1- Jeunes Exilés

Cards (22)

  • Malaise narcissique
    Souffrance narcissique identitaire (René Roussillon)
  • Lien entre précarité, isolement produit par la société et troubles des individus

    Hypothèse défendue par Jean Furtos
  • Ces jeunes sont souvent impossible à approcher, drogués, poly-toxicomanes, dans un refus de lien, dans un hors contact avec les autres jeunes, avec eux-mêmes et avec les professionnels
  • Ces jeunes sont engagés dans les stratégies de survie et des défenses fondamentales pour ne pas éprouver de souffrance
  • Ils vont se droguer pour fuir en environnement suffisamment bon, ils vont passer d'une institution à une autre, ils ne demandent rien ou presque rien aux professionnels
  • Ils mettent à l'épreuve tous les travailleurs sociaux, les équipes psycho-éducateurs qui tentent de leur venir en aide, ils mettent aussi à l'épreuve l'État
  • La prof s'est appuyée sur 3 institutions dans des temps différents (permanence sociale d'accueil, centre d'hébergement d'urgence, accueil de jour destiné aux sans-domicile fixe des personnes âgées entre 18-25 ans)
  • Le critère essentiel est celui qui se réfère au lien d'attachement du sujet à la fois envers les professionnels et envers leurs pairs
  • La prof a remarqué que ces jeunes venaient d'un milieu social précaire, et que l'une des particularités, c'est que c'étaient toujours les derniers de leur fratrie
  • Selon Jean-Pierre Pinel, la configuration familiale où ont grandi ces jeunes montre une absence de repère paternel, qui conduit le dernier de la fratrie (le petit poucet) à occuper la place parentale vacante (au sens incestueuse)
  • Aujourd'hui on parle de malaise narcissique ou de souffrance narcissique identitaire (René ROUSSILLON)
  • Jean FURTOS a défendu l'hypothèse d'un lien étroit entre précarité, l'isolement produit par la société et les troubles des individus
  • Des jeunes (18/25) qui ont été bannis par leur familles depuis leur pays d'origine et déporté sans aucun moyen de retour en arrière
  • Il est très difficile de les approcher. Même en groupe, ils sont souvent seuls. Polytoxicomane. Souvent des jeunes qui ont fui les maisons d'hébergements
  • Refus de lien avec les autres. Ils sont souvent dans des stratégies de survie, dans des défenses fondamentales pour ne pas éprouver de souffrance (consommation massive de drogues ; état de zombie)
  • Ils errent d'institutions en institutions. Ne demandent rien aux professionnels. Ils mettent à l'épreuve les équipes psychoéducatives et également l'État
  • La particularité de ses jeunes est qu'ils viennent de familles pauvres. Ce sont les derniers de la fratrie
  • Ils ont été en contact auprès de personnes imprévisibles, indisponible dans un environnement délié, instable
  • Il y a eu une absence en soins primaires. PINEL nomme une absence du répondant (KAËS) chronique et des liens d'attachement perturbé
  • La configuration des familles montre une absence de figure paternelle ou de repère paternel
  • Cette absence a conduit le dernier de la fratrie à être le « Petit Poucet », à occuper la place parentale vacante. Il y a un côté incestuel (dormir avec elle longtemps). Il y a un côté pathologique du lien
  • Quant à l'adolescence il commence à se questionner sur la place de chacun dans la famille (contrat narcissique), au lieu de répondre on le rejette