TD DROIT DE LA FAMILLE

Cards (82)

  • Liberté matrimoniale
    Chacun est libre ou non d'adhérer et de choisir son conjoint
  • Principe de liberté matrimoniale a valeur constitutionnelle depuis un arrêt du 13 août 1993 qui se base sur le principe de liberté individuel
  • Article 12 de la CEDH
    Droit au mariage
  • Certains États ne reconnaissent pas le mariage pour tous
  • CEDH accorde un droit au mariage en fonction de la proportionnalité de l'obstacle
  • Atteinte dans sa substance

    Large qui laisse une marge d'interprétation aux juges de la Cour de l'Union Européenne
  • Pas de définition du droit au mariage pour laisser une marge aux juges au cas par cas
  • Mariage en prison
    Droit fondamental qui peut faire l'objet de restrictions nécessaires et proportionnées
  • Mariage sous curatelle
    Personne sous curatelle peut se marier à condition d'obtenir l'autorisation du curateur ou du juge
  • But de protéger la personne sous curatelle, ça ne prive pas la liberté du mariage de ses garanties légales
  • Contrat de courtage matrimonial n'a pas pour objectif le mariage, ce n'est pas contre les bonnes mœurs
  • On ne peut pas obliger quelqu'un à se marier ni à payer pour un mariage
  • Clause de célibat dans un contrat à titre onéreux peut être licite si elle est justifiée par les convictions religieuses de l'employé
  • Clause de célibat dans un testament peut être nulle si elle est motivée par une jalousie excessive
  • Clause obligeant au paiement en cas de mariage est illicite
  • Possibilité de se marier étant déjà marié, le contrat matrimonial n'est pas à l'encontre des mœurs
  • Rupture abusive des fiançailles peut engager la responsabilité de celui qui rompt
  • Régime patrimonial du PACS, compétence du juge des affaires familiales pour régler la rupture
  • Refus d'accorder les mêmes avantages aux couples pacsés qu'aux couples mariés constitue une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle
  • Concubinage
    Lien reconnu par le droit, régi par le matériel, sexuel etc.
  • Pas de modalité de formation et de dissolution du concubinage
  • Partage patrimonial en cas de concubinage relève du juge des affaires patrimoniales
  • Pas de disposition légale sur la contribution des concubins aux charges de la vie commune
  • Enrichissement sans cause possible si l'un des concubins fait des dépenses excessives par rapport aux cadres normaux de la vie commune
  • Enrichissement sans cause

    Quand une personne participe seule à la vie commune et fait des dépenses excessives par rapport aux cadres normaux de la vie commune
  • Un couple a vécu en concubinage pendant plusieurs années, puis après leur séparation, l'un des partenaires a réclamé le remboursement des frais de travaux qu'il avait effectués dans la maison appartenant à son ex-concubine
  • L'ex-concubine a demandé une compensation pour une somme qu'elle considérait lui être due
  • La cour d'appel a examiné les revenus des deux parties ainsi que les relevés de comptes, constatant que c'était principalement l'ex-concubin qui alimentait le compte joint du couple et qui utilisait également son propre compte pour payer les dépenses communes
    La Cour a conclu que les travaux réalisés dépassaient la contribution normale de l'ex-concubin aux dépenses communes et ne pouvaient être considérés comme une contrepartie des avantages qu'il avait reçus pendant le concubinage
  • La Cour a estimé que l'enrichissement de l'ex-concubine était injustifié, et sa décision était légale
  • L'ex-concubine avait invoqué l'existence d'une créance d'indemnité d'occupation à l'encontre de son ex-concubin
  • La Cour d'appel a considéré que cette demande de compensation était implicitement incluse dans les écritures de l'ex-concubine et a donc statué sur cette question
  • La Cour de cassation confirme l'arrêt de la cour d'appel et rejette le pourvoi de l'ex-concubine
  • Conditions de fond du mariage

    • Conditions psychologique (relative au consentement)
    • Conditions biologique (d'âge = information si sous tutelle et curatelle)
    • Conditions d'exogamie (conditions sociologique)
  • Si une des ces conditions n'est pas respectée, il y aura une opposition à un mariage
  • Empêchement dirimant

    Les plus graves, l'opposition entraîne à ce que le contrat ne soit pas formé
  • Nullité relative
    20 ans, seuls les époux peuvent la demander, conditions moins graves qui n'ont pas été respectées, n'ont pas impacté les tiers et peut se souscrire plus rapidement
  • Nullité absolue
    30 ans, entraîne l'annulation rétroactive du mariage, la portée est la même que la nullité relative
  • L'article 143 du code civil français, modifié par la loi de 2013, stipule que le mariage peut être contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe
  • Le Conseil constitutionnel a rejeté les arguments contre l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, estimant que le législateur a le droit de fixer les conditions du mariage
  • Le Conseil constitutionnel a considéré que la différence entre les couples hétérosexuels et homosexuels ne justifie pas de les priver du statut et de la protection juridique attachés au mariage