cours 7

Cards (39)

  • Sujets abordés
    • Thermorégulation
    • Balance thermique
    • Contrôle température corporelle
    • Conservation de la chaleur
    • Dissipation de la chaleur
    • L'exercice et la chaleur
    • Acclimatation
    • Facteurs l'affectant
    • Système immunitaire et activité physique
    • L'obésité
    • Effet de l'activité physique
    • Troubles associés
    • Distribution des graisses
    • L'exercice et la perte de poids
    • Conditions particulières en lien avec l'activité physique
    • État gravide
    • Troubles cardiovasculaires
    • Diabète
  • Adaptations
    • Adaptation circulatoire locale
    • Frissonnement
    • Sudation
  • Mécanismes de transfert de chaleur
    • Rayonnement
    • Conduction
    • Convection
    • Évaporation
  • Mécanismes de contrôle de la température corporelle
    • Récepteurs thermiques (peau)
    • Circulation sanguine (hypothalamus)
  • Stratégies de conservation de la chaleur
    • Ajustement vasculaire
    • Effet des graisses sous-cutanées
    • Activité musculaire
    • Frissonnement
    • Activité physique
    • Contrôle hormonal
  • Contrôle hormonal de la dissipation de la chaleur
    • Aldostérone
    • ADH
  • Effets physiologiques de l'acclimatation à la chaleur
    • Amélioration du flot sanguin cutané
    • Meilleure répartition du débit cardiaque
    • Sensibilisation des glandes sudoripares
    • Augmentation du taux de transpiration
    • Diminution de la concentration saline dans la sueur
    • Diminution de la température (peau/centrale) et du rythme cardiaque pour un même niveau d'exercice
    • Diminution de la dépendance aux carbohydrates durant l'exercice
  • Distribution du débit cardiaque (Q)

    Répartition équilibrée du flot sanguin aux muscles et à la peau pour équilibrer la demande et la thermorégulation
  • Sensibilisation des glandes sudoripares
    • Évaporation plus précoce lors de l'exercice
    • Meilleure répartition de la transpiration sur le corps
    • Augmentation du taux de transpiration
    • Maximise le refroidissement occasionné par l'évaporation
    • Diminution de la concentration saline dans la sueur
    • Préservation des électrolytes extracellulaires
    • Diminution de la température (peau/centrale) et du rythme cardiaque pour un même niveau d'exercice
    • Libère une plus grande partie du débit cardiaque (Q) pour les muscles actifs
    • Diminue la dépendance aux carbohydrates durant l'exercice
  • Statut d'entraînement
    • Augmente la sensibilité et la réponse sudatoire
    • Améliore le flot sanguin à la peau et aux viscères
  • Sexe
    • Acclimatation similaire
    • Relié au taux de sudation
    • Malgré une densité plus grande de glandes sudoripares, les femmes démontrent une capacité moindre de transpiration
    • Initiation du mécanisme à une température plus élevée
    • Effet protecteur au niveau de la déshydratation
  • Surface vs masse corporelle
    • Femmes (Enfants) ont un ratio surface/masse plus avantageux que les hommes
    • Dissipent plus rapidement la chaleur
  • Âge
    • Personnes âgées
    • Fréquence cardiaque plus élevée pour un exercice sous maximal
    • Diminution de la réponse sudatoire
    • Délai d'activation (sensibilité moindre)
    • Limitation du débit sudatoire
    • Réduction de la circulation sanguine cutanée (25 – 40 %)
    • État de déshydratation chronique
    • Altération du mécanisme de soif
  • Enfants
    • Requièrent plus de temps pour s'acclimater
    • Transpirent moins et maintiennent une température corporelle plus élevée lors de stress thermique
    • Mécanismes périphériques moins développés
    • Excrètent davantage de sodium et de chlorure
    • Excrètent moins de lactate, H+
  • Tissus adipeux (%)
    • Les graisses améliorent l'isolation thermique
    • Retardent la conduction thermique
    • Ajoute un coût métabolique lors d'activités physiques
    • Personnes obèses ont 3,5 X plus de coups de chaleur fatals
  • Stress thermique (chaleur)

    • Complications
    • Température buccale n'est pas valide pour évaluer l'état, surtout après un exercice exigeant
    • Effet d'évaporation des voies respiratoires et de la ventilation pulmonaire (convection)
    • Conditions (3): Crampes reliées à la chaleur, Épuisement à la chaleur, Coup de chaleur
    • Compensation
    • Crise
    • Échec compensatoire
  • L'exercice et les infections respiratoires supérieures
