Ravel: '« Je dois dire que le Boléro est rarement dirigé comme je pense qu'il devrait l'être. MENGELBERG accélère et ralentit excessivement. TOSCANINI le dirige deux fois plus vite qu'il ne faut et élargit le mouvement à la fin, ce qui n'est indiqué nulle part. Non : le Boléro doit être exécuté à un tempo unique du début à la fin, dans le style plaintif et monotone des mélodies arabo-espagnoles,(...) Les virtuoses sont incorrigibles, plongés dans leurs rêveries (comme si les compositeurs n'existaient pas. »'