C'est le praticien qui détermine ou non la présentation d'une pathologie chez l'individu.
La décision du praticien se base sur des références théoriques et sur des critères partagés.
Elle se rapproche parfois du concept de normalité statistique puisque les professionnels peuvent utiliser des outils validés statistiquement.
Dans cette perspective la norme = la santé mentale = l'absence de pathologie
> Si pathologie = écart à la norme, cela revient à qualifier la norme d'absence de pathologie
> Cela implique de définir à nouveau la pathologie, et donc la norme, etc.
Le clinicien prends en compte plusieurs types d'informations :
> outils basés sur une logique statistique d'écart à la norme (questionnaire, entretiens standardisés, ...
> échanges avec le patient, discours et comportement du patient, ses références théoriques et son expérience clinique qui lui indiquent ce qui est normal ou non, ce qui pose problème et si la souffrance est pathologique ou non.
Il a donc un abord global, complexe, mais aussi en partie subjectif de ce qu'est la norme et le pathologique.