Abondantes dans l'antéhypophyse, importantes pour les mammifères, de la famille des cellules de croissance
Prolactine
Hormone protéique, même famille que l'hormone de croissance GH (23 kDa), produite par les cellules lactotropes, hormone de l'allaitement qui permet la fabrication du lait chez les mammifères, importante dans la survie de l'espèce
Récepteurs à prolactine
Sur les cellules mammaires, ressemblent aux récepteurs des cytokines, récepteurs dimériques à un seul passage transmembranaire
Hormone Lactogène placentaire (HPPL)
Hormone placentaire sécrétée durant la grossesse
Famille d'hormones qui se ressemblent
La prolactine
La GH (hormone de croissance)
L'hormone lactogène placentaire (HPL)
Régulation de la prolactine
1. Fabrication de la prolactine par les cellules lactotropes, sous l'influence de la dopamine (hypothalamus -> frein)
2. Inhibition des récepteurs de type 2 (D2) par la dopamine qui inhibe l'action de la prolactine et la prolifération des cellules lactotropes (hypoprolactinémie)
3. Administration de Neuroleptiques : stimulation des récepteurs D2 (hyperprolactinémie)
4. Sécrétion de prolactine peut avoir une influence sur la sécrétion de dopamine
5. Sommeil (augmenter la prolactine)
6. Stress (celui qui stimule le plus de sécrétion de prolactine à prélèvements dans une situation de repos)
7. Signaux moléculaires (TRH : stimule le secteur thyréotrope, médiateur de la thyroïde)
8. Somatostatine (rétrocontrôle négatif)
Prolactine = hormone de l'allaitement
Les œstrogènes induisent le développement des cellules à prolactine dans l'hypophyse, taux prolactine femme (25ng) > taux prolactine homme(15ng)
Réflexe neuro-sécrétoire : en période de grossesse le taux de prolactine s'élève à 10 fois la normale, juste après l'accouchement la prolactine est 2-3 fois supérieure à la normale et le taux restera assez élevé jusqu'à 3-4 mois, en situation d'allaitement on aura un pic de prolactine à chaque tétée
L'éjection du lait n'est pas sous le contrôle de la prolactine, c'est bien la fabrication du lait
Rôle de la prolactine
Fabrication du lait, éjection du lait grâce à l'ocytocine, développement de la glande mammaire à la puberté, pendant la grossesse et après l'accouchement
Freinage de l'axe gonadotrope via un neuromédiateur hypothalamique = Kisspeptine, permet au corps de se concentrer sur le développement du fœtus plutôt que sur la reproduction, retour de couche (des règles) environ au bout de 2 mois après l'accouchement si la femme allaite
Immunité, métabolisme phosphocalcique, effet trophique sur le pancréas, effet positif sur les phanères
Axe gonadotrope
Dépend des cellules gonadotropes de l'hypophyse qui fabriquent les gonadotrophines : la FSH et la LH
Gonadotrophines
Glycoprotéines faites de deux sous unités alpha et bêta, la sous-unité alpha est commune à toutes les hormones glycoprotéiques de l'hypophyse, la sous-unité bêta est spécifique de l'activité biologique
Régulation LH / FSH
La FSH et la LH provenant de l'antéhypophyse sont régulées positivement par l'hypothalamus qui sécrète la GnRH ou LHRH (releasing factor) de façon pulsatile dans les vaisseaux porte hypothalamo-hypophysaire, le rythme de sécrétion de GnRH permet de sécréter FSH et LH par les cellules antéhypophysaires
Si la sécrétion de GnRH n'est pas pulsatile, ça ne marche pas
Si on est en insuffisance hypothalamique, on n'a pas de gonadotrophine
Expériences sur des primates
Destruction de l'hypothalamus qui fabrique le GnRH, avec une pompe qui injecte du GnRH de façon pulsatile on retrouve une sécrétion de LH et FSH normale, si la pompe injecte en continu on freine l'axe gonadotrope et il n'y a pas de sécrétion de LH et FSH (désensibilisation des récepteurs)
Le fonctionnement est électrique, le caractère pulsatile de la sécrétion de GnRH est indispensable
Applications thérapeutiques
Chez une femme avec pathologie hypothalamique, utilisation d'une pompe de GnRH à sécrétion pulsatile, chez l'homme pour stimuler la sécrétion de testostérone et la production de spermatozoïdes
Modèle de régulation des neurones à GnRH
