La politique

• Polis


  Sciences des affaires de la cité
• La cité est artificielle


  Hobbes : La nature est meilleure et contient tout ce dont les hommes ont besoin. Le passage à l'état social -> un homme doit prouver qu'il est plus fort que les autres. Hobbes supporte la tyrannie. La force est le fondement du droit.
• La cité est artificielle


  Rousseau : Dans la nature, tout le monde est solitaire. D'après lui, les hommes sont bons, et passent à l'état social pour résister aux forces destructrices. Le régime idéal est la démocratie (régime de la souveraineté populaire : gouvernement du peuple par le peuple). Or la démocratie joue sur le nombre et non la vérité.
• La cité est naturelle

  Aristote : L'homme est fait pour vivre en société, l'homme n'est homme que parmi les hommes. Complémentarité en société, les lois les protègent et ils travaillent ensemble.
• Nation


  Société politique formée d'une communauté. Possession en commun d'un héritage et volonté de vivre ensemble pour continuer ce capital. Jouit d'un territoire propre et d'une indépendance politique, elle constitue une patrie.
• Société


  Semblable à une communauté, l'utilitarisme et l'économie sont au premier plan. La société est idéale pour l'homme, les hommes ne doivent donc s'en séparer. Mais il ne faut pas mettre la société au-dessus des individus, au risque de les déposséder de leur humanité / individualité.
• État


  Système d'institutions organisées en vue de l'action propre à assurer le bien commun de tous.
• Politique + morale = 1

  Platon : Les gouvernements seront bons lorsqu'ils seront sages, philosophes. (Élite aristo) + état providence
• Politique ≠ morale


  Machiavel : La morale c'est que pour les relations privées. On peut mentir, donc si la politique ne repose que sur la morale, c'est bancal.
• Gouverner


  Faire la loi : pouvoir législatif. Contrôler : pouvoir judiciaire. Imposer : pouvoir exécutif.
• Devoir d'obéissance


  La première fonction du pouvoir d'assurer l'ordre publique, condition de toute vie sociale (Platon), toute liberté (Rousseau), tout progrès (Hegel). Aussi le pouvoir est-il une autorité à laquelle il faut obéir.
• Devoir de résistance


  Le pouvoir tend toujours à l'abus (Locke), c'est-à-dire qu'il tend toujours à imposer aux citoyens plus que nécessaire. Il y a en effet une ivresse du pouvoir chez ceux qui gouvernent qui les rend incapables de mesure. Et il y a chez les gouvernés une tendance à admirer les chefs, qui en fait une proie facile pour la tyrannie (Locke)
• Exercice de la vigilance


  L'important n'est donc pas, pour le citoyen, de changer de maîtres en substituant un pouvoir à un autre pouvoir, mais d'exercer sur tout pouvoir un contrôle vigilant. La liberté de pensée et la liberté d'expression apparaissent ainsi comme le fondement de toutes les libertés politiques, et l'arme la plus efficace dont dispose le citoyen pour se défendre contre les abus auxquels tendent toujours les pouvoirs.