La mentalité vis-à-vis de la wilderness va évoluer, notamment grâce à R. W. Emerson et H. W. Thoreau (2 écrivains).
La nature devient le témoignage culturelle et historique de l'identitécollective nord-américaine => il faut la protéger.
Parallèlement au XIXème siècle, la population éduquée des ville développe un nouveau rapport à la nature : il y a un besoin de conserver un contact avec la nature et notamment d'un point de vue récréatif et éducatif. => idée de préservation de l'environnement.
1er parc naturel crée en 1864 : Yosemite.
Cette préoccupation se fait en même temps que la fin de la conquête de l'ouest, qui fait prendre conscience que les ressources sont épuisables. Ce qui rend donc la nature fragile, à préserver de l'activité humaine.
Parallèlement création de grandsaxesroutiers.
2 courants :
Préservation (John Muir) : préserver la nature de l'influence humaine : on ne construit rien dedans, on ne touche pas à la nature
1872 : Yellowstone (1er parc national ; vaste région volcanique) => mettre en valeur des paysages exceptionnelles, préservés de l'action humaine et transmis aux générations futurs.
Le XIXème siècle marque le début d'une économie de conservation basée sur une sanctuarisation de l'environnement => déplacement des populations Amérindiennes.
Cette logique s'est étendue aux Etats-Unis (61 parcs nationaux gérés par le National Parc Service (NPS) => 2,2% du territoire. 400 millions de visiteurs par an).
Cette logique s'accompagne de l'agriculture productiviste/ agrobusiness (extension des champs) et d'une civilisation automobile => étalement urbain + pollution de l'air + demande accrue en ressources.