etique et périnatatlité

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  • avancées scientifiques et technologiques, notamment à propos du développement embryonnaire.
  • on peut désormais séquencer le génome de quelqu’un aisément et avoir accès à toutes ses mutations.
  • évolution du concept de relation soignant-soigné.
  • « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »
    Rabelais, Pantagruel
  • Les théories éthiques proposent des approches qui s’appliquent à la réflexion et à la résolution de problèmes moraux, et permettent de guider nos décisions à propos de ce qu’il est bon ou mauvais de faire ou ne pas faire.
  • L’éthique est une discipline théorique mais également pratique.
  • l'ethique s’applique à une personne particulière dans un contexte particulier.
  • l'ethiQUE est toujours contextualisée et à la confluence de plusieurs disciplines (philosophie, droit, médecine).
  • bioéthique est une réflexion morale qui s’appuie sur des suggestions de normes ou de règles de conduite (individuelles ou collectives) par rapport aux nouvelles connaissances et questions posées dans différents domaines.
  • L’enjeu de la bioéthique est de répondre à ces questions de manière à respecter la dignité humaine.
  • On a 4 principes fondamentaux de l'ethique biomédicale qui proviennent de beauchamp et childress (1983) : Autonomie + non malfaisance + bienfaisance + justice
  • Autonomie : tout individu capable et compétent, est libre de déterminer et d’agir selon une décision établie par lui et lui seul.
  • le principe d' autonomie reconnaît que chacun devrait être en mesure de décider de sa destinée et de réaliser ses choix personnels, aussi longtemps que cela n’interfère pas avec la liberté des autres.
  • Le respect du principe d'autonomie justifie l’information (loyale, claire et appropriée) au patient et son consentement au soin (libre et éclairé). Il existe cependant des cas d’autonomie limitée
  • Non-malfaisance « Primum non nocere » (= d’abord ne pas nuire ) :
    Il faut agir de telle sorte que nos actions préviennent ou évitent la douleur ou la souffrance aux autres. Cela implique l’abstention d’une action pouvant causer du mal.
  • Bienfaisance :
    Le soignant a le devoir d’agir dans le but non seulement de protéger ses patients de la douleur (principe négatif), mais aussi de produire du bien ou un bénéfice (principe positif).
  • Le principe de justice est fondé sur la notion d’équité (être équitable).
  • les 4 principes éthiques fondamentaux guident le Code de déontologie médicale et nos lois.
  • principes proposés dans la déclaration de bracelone ( november 1998): Autonomie + dignité + intégrité + vulnérabilité
  • L’autonomie des jeunes enfants, des personnes dans le coma ou handicapées mentales doit être articulée à la responsabilité que nous impose leur vulnérabilité spécifique.
  • La dignité est assez difficile à définir. C’est la propriété selon laquelle les êtres possèdent un statut moral. Différentes conceptions de la dignité s’affrontent dans la culture européenne. C’est la seule chose que l’on ne peut enlever à un être humain. « Les personnes ont une dignité, les choses ont un prix »
  • Le respect pour l’intégrité est un respect pour le droit subjectif et en particulier pour la perception singulière de chaque patient vis-à-vis de sa maladie et de la pertinence des soins qui lui sont proposés.
  • La vulnérabilité est une manière de reconnaître la finitude et la fragilité de l’existence humaine.
  • Les vulnérables sont ceux pour qui les principes d’autonomie, de dignité ou d’intégrité sont à même d’être menacés.
  • vulnérabilité : Il existe un devoir d’assistance envers ceux qui sont incapables de réaliser leur potentiel humain.
  • La vulnérabilité est une notion très importante en santé car le patient est vulnérable psychologiquement et au niveau corporel.
  • Lorsque l’on s’interroge sur l’éthique en médecine, on peut se poser plusieurs questions concernant l’action soignante, notamment sur sa finalité, les normes du soin et les qualités du soignant.
  • Lorsqu’il y a un dilemme éthique, c’est qu’il y a un conflit entre différents principes éthiques. On ne peut généralement pas faire de choix, donc on articule ces différents principes pour trouver la solution la plus adaptée.
  • La périnatalité est un champ de la bioéthique entre la conception et la naissance, qui concerne notamment les questions d’assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA), de diagnostic pré-implantatoire, de diagnostic prénatal......
  • Les questionnements éthiques dans ce domaine concernent tout le monde (professionnels de santé, juristes, pouvoirs publics, ensemble des citoyens). Nous sommes tous à un moment ou un autre concernés par ces questions, que ce soit directement ou indirectement.
  • Il est très important d’analyser sans juger.
  • Les circonstances sont variables, le diagnostic prénatal peut être délibéré, orienté, ou non.
    Non orienté : suivi normal de grossesse + Délibéré, orienté : exploitation de marqueurs sériques pour dépister une trisomie 21
    ou dans le cas d’une maladie génétique familiale connue ou d’une affection maternelle pouvant retentir sur le fœtus
  • voir le tableau d'examens de grossesse sur le drive
  • L’amniocentèse consiste en un prélèvement de liquide amniotique contenant des cellules desquamées qui proviennent du fœtus. On peut ainsi faire des analyses révélant le génome du fœtus.
  • La ponction de sang fœtale réalisée à partir de 18 SA comporte un risque d’avortement iatrogène.
  • Le prélèvement maternel est un examen très peu invasif qui consiste à prélever le sang de la mère pour avoir des informations sur le fœtus à partir de l’ADN libre circulant. On parle bien d’analyses génétiques portant sur le fœtus et non sur la mère
  • L’information de la femme enceinte a une place très importante dans le contexte de ces examens. En effet, ce sont les parents qui décideront in fine de ce qu’ils feront du résultat de ce test, dans le cadre de la loi et en vertu du principe d’autonomie qu’il faut absolument respecter.
  • Information – article 35 du Code de déontologie médicale :
    « Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille, une information
    loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose. Tout
    au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et
    veille à leur compréhension. »
  • Il convient de définir dès le départ la finalité du diagnostic prénatal et les conséquences engendrées par cette recherche.
  • Les questions abordées avec les parents concernent le degré
    de certitude du test, les possibilités de traitement, les chances de guérison, l’éventualité d’une IVG, etc.