Chapitre 4 histoire

Cards (36)

  • Positivisme
    • Matérialiste, foi dans la science qui peut apporter réponse à tous les problèmes
  • Ahmed Riza, directeur du CUP, est le plus important introducteur du positivisme dans l'empire ottoman
  • Réformisme musulman
    Courant qui se revendique religieux, incarné par Djamal al-Din al-Afghani. Veut réformer et moderniser l'islam
  • Al-Afghani débat avec Ernest Renan sur le retard de l'empire ottoman, refusant de mettre cela sur le compte de l'islam
  • Les disciples d'al-Afghani, Mohammed Abdu et Rashid Rida, éditent la revue Al-Manar, grande revue du réformisme musulman
  • Socialisme
    Idéologie politique venue d'Europe, visant à améliorer les conditions de vie des plus pauvres par la redistribution des richesses
  • Le premier parti socialiste au Moyen-Orient est Poalei Tzion, créé en 1905 en Palestine
  • Ahmad Faris al-Shidyaq crée le néologisme "al-ishtiraqiyya" pour désigner le socialisme en arabe
  • Féminisme
    Se développe dans le sillage du réformisme musulman, questionnant la place de la femme dans la société islamique
  • Qasim Amin, disciple de Mohamad Abduh, plaide pour le progrès de la condition féminine musulmane
  • Nationalisme
    Idéologie qui prend la défense des intérêts d'une nation et revendique son droit à l'autodétermination
  • Arabisme
    Réalité culturelle, amour de l'appartenance à la culture arabe et prise de conscience d'être arabe
  • Le mouvement de nationalisme arabe est d'abord porté par des chrétiens, grâce à leur émancipation intellectuelle
  • Le tournant d'arabisme à nationalisme d'indépendance arabe se situe vers 1880 avec les placards de Beyrouth
  • Nationalisme turc
    Se développe à mesure que l'empire ottoman se réduit, témoignant d'un repli sur soi
  • Le nationalisme turc évolue rapidement vers un panturquisme, visant à réunir tous les peuples turcs
  • Congrès général arabe à Paris pour discuter de l'indépendance d'une nation arabe

    1913
  • Ils demandent au début des petites revendications, comme mettre l'arabe comme 2e langue nationale de l'empire ottoman
  • Placards de Beyrouth. Affiches dans toute la ville, première trace qu'on ait d'une revendication de nationalisme arabe donc c'est ici qu'on met à peu près le tournant d'arabisme à nationalisme d'indépendance arabe

    1880
  • Tout le monde ne revendique pas une indépendance mais des réformes. Ils revendiquent surtout un empire binational sur le modèle de l'empire austro-hongrois
  • Nationalisme turc
    Se développe à mesure que l'empire ottoman se réduit. Témoignage d'un repli sur soi dans un empire qui est en déclin territorial, qui fait que les Turcs en deviennent vite le cœur
  • L'essor des nationalismes au Moyen-Orient pousse les Turcs à également revendiquer un nationalisme turc
  • On va assez vite passer à un panturquisme : réunion de tous les peuples turcs. Voyant tous les peuples non-turcs quitter l'empire ottoman, il faut fonder un empire qui n'est que Turc. Vu comme un exutoire au dépend de l'empire ottoman
  • Le CUP va se convertir au nationalisme turc avec par exemple Enver Pasa et Ziya Gölkap. Ils emploient le principe de millet-i hakime (la communauté dominante), désignait historiquement les musulmans, celle qui n'avait pas de millet bashi. Or, les nationalistes turcs vont reprendre ce concept et l'associent aux Turcs, ce n'est plus une question de religion mais de langue, culture. S'inscrit dans le cadre de l'orientalisme ottoman
  • Sionisme
    Idéologie politique qui repose sur 3 critères : 1. Le judaïsme est une nationalité, et pas seulement une confession religieuse. 2. Puisque le judaïsme est une nationalité, les Juifs ont le droit à un état, juif en l'occurrence. 3. Cet état doit être installé en Palestine à Sion (partie de la Palestine, qui la définit en entière)
  • Pourquoi Palestine ? Là où est Jérusalem. Pendant l'Antiquité, il y avait un état juif en Palestine, détruit à plusieurs reprises par les Romains. Très durement réprimés par les Romains car se défendaient ; beaucoup de juifs palestiniens sont parties en diaspora. Logique pour le sionisme que l'état juif soit installé en Palestine. Dans cette logique, ce n'est pas le juif le colon car vient juste retrouver leur terre « nous ne venons pas en Palestine, nous y revenons »
  • Théodor Herzl
    Journaliste austro-hongrois juif, inventeur du sionisme
  • Le sionisme implique un bouleversement du Moyen-Orient et de l'Europe
  • En Europe de l'Est, les juifs sont obligés de vivre dans des zones spéciales, des zones de résidence, les shtetl (=bidons villes), régulièrement des pogroms de juifs donc objets de violence par d'autres. Pas une situation très viable. En Europe de l'Ouest, depuis la Révolution française, la France a donné la nationalité française aux juifs donc les considérant comme des citoyens comme les autres. Autres pays ont suivi. Ils s'assimilent, deviennent des citoyens comme tous les autres. On ne les considère donc pas comme un peuple mais une religion. Mais, malgré cela, toujours des poussées d'antisémitisme très fortes (affaire Dreyfus par exemple). Soit vivre dans persécution soit dans l'assimilation (qui n'empêche pas les persécutions et qui mène à terme à l'abandon progressif de sa judaïté). Volonté d'échapper à cet étau, d'où la création du sionisme
  • Le livre qui théorise le sionisme est publié en 1896 : der Juden statt, l'état des Juifs. Par Théodor Herzl
  • Tout un courant sioniste qui se structure en Europe avec des congrès par ex comme le premier en Suisse en 1897. L'idéal pour TH c'est de le faire diplomatiquement donc demande à Abdhülhamid II ce projet de venir s'installer alors qu'il est très pro islam donc non. Va demander aux Européens qui ne veulent pas trop se mouiller. Ne sont pas fermés au projet
  • A côté de Herzl, autres sionistes qui sont des sionistes de l'action qui ne voient pas pourquoi demander l'accord et veulent se rendre directement sur place. 1880s dizaines de milliers de juifs de l'Europe de l'Est surtout se rendent sur place et forment une communauté juive là-bas (pas un état quand même) sont donc sujets de l'empire ottoman. On appelle ça le Yishouv car ce n'est pas encore un état à proprement parlé. Vont acheter des terres grâce aux quelques aides de riches juifs européens de l'Ouest (solidarité de communauté juive)
  • 1880 : 25k juifs en Palestine. 1908 : 80k, soit 10% de la population de la Palestine
  • Commence à éclater des tensions entre les arabes et les juifs en Palestine car les juifs sont de plus en plus nombreux et ont de plus en plus de terres
  • Débat de savoir si l'état juif doit être fondé en Palestine ou pas. Sinon, tout le monde dans le mouvement sioniste est pour la création de cet état
  • Antisémitisme
    Plutôt qu'antijudaïsme car sémitique s'attaque à la nationalité, à l'appartenance communautaire plutôt qu'à la religion. Ce n'est pas une opposition au judaïsme en tant que croyance. Nazisme antisémite par exemple