L'axe gonadotrope a une régulation positive par l'hypothalamus, les KISSPEPTINES sont un réseau de neurones situé au-dessus de l'axe gonadotrope qui permettent de réguler la sécrétion de GnRH et donc la puberté et la reproduction
Destruction de l'hypothalamus
1. Pas de GnRH
2. Ni LH ni FSH
Mise en place d'une pompe à infusion de GnRH
1. Rétablissement d'un cycle
2. Sans modifier la fréquence de sécrétion de GnRH
Il suffit d'avoir un hypothalamus qui fonctionne avec une sécrétion pulsatile, et les cellules gonadotropes gèrent
Pathologie hypothalamique
Utilisation d'une pompe de GnRH à sécrétion pulsatile chez la femme
Stimulation de la sécrétion de testostérone et de la production de spermatozoïdes (en stimulant la sécrétion de FSH et de LH) chez l'homme
Axe gonadotrope
Régulation positive par l'hypothalamus
Sécrétion particulière
Kisspeptines
Réseau de neurones situé au-dessus de l'axe gonadotrope
Permettent de réguler la sécrétion de GnRH et donc la puberté et la reproduction
Puberté démarre en même temps que l'apparition de la KISSPEPTINES
Récepteur GPR 54
Agit sur les neurones à GnRH, permet de réguler la sécrétion de GnRH (et provoquer la puberté)
Activité des noyaux à GnRH à la naissance
1. Bébé a un hypothalamus qui fonctionne, beaucoup de GnRH, capable de stimuler ses cellules gonadotropes
2. Nouveau-né fabrique des gonadotrophines sous l'influence du générateur GnRH qui fonctionne
3. "Mini-puberté" : juste après la naissance jusqu'à 1an
4. LH et FSH sont sécrétées : crise génitale avec sécrétion de testostérone chez le garçon, petite poussée mammaire chez la fille
5. Testostérone : production par les cellules de Leydig
6. Inhibine ; AMH : cellules de Sertoli
7. Décalage entre les cellules de Sertoli et Leydig
8. Cellules de Sertoli pas de récepteurs avant la puberté réelle
9. "mini-puberté" conditionne la vrai puberté
Activité des noyaux à GnRH pendant l'enfance
1. L'activité des noyaux à GnRH se calme : les enfants ne peuvent pas être en activité sexuelle, ils doivent grandir et se construire
2. Le système gonadotrope est mis au repos
Activité des noyaux à GnRH à la puberté
1. Réveil du système
2. Redémarrage du générateur GnRH
Régulation de la GnRH pendant le cycle menstruel chez la femme
1. En phase folliculaire précoce les pics de GnRH sont plus fréquents
2. Ovulation : accélération mais on peut quand même ovuler sans cette accélération
3. Hauts pics de LH bien lents en phase lutéale (= sous l'influence de la progestérone)
Chez l'homme, pic de LH beaucoup plus lent que chez la femme
Activité des noyaux à GnRH pendant l'allaitement
1. Blocage de sécrétion de gonadotrophine : augmentation de prolactine, blocage de la LH, blocage de l'œstradiol et de la progestérone
2. Système anti-gonadotrope
3. Si on donne un agoniste D2 dirigé contre l'hyperprolactinémie, on a un freinage de la prolactine par la dopamine et un redémarrage du système
En cas d'hyperprolactinémie
Dépend de la kisspeptine +++ : elle est capable de faire repartir le système gonadotrope bloqué par la prolactine, et de faire redémarrer la sécrétion de GnRH
Hyperprolactinémie : plus d'ovulation
Prolactine + kisspeptines : ça redémarre
Axe gonadotrope
Régulation positive de l'axe gonadotrope par l'hypothalamus
L'activité différente au cours de la vie : enfance, puberté, etc.
Ce système dépend du stress : quand on est très stressé, quand on est malade ou qu'on a beaucoup maigri le système ne fonctionne pas
La reproduction dépend d'un état nutritionnel correct, pour démarrer la puberté il faut atteindre un certain poids
En cas de pathologie cardiaque ou après un marathon, on retrouve des taux faibles de testostérone
Feedback négatif
Les hormones sexuelles sur les cellules gonadotropes exercent un feedback négatif (de la progestérone, œstrogènes, testostérone, sauf dans le cas du pic d'œstrogène avant l'ovulation)
Ménopause = plus de sécrétion d'hormones mais FSH et LH augmentées
Insuffisance ovarienne (gonadotrophine élevée)
Inhibines
Peptides d'origine gonadique qui viennent limiter les secrétions de FSH