Les énergies mises en jeu au niveau du noyau sont beaucoup plus élevées qu’à l’échelle de l’atome, car la masse des nucléons composant le noyau est beaucoup plus élevée que celle de l’électron.
Seul une partie de l’énergie de liaison est libérée lors de la fission, et le reste de l’énergie permet d’assurer la cohésion des noyaux de Krypton et de Baryum.
La couche k de l’hydrogène étant à 0.53 Å du noyau, si on représente le noyau comme une bille de 1cm de diamètre, la couche k sera à 100m de distance de celui-ci (en gardant les proportions).
Existence d’une relation entre la masse d’une particule au repos et l’énergie, énoncée par Einstein dans sa théorie de la relativité restreinte (1905).
Lors de certains cours comme celui de l’imagerie médicale et la radiobiologie, il sera nécessaire de prendre en considération la concentration en nucléon, la masse des noyaux et son équivalent énergétique.
Pour passer de l’une à l’autre, il suffit de multiplier la masse (en g) d’une particule par N pour obtenir des u.m.a., ou de diviser la masse d’une particule exprimée en u.m.a par N pour obtenir des grammes.
L’unité de masse atomique (u.m.a.) est définie de manière arbitraire de sorte que l’atome de carbone 12 (carbone stable) ait une masse exactement égale à 12 u.m.a.
Pour un noyau lourd tel que l’uranium 235, il faut une énergie considérable pour assurer la cohésion des nucléons qui représente l’équivalent de 2 nucléons.
L’énergie de liaison nucléaire est notée B (à ne pas confondre avec l’énergie de liaison de l’électron W) et dépend de Z, du nombre de neutrons et de la masse totale du noyau A.