Rimbaud

Cards (13)

  • Première tentative de recueil

    Naissance d'un poète
  • Le recueil rassemble des poèmes écrits à 16 ans, comme « Le Bateau ivre » ou « Mauvais Sang », mais ne contient pas les poèmes les plus révolutionnaires, qui seront écrits après 1871
  • Cahiers de Douai
    Sa première tentative de recueil, tentative fragile et libre, ébauchée puis abandonnée, « fixée dans son inachèvement »
  • Le recueil des Cahiers de Douai permet de découvrir ce qui fait l'essence de la poésie de Rimbaud
  • Les poèmes sont soigneusement recopiés dans des cahiers d'écolier, prêts à être proposés aux auteurs qu'admire Rimbaud, mais l'ensemble n'est pas pour autant achevé: des ratures subsistent, des hésitations, des doutes
  • Intérêt du recueil
    Ce tremblement permet de comprendre la genèse d'une trajectoire
  • On peut y lire l'audace et l'élan d'un jeune poète mais aussi son admiration pour les poètes « phares » de son temps et l'influence qu'exercent sur lui les courants littéraires de son époque, avec lesquels il n'a pas encore rompu
  • Ces poèmes composés en 1870 ne sont pas encore ceux qui révolutionneront la poésie : Rimbaud n'a pas encore écrit les lettres dites « du voyant » (qui datent de 1871) ni ses deux recueils majeurs: Une Saison en enfer (1873) et Illuminations (1875, publié en 1886)
  • Malgré tout, les poèmes des Cahiers de Douai tirent leur puissance poétique de l'émergence à laquelle ils permettent d'assister
  • Le jeune poète saisit déjà qu'il faut être libre pour créer et créer pour être libre. Dès le départ de son aventure, il mesure que l'émancipation morale, politique ou poétique ne peut s'accomplir que par un travail de subversion de la langue et de polyphonie qui mélange la langue des autres et la sienne propre
  • Avant Douai
    1. Rimbaud écrit des poèmes isolés
    2. Il envoie des poèmes à Théodore de Banville et Izambard
  • À Douai
    1. Il rassemble ses poèmes en un cahier
    2. Il écrit de nouveaux poèmes
    3. Il fait connaissance avec Paul Demeny
  • Le 10 octobre 1871, Rimbaud écrit à Paul Demeny en lui demandant de brûler ses textes. Demeny ne brûle pas les poèmes et les vend à Rodolphe Darzens