De nombreuses grandes villes ont été patrimonialisé pour les protéger de projets architecturaux modernes : en 2012, le port marchand de Liverpool a été placé sur la liste du Patrimoine en Péril.
Cette patrimonialisation se fait par :
l'inauguration de nouveaux musées
le financement de festivales valorisant le patrimoine (Festival of Lights, à Berlin)
l'utilisation du marketing.
Mais, la patrimonialisation=> gel des opérations immobilières ou uniformisation de l'architecture : au Pays-Basque, le vert et le rouge sont imposés dans les peintures extérieures pour attirer les touristes.
La valorisation du patrimoine peut être une entrave au développement économique des villes.
L'abus des monuments se traduit par une muséification des centres-villes, au risque de l'abandon ou de la réorganisation des périphéries et donc à un étalement urbain non contrôlé : TourTriangle à Paris (180m de haut) => on ne peut plus construire d'immeubles au-delà d'une certaine hauteur.
La labellisation (Plus beau village de France) n'est pas compatible avec le développement de zones industriels ou commerçantes => développement économiques freinée
Dans les pays en voie de développement, d'autres projets peuvent être prioritaires et retarder la protection.
A l'inverse, la préservation du patrimoine peut être vecteur de développement durable et d'identité.
Dès 2002, la culture devient l'un des piliers du développementdurable (avec l'économie, le sociale et l'environnement)
Les savoir-faire traditionnel en matière d'architecture (un habitat traditionnel bien isolé) ou de techniques agricoles sont parfois une réponse aux défis globaux.