Orga. et développement h. en E.

• Psychologie Organisationnelle


  Étude des conduites humaines de productions d'un bien ou de mise en œuvre d'un service, développées dans le cadre d'une organisation marchande ou non marchande
• Psychologie du Travail et des Organisations (PTO)

  • Analyse des conditions de travail et évaluation des individus
  • Étude des différences individuelles et de leur prise en compte au niveau pratique (recrutement)
• Évolution historique de la PTO

  1. Fin du 19e siècle : analyse des conditions de travail et évaluation des individus

  2. 1ère guerre mondiale : développement d'outils d'évaluation des aptitudes

  3. Entre les deux guerres : importance des relations interpersonnelles et des phénomènes de groupe, adaptation de la machine à l'homme
• Travail


  Activité consistant à mobiliser de l'énergie pour produire un bien ou délivrer des services, et qui est contrainte par un cadre social et technique
• Caractéristiques du travail


  • Activité obligée car il fournit des ressources nécessaires pour vivre
  • Activité se déroulant dans un cadre social qui pèse sur l'individu
  • Obligation sociale porteuse de contraintes morales et affectives
• Évolution historique de la représentation du travail
• Jahoda sur les fonctions latentes du travail

  • Structure la temporalité des individus
  • Permet les contacts sociaux en dehors de la famille
  • Insère l'individu dans le collectif et l'intègre dans la société
  • Définit le statut social de l'individu et contribue à la définition de son identité
  • Constitue une source d'activités
• Crise des motivations et chute de la valeur travail à partir des années 1980
• Centralité relative du travail

  Comparaison attribuée au travail par rapport à l'importance attribuée aux autres domaines de vie
• Centralité absolue du travail

  Importance du travail en soi
• Diminution de la centralité du travail due à l'investissement des individus dans d'autres domaines de vie et aux changements dans la relation entre l'individu et l'organisation
• Changement de contexte


  • Mondialisation de l'économie
  • Développement technologique
  • Passage à une société post-industrielle
• Mondialisation de l'économie


  1. Développement des nouvelles technologies et des transports internationaux

  2. Accords du GATT et création de l'OMC

  3. Déréglementation des marchés financiers
• Mondialisation de l'économie


  Exacerbation de la concurrence pour les entreprises, priorité de réduire les coûts, externalisation, délocalisation, recherche de flexibilité
• Les entreprises des différents pays ont dû faire face à une exacerbation de la concurrence
• Dans ces conditions, le souci de réduire les coûts est devenu une priorité de gestion
• Externalisation de plusieurs fonctions

  1. Comptabilités

  2. Informatique

  3. Sécurité

  4. Restauration
• Les soucis de se positionner sur un marché à forte croissance, de rechercher l'accès aisé aux matières premières ou d'employer une main-d'œuvre moins chère se traduiront par des délocalisations
• Recherche de flexibilité au niveau de l'emploi

  1. Fluctuation de l'effectif en faisant appel à l'intérim ou en embauchant sur des contrats courts

  2. Externalisation de certaines activités par la sous-traitance

  3. Redéploiement du personnel dans les situations de polyvalence

  4. Modification de la durée du travail
• Le développement de la production en flux tendus permet une réduction des stocks et une plus grande réactivité (réduction des délais de livraison, meilleure adaptation à la demande)
• Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC ou TIC)

  Elles ont d'abord été mises au service de l'automatisation des processus de production (année 1970), avant de transformer considérablement l'ensemble des organisations et des pratiques professionnelles
• 71.1% des salariés utilisaient l'informatique en 2013, contre 59.6% en 2005 et 50.9 en 1998. Ce pourcentage passe à 79% en 2019
• Développements technologiques touchant la robotique et accompagnant les progrès de l'intelligence artificielle
• Société post-industrielle


  Société dans laquelle plus de la moitié des salariés travaillent dans le secteur des services : le secteur tertiaire
• Secteurs économiques


  • Secteur primaire (agriculture et mines)
  • Secteur secondaire (construction et industrie)
  • Secteur tertiaire (services)
• En France, en 1994, il y avait 4,8% des salariés intégrés dans le secteur primaire, 19,3% dans le secteur secondaire, 75,9% dans le tertiaire. En 2014, on avait 2,8% dans le secteur primaire, 17,6% dans le secteur secondaire, 79,6% dans le tertiaire
• Secteur tertiaire


  Besoin d'une main-d'œuvre beaucoup plus qualifiée et se caractérise par une prédominance du "relationnel"
• En 1990, 60% des salariés choisissaient leurs méthodes de travail, le pourcentage passe à 70% en 2000
• L'autonomie s'est fait accrue en 1990 et 1995 pour rester ensuite stable jusqu'en 2000
• Facteurs explicatifs de l'augmentation de l'autonomie

  • Amélioration de la qualification des salariés
  • Développement des nouvelles technologies
  • Politiques de gestion des ressources humaines
• L'autonomie accompagne les mutations du travail qui amènent le salarié à se confronter à l'aléatoire et à l'imprévu (respect des délais, pannes, réclamations des clients)
• En 2005, 40,6% des salariés ne pouvaient pas prendre l'initiative d'interrompre leur travail, ce pourcentage passe à 30,2% en 2013
• En 2005, 41,7% des salariés devaient appliquer strictement les consignes de la hiérarchie, contre 33,4 % en 2013
• Formes d'intensification du travail

  • Augmentation de la production à effectif constant
  • Pressions de l'urgence dans le traitement de dysfonctionnements
  • Cumul de contraintes contradictoires
  • Contraintes marchandes liées aux exigences de la clientèle
  • Contraintes liées à la relation aux collègues ou à la hiérarchie, ou imposées par les machines
• En 1984, 30% des salariés ressentaient des contraintes de délai et 28% des contraintes marchandes. En 1998, 61% des salariés subissent des contraintes de délai et 59% des contraintes marchandes
• En 2013, 35,3% des salariés travaillent à un rythme imposé par un contrôle ou un suivi informatique, ils étaient 24,7% en 2005. En 2016, ce pourcentage est de 35,2%
• Entre 2005 et 2015, on n'a pas assisté à une réduction de l'intensité du travail au niveau européen
• Indicateurs de stabilisation de l'intensification du travail entre 2005 et 2015

  • 35% des salariés indiquaient en 2005 qu'ils travaillaient sous forte pression temporelle, le pourcentage passe à 34% en 2015
  • 12% des salariés notaient qu'ils disposaient d'assez de temps pour réaliser leur tâche en 2005, ils ne sont plus que 10% en 2015
  • 15% des salariés indiquaient en 2005 qu'ils pouvaient être interrompus en cours d'exécution de leur travail, le pourcentage passe à 17% en 2015
• Le travail est devenu plus abstrait avec la multiplication d'interfaces, dispositifs logiciels et matériels assurant l'échange d'informations entre le salarié et l'ordinateur
• Le thème de la précarité de l'emploi s'est imposé à la fin des années 1970