    • Marathonien vs Contrôle (13% vs 2%)
    • Effets à court terme: Intensité modérée accentue l'activité des cellules NK, Intensité élevée provoque des changements négatifs au niveau des neutrophiles, des lymphocytes et de certaines cellules CD
    • Facteurs affectant l'immunité: Température élevée, Cytokines, Hormones reliées aux stress
    • Trop d'AP et pas assez = augmente les risques d'infection
    • en faire de façon modéré = améliore la température corporelle (c'est bon) et améliore l'activité enzymatique
  • Entraînement aérobique
    • Améliore les fonctions immunitaires chez les jeunes, les personnes âgées et les personnes obèses actives
    • L'entraînement et les compétitions semblent provoquer des stress qui diminuent transitoirement la fonction des cellules NK
  • Entraînement en résistance
    • N'entraîne aucune modification de l'activité des cellules NK ou de leur nombre vs sédentaire (Prospectif 9 ans)
    • Entraîne une activation accrue des monocytes comparativement à l'entraînement aérobique
    • Entraînement inhibe les cellules NK (Prostaglandines)
  • Progression infantile de l'obésité
    • Plus de 32 % des enfants ont un surplus de poids
    • 16 % sont obèses
    • 11 % sont obèses morbides
    • 2X plus chez les 2 – 5 ans (> 10 %)
    • 3X plus chez les 6 – 11 ans (15 %)
    • 2X plus chez les 12 – 19 ans (15 %)
    • Représente la maladie chronique la plus fréquente
    • Particulièrement dans les milieux défavorisés et les minorités ethniques
  • Génétique et obésité
    • Interaction entre la génétique et les facteurs environnementaux
    • Si un enfant obèse à deux parents ayant un IMC normal, peu de chance de devenir obèse
    • Si un enfant (< 10 ans), peu importe son poids, à au moins un de ses parents obèses, 2X plus de chance de devenir un adulte obèse
  • Leptine
    • Hormone produite par les graisses, agissant sur l'hypothalamus, responsable de la satiété
    • Adipocytes ont donc un rôle endocrinien
    • Bloque le désir de manger lorsque l'apport calorique maintient les réserves de graisse à un niveau idéal
    • Explique pourquoi les personnes obèses ont de la difficulté à maintenir leur perte de poids
    • Résistance systémique des récepteurs combinée à un taux sérique élevé
    • L'exercice (court et long terme) n'a aucune incidence sur le taux sérique de leptine
    • Forte concentration sérique est fortement liée à: Obésité du tronc, Intolérance au glucose, Hypertriglycéridémie, Hypertension, Incidence élevée: Troubles cardiaques, AVC, Diabète type-2
  • Dépense énergétique et vieillissement
    • Le changement de poids est proportionnel à la dose d'exercice
    • Changements semblent liés au taux d'hormone de croissance et de testostérone
    • Augmentation de la graisse viscérale et abdominale avec le vieillissement
    • L'augmentation annuelle de la distance parcourue semble prévenir ce changement (+ 2,24 km/semaine / année)
  • Troubles associés à l'obésité
    • Associés aux changements métaboliques: Fonction cardiaque compromise, Hypertension, AVC, thrombose veineuse, Diabète de type-2, Maladies rénales, Goutte, Cancer (endomètre, seins, prostate, colon), Indice sérique perturbé (lipide et lipoprotéine), Troubles de fertilité, Pathologies gastro-intestinales, Pierres à la vésicule biliaire, Troubles psychologiques (discrimination, estime de soi, stigmatisation)
    • Associés à la masse adipeuse: Ostéoarthrite, Apnée du sommeil, Problèmes respiratoires / Souffle court, Lombalgies, Cardiomyopathies congestives, Vergetures
  • Distribution des graisses
    • Centrale (androïde): Plus fréquente chez les hommes, Stockage viscéral plus prononcé, Augmente les risques pour la santé, Augmente les risques de troubles cardiaques, Réponse métabolique accrue
    • Périphérique (gynoïde): Plus fréquente chez les femmes, Stockage sous-cutané plus prononcé, Perte de poids beaucoup plus difficile, Risques pour la santé principalement de nature psychologique
  • L'activité physique et la perte de poids
    • Excès de poids coïncide avec une diminution du niveau d'activité physique
    • Enfants obèses de 4 à 6 ans: Apport calorique moyen 25 % moindre, Les personnes obèses n'ont pas tendance à manger plus, 50 % des garçons (F: 75 %) ne font pas au moins trois périodes d'activité physique par semaine, Excès de graisse est directement proportionnel au nombre d'heures passées devant la télévision
