parcourt toutes les bandes (H, A, I)
Cap Z est une protéine de coiffe de l’actine retrouvée au niveau de la strie Z. Les protéines cap Z sont présentes au niveau des extrémités POSITIVES des microfilaments et les protègent contre la dépolymérisation.
. Situées entre le sarcolemme et la lame basale, les cellules satellites permettent la régénération musculaire en cas de lésion
Les costamères relient la MEC au cytosquelette sarcomérique. Le sarcolemme = membrane cytoplasmique du rhabdomyocyte
Un marquage du réticulum sarcoplasmique peut être mis en évidence après immunocytochimie grâce à un anticorps anti-dystrophine
La dystrophine est une protéine normalement présente SOUS la membrane cellulaire de toutes les fibres musculaires (lisse, strié, ou cardiaque). Le marquage mettra donc en évidence le RE car celui-ci se trouve juste en dessous de la membrane cellulaire.
Le grand axe du rhabdomyocyte étant longitudinal, la myofibrille est donc bien parallèle à cet axe.
: La striation est bien transversale, mais elle est due à l’organisation des myofilaments d’actine et de myosine (qui sont responsables de la contraction musculaire)
Il s’agit bien de monomères d’actine G de l’isoforme alpha, qui vont former des myofilaments d’actine F
En cas de lésion ou de nécrose du tissu musculaire, une régénération musculaire est possible grâce aux cellules satellites qui s’activent, prolifèrent, puis migrent vers le centre et fusionnent
Ce sont les cardiomyocytes, et dans certains cas les cellules musculaires lisses, qui, par de nombreuses jonctions GAP, forment un syncytium fonctionnel, permettant un fonctionnement unitaire
Les cellules nodales qui sont des cellules CARDIONECTRICES (appelées pacemaker) forment le tissu nodal qui a la propriété de déclencher les contractions spontanées automatiques du cœur.
la fonction ENDOCRINE de cardiomyocytes spécifiques : les cellules myoendocrines. Elles possèdent des grains de sécrétion contenant un précurseur polypeptidique (facteur atrial natriurétique)
: Les cardiomyocytes contiennent de très nombreux grains de glycogène, de façon plus abondante que dans les rhabdomyocytes
Les cellules musculaires lisses peuvent se trouver sous forme isolée dans le tissu conjonctif de certains organes, comme le TC lache de l'intestin
: En effet, les cellules musculaires lisses (léiomyocytes) présentent un grand nombre de jonctions GAP, ce qui permet un couplage électrochimique rapide. D’où la notion de syncytium fonctionnel.
Les léiomyocytes sont des cellules à contraction involontaire, donc elles dépendent du système nerveux végétatif (sympathique ou parasympathique)
La contraction des cellules musculaires lisses peut être déclenchée par 2 types de stimuli : NERVEUX (végétatif : sympathique ou parasympathique), ou HORMONAL
C’est l’endomysium qui entoure chaque cellule musculaire. Le périmysium est un tissu conjonctif lâche qui entoure chaque faisceau musculaire
Le muscle strié squelettique a la capacité de régénérer contrairement au muscle strié cardiaque: les cellules satellites sont des cellules souches située entre la lame basale et la membrane cytoplasmique du rhabdomyocyte
Au niveau de la jonction myotendineuse, les fibres de collagène du tendon traversent le sarcolemme pour s’ancrer sur la lame basale
Les striations sont visibles en coupe LONGITUDINALE
Le disque I est UNIQUEMENT composé d’actine. C’est le disque A qui est composé à la fois d’actine et de myosine.
Plusieurs sarcomères mis bout à bout constituent une myoFIBRILLE. C’est le sarcomère qui est constitué de myoFILAMENTS
: La titine parcours le sarcomère de la strie Z à la ligne M. On retrouve de la titine à la fois au niveau du disque I et du disque A
Les cardiomyocytes sont reliés entre eux par les disques intercalaires (ou stries scalariformes)
Les fascia adherens trouvés au niveau des traits scalariformes permettent l’ancrage au sarcolème des myofilaments d’actine du dernier sarcomère
On peut trouver des grains de glycogène dans le cytoplasme des cardiomyocytes.
Le système T (ou tubule T) est une invagination de la membrane cytoplasmique et de la lame basale
au niveau de la strie Z dans le muscle strié CARDIAQUE.
L’invagination se fait au niveau de la jonction entre les disques A et I dans le muscle STRIÉ squelettique.
: Le muscle lisse est composé d’une actine spécifique qui est DIFFÉRENTE de celle de la cellule musculaire striée squelettique.