histoire de la psychiatrie

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  • Née à la fin du 18 ème au début du 19eme siècle (1801) grâce à Philippe pinel
  • La psychiatrie est une branche de la médecine
  • On doit comprendre, protéger et soigner
  • Comprendre l'origine de la folie (philosophie et médecine)
  • Protéger le malade et la société
  • Soigner par des procédés corporels /biologique et moraux /psychologique
  • Il n'y a pas de psychiatrie antique à proprement parler
  • Comprendre (antiquité grec-romaine) La théorie des humeurs mise 3n évidence par Hippocrate (-400ans av jc) s'appuie sur le fait que la santé resulte de l'équilibre en quantité entre les 4 humeurs (sang, lymphe, bile noire et bile jaune) et leurs qualité (chaud, froid, humide, sec)
  • hippocrate décrit quatre tableaux thérapeutiques résultant des déséquilibres : la frénésie, la léthargie, la manie et la mélancolie (ancêtre des maladies psychiques).
  • comprendre (antiquité greco-romaine ) : Galien est un médecin grec (150 après JC) qui va exercer à Rome et mettre en évidence les 4 tempéraments (sanguin, phlegmatique, colérique et mélancolique) en
    s’inspirant d’Hippocrate.
  • comprendre ( antiquité greco-romaine ) : La théorie des passions de l’âme est née grâce à Aristote (350 avant JC). Selon lui la folie est une exagération en intensité et en durée des passions de l’âme + La séparation entre normal et pathologique serait donc très faible
  • protéger ( antiquité greco-romaine ) : Pour protéger les biens et le statut des personnes, il existe des notions juridiques de tutelle (l’individu étant incapable d’exécuter certaines actions), d’incapacité et d’irresponsabilité.
  • soigner ( antiquité greco-romaine ) : Les soins sont prodigués avec des thérapeutiques naturelles (plantes), visant à corriger les déséquilibres/désordres humoraux, ou des conseils de vie et de
    modération des mœurs ===> C’est l’ancêtre de la psychothérapie.
  • l'époque de l'antiquité gréco-romaine : est marquée par une finesse d’observation des signes cliniques qui permet d’individualiser de grands symptômes (manie) et donc de commencer à classer les maladies (4 classes par Hippocrate : manie, mélancolie, frénésie,
    léthargie). La science (Hippocrate) et la philosophie (Aristote) proposent une autre manière de comprendre les maladies mentales que par la magie ou la religion.
  • comprendre ( moyen-age ) : Avicenne, un médecin perse. C’est le premier à faire le lien entre la présence d’une lésion et le dysfonctionnement d’une fonction : lien anatomo-physiologique.
  • comprendre ( Moyen-age ) : avicenne établit la première rencontre entre la psychologie et la physiologie grâce à sa théorie des cinq sens internes : le sens commun, l’imagination, le jugement, la mémoire et
    le raisonnement dont le siège se situe dans les trois ventricules cérébraux (cela constitue la 1ère fois que l’on associe à la folie une anomalie lésionnelle cérébrale).
  • comprendre ( moyen-age ) : La théologie de Saint Thomas d’Aquin au 13ème siècle définit la maladie mentale comme le résultat de la perte de raison qui prend deux noms selon son origine :
    -Privation absolue de raison par la maladie : amentia -> traitement, l’individu est privé de sa raison par la maladie.
    -Abandon à la passion d’origine volontaire provoquant une perte de raison d’origine volontaire : insania -> punition,un péché.
  • moyen-age : La folie devient une faute, le fou qui était un malade à soigner devient un coupable à punir. C’est une conception démonologique.
  • protéger : Dans le discours juridique du Moyen-Age, l’aliénation mentale est un trouble du comportement social dont il faut se prémunir.
  • protéger : Au début du Moyen-Âge, le fou est représenté par ses proches ou un tuteur pour la gestion des biens et des actes de la vie civile, la subsistance et la garde. Les aliénés sans famille, très fréquent à l’époque, sont exclus et incarcérés dans des enceintes fortifiées : les « tours des fous ».
  • protéger : Au 13ème siècle, des institutions charitables d’accueil ou Hôtel-Dieu sont créées à l’initiative des autorités ecclésiastiques ou de laïcs, mais sans aucune intention thérapeutique, seulement de les regrouper.
  • les institutions charitables d'acceuil organise pour 1ère fois
    le regroupement de ces personnes, toujours dans un but de les séparer de la vie civile.
  • Courant 14ème siècle, les fous occupent des asiles spécifiques, notamment en Angleterre et en Allemagne, où ils sont accueillis en tant qu’exclus.
  • Soigner ( moyen-age ) : il se met en place une persécution. La folie
    étant considérée comme une faute (insania), on met en place des procès en sorcellerie avec le recours au bûcher pour répondre de leurs fautes
  • Moyen-Age, la relation est étroite entre la conception folie/maladie et folie/faute et il règne une confusion entre désordre maladif et moral. Néanmoins, le regroupement marque un début de prise en charge et d’institutionnalisation.
  • comprendre ( de la renaissance au siécle de lumiére ) : un nouveau courant : l’Humanisme.
  • comprendre ( de la renaissance au siécle de lumiére ) : Erasme écrit « Éloge de la folie » et décrit une proximité entre la folie et le génie. Il
    fait de la folie une valeur créatrice et vitale, et un instrument qui permet de comprendre le fonctionnement de l’être humain,Toutefois, la théorie démonologique perdure et les procès en sorcellerie se poursuivent.
  • comprendre (De la Renaissance au siècle des Lumières ) : Vésale et Sylvius font progresser l’anatomie mais cela ne permet pas une meilleure compréhension de la folie, la théorