risques d'origines humaines ( industriels et technologique ) :
industries, stockage ou transport de matières dangereuses --> peuvent provoquer de la pollution, des explosions, des incendies, des fuites ou des marées noires ( Erika 1999)
risque nucléaire ( ex : Tchernobyl 1986, Fukushima 2011)
risque sanitaires :
épidémies --> favorisées par la mondialisation ( ex : transport aérien )
exemple : virus Ebola 2014-2015
le changement climatique ( ou risque global ) accentue certains aléas naturels, comme les cy
Les sociétés humaines sont soumises à de nombreux risques que l'être humain a toujours tenté de contrôler.
Certains risques sont d'origine naturelle et liés à des aléas, d'autres proviennent des activités humaines et sont liés au développement scientifique et industriel de nos sociétés.
L'exposition aux risques augmente en raison de la concentration des hommes et des activités autour des villes, des vallées fluviales et des littoraux, certaines actions humaines aggravent les risques.
La vulnérabilité est très inégale selon les territoires, les sociétés et dépend du niveau de développement, elle est très forte dans les pays en développement.
Les catastrophes sont d'abord humaines et humanitaires, les catastrophes font ainsi six fois plus de décès dans les pays les plus pauvres que dans les pays les plus riches.
Dans un contexte d'inégalités Nord - Sud, une solidarité des pays riches et la mise en place de politiques efficaces de prévention et de gestion des risques sont essentielles pour le XXIe siècle.
Résilience : capacité d'un individu, d'une société à s'adapter après une forte perturbation.
Catastrophe : réalisation d'un risque d'origine naturelle ou humaine, dont les effets sont dévastateurs, entraînant des dégâts matériels et/ou humains.
Vulnérabilité : degré de fragilité d’une société face aux risques, elle varie selon leur préparation et leur capacité à y faire face.
Risque global : regroupe les phénomènes qui peuvent toucher toute la planète et avoir des effets à long terme, ex : changement climatique global, pollutions, pandémies.
À l'échelle mondiale, une gestion commune tente d'atténuer les risques du changement climatique.
Pour certains risques transnationaux, il est même nécessaire d'avoir une gestion mondiale, comme les normes internationales de s centrales nucléaires.
Aléa : événement d'origine naturelle, technologique ou sanitaire qui a une probabilité plus ou moins forte de survenir.
La gestion des risques reste délicate et inégale, les pays du Sud sont particulièrement vulnérables car ils ne disposent souvent que de moyens limités pour prévenir les risques et affronter les catastrophes une fois survenues.
Prévention : ensemble de mesures visant à réduire les vulnérabilités d’une société (ex : aménagement, plans d'information et de secours).
Culture du risque : c'est l'ensemble des mesures, notamment éducatives, visant à transmettre au sein d'une société la mémoire du risque et les réactions à adopter.
Le temps de la reconstruction peut être l'occasion de mettre en place des aménagements plus durables afin d'améliorer la résilience future.
Dans les pays du Nord, les pertes sont essentiellement économiques.
En amont, développer la prévision et la prévention est une des réponses aux risques.
Les dispositifs de gestion de crise s’emploient à répondre à l'urgence, à sauver les vies et accompagner les victimes.
Une catastrophe peut aussi donner naissance à de nouveaux risques : exemple à Haïti le séisme de 2010 a détruit le réseau d'adduction d'eau et d'évacuation des déchets ; la dégradation de l'hygiène a alors en retour provoqué une épidémie de choléra qui a fait plusieurs milliers de morts.
Entre 1995 et 2014, les pays du Sud ont subi un quart des catastrophes naturelles mais totalisé les neuf dixièmes des pertes humaines.
Les sociétés investissent dans la gestion des risques : surveillance des aléas, normes parasismiques, secours planifiés et efficaces…
En cas de crises, l’aide humanitaire internationale y est souvent indispensable.
Des dispositifs efficaces de prévention et de gestion des risques limitent le nombre des victimes.
La volonté politique manque parfois en raison de la puissance des intérêts économiques.
La prévision de nombreux aléas est possible par des moyens techniques : surveillance des volcans, satellite pour suivre la trajectoire des cyclones et leur intensité.
Les pays du Sud, malgré des progrès constatés, souffrent d'une insuffisance du dispositif de prévention et de gestion des crises.
La prévention doit permettre de réduire la vulnérabilité.
L’industrialisation des pays émergents du Sud accroît les risques technologiques du fait de normes de protection moins strictes.