Grande-Bretagne

• Foulkes


  Premier à avoir entrepris des psychothérapies dites "group analysis"
• Foulkes

  • L'homme est un être éminemment social, tout trouble névrotique a son origine dans des relations sociales perturbées
  • Le groupe est une matrice originelle dont est issu l'individu
• Analyse de groupe

  1. Tout événement, dans un groupe, dans une institution, doit être considéré dans le contexte de la situation

  2. Seule l'analyse de la situation d'ensemble permet d'accéder au contenu latent
• Matrice


  Le patient n'est que le porteur d'un symptôme et d'une forme de conflit et de tension du groupe familial dont il est issu
• Groupe thérapeutique

  • Permet une sorte de personnification de certains éléments inconscients
  • Les conflits internes s'extériorisent dans les conflits inter-personnels
• Matrice de Foulkes

  La somme des communications entre les individus, chaque individu est le nœud à l'intersection des réseaux de communication
• 5 idées principales du dispositif group analysis

  • Écouter, comprendre, et interpréter le groupe en tant que totalité
  • Prise en considération du transfert du groupe sur l'analyste
  • Résonance inconsciente entre les membres
  • Existence d'un dénominateur commun, les fantasmes inconscients du groupe
  • Assimilation du groupe à une matrice psychique qui sert de cadre de référence de toutes les intéractions
• Lorsque l'individu évolue, il apprend des choses sur sa personnalité, mais le groupe va changer aussi, via ces phénomènes de résonance. L’objectif est que les personnes soient suffisamment connectées par résonance qui puisse se faire de façon assez naturelle.
• Wilfrid Bion

  Développe une approche théorique originale et plutôt consistante, s'inspire des théories de Mélanie Klein notamment sur le clivage
• Ce qui se passe dans un groupe n'est pas fondamentalement en correspondance avec ce qu'il s'y dit, ni avec ce qui peut être perçu, pensé ou vécu au plan individuel
• 3 types de remous affectifs

  • Dépendance
  • Fight or flight (combat / fuite)
  • Couplage
• Remous affectifs

  • N'agissent jamais tous en même temps
  • Présupposés de base dans tous les groupes : un leader, hostilité au changement, incapacité à supporter la frustration
• Un bon groupe est un groupe qui est capable de contenir les remous pulsionnels, de contenir la souffrance et surtout, d'en faire quelque chose
• La dépendance selon Bion

  Besoin d’un leader, d’un chef qui va pérenniser le groupe dans une logique de conservation. Le leader doit être reconnu par le groupe pour qu’il soit érigé au rang de leader. Et parfois on peut être chef sans être leader (pulsion d’attachement avec Bowlby). Recherche de sécurité auprès d’une figure d’attachement.  
• Fight/Flight

  L'attitude défensive peut être suscitée par une idée, une croyance, une théorie. L’objectif sera alors soit de détruire (en l’attaquant), soit de l’éviter (en fuyant). Exclure quelqu’un d'un groupe c’est la plus mauvaise idée, ça vient entièrement insécuriser le reste du groupe (si c’est lui qu’on exclut, pourquoi demain ça ne serait pas moi). 

  Une passivité du groupe dans une réunion, c’est une forme de résistance. L’avantage c’est que ça renforce la solidarité du groupe, ça permet de projeter, d’éviter les conflits intra et inter subjectifs. 
• Le couplage

  C’est parfois la conséquence du Fight/Flight. Quand dans un groupe il va y avoir des attaques, ça va créer des alliances et ça peut créer des sous groupes voire des couples. Cette alliance va constituer, pour les autres membres du groupe, une sorte d'espoir, ce que Bion a appelé l’espoir messianique : un couple “sauveur”, qui va sortir le groupe du conflit et qui protège de l'agressivité. Le risque c’est que le couple soit un sous groupe qui vienne attaquer la cohésion du groupe. 
• Création de tensions et de décalage entre le “on” anonyme et indifférencié, et le “nous” conscient, assumé. = capacité de rêverie de la mère, capacité de transformer les transmissions alphas. Un bon groupe est un groupe qui est capable de contenir les remous pulsionnels, de contenir la souffrance et surtout, d’en faire quelque chose : pouvoir mettre des mots dessus, mettre du sens