    • Pour chaque 2 h / jour de télé: Augmentation de 23 % des risques d'obésité et de 14 % pour le diabète
    • Le bilan énergétique doit être négatif = plus important pour perdre du poids
  • L'activité physique et la perte de poids (suite)
    • Une augmentation du niveau d'activité physique combinée à une restriction calorique s'avère la meilleure stratégie à long terme pour une perte de poids
    • Diminue le dépôt de graisse dans la région centrale
    • Ralentis la perte de masse maigre associée au vieillissement
    • Diminue les risques de mortalité
    • Effets bénéfiques sur les maladies chroniques
    • Effet protecteur de l'activité physique régulière sur la masse maigre
  • Efficacité de l'activité physique
    • S'avère être un moyen efficace pour stopper le gain de poids / les changements corporels associés
    • 75 % du poids repris suite à une perte de poids est associé à une variation du niveau d'activité physique
    • permet d'atténuer la prise de poids associée au vieillissement
  • Augmentation du niveau d'activité physique combinée à une restriction calorique
    1. Meilleure stratégie à long terme pour une perte de poids
    2. Diminue le dépôt de graisse dans la région centrale
    3. Ralentis la perte de masse maigre associée au vieillissement
    4. Diminue les risques de mortalité
    5. Effets bénéfiques sur les maladies chroniques
    6. Effet protecteur de l'activité physique régulière sur la masse maigre
  • Activité physique
    1. Augmente le déficit calorique total
    2. Facilite la mobilisation des graisses (viscérales)
    3. Préserve la masse maigre
    4. Atténue la baisse du BMR lors de diète
    5. Diminue la dépendance sur la restriction calorique
    6. Améliore le succès à long terme
    7. Apporte des bénéfices supplémentaires sur la santé
    8. Atténue la détérioration du système immunitaire lors de diète
    9. Stimule le métabolisme des graisses, diminue la pression artérielle et améliore le profil cardiovasculaire
  • Recommandation (guide canadien 2019)
    1. Toutes les femmes devraient être actives durant la grossesse
    2. Devraient cumuler plus de 150 minutes / semaine (sur 3 jours +)
    3. Effectuer des exercices aérobiques et en résistance
    4. Incorporer le yoga ou des séances d'étirements
    5. Exercices de plancher pelvien
    6. Éviter le décubitus dorsal si S&S présyncope
  • Contrindications absolues
    • Rupture des membranes
    • Travail prématuré
    • Saignements vaginaux persistants
    • Placenta prævia
    • Prééclampsies
    • Incompétence du Cervix
    • Grossesse multipare
    • Pathologies (HTA, thyroïde)
    • Diabète gestationnel non contrôlé
  • Contrindications relatives
    • Hx Avortements spontanés récurrents
    • Hypertension gestationnelle
    • Hx d'accouchement prématuré
    • Troubles cardiovasculaires / respiratoires
    • Anémie
    • Malnutrition
    • Troubles alimentaires
    • Grossesse gémellaire de plus de 28 semaines
  • Facteurs de risque non modifiables
    • Âge
    • Hérédité
    • Race
    • Sexe
  • Facteurs de risque majeurs, modifiables
    • Cholestérol
    • Cigarette
    • Hypertension artérielle
    • Obésité
    • Inactivité physique
  • Facteurs de risque contribuant, mais non traditionnels
    • Protéine-C réactive
    • Niveau sérique de fibrinogène
    • Activité fibrinolytique
    • Stress
    • Apolipoprotéines
  • Activité physique
    1. Augmente le bon cholestérol et diminue le mauvaise
    2. Diminue la pression artérielle
    3. Peut renverser l'état prédiabétique
  • Recommandations pour le diabète de type 1
    1. 60 minutes par jour d'activité physique d'intensité modérée
    2. Au moins 3 jours / semaine d'activité intense (au moins 20 minutes)
    3. Minimiser les comportements sédentaires
  • Programme d'activité physique adapté recommandé pour le diabète de type 2
    1. Entraînement aérobique: 3X / semaine (jamais plus de 2 jours consécutifs), au moins 40 – 60 % d'intensité, minimum de 150 minutes / semaine
    2. Entraînement en résistance: 2X / semaine (jamais plus de 2 jours consécutifs), au moins 50 % du 1 RM, inclure 5 à 10 exercices (10 – 15 REPS), 1 set minimum (Optimal: 3 - 4 sets)
    3. Entraînement en combinaison entraîne de meilleurs résultats
    4. Viser davantage de périodes actives durant la semaine
    5. Programme de flexibilité devrait être incorporé dans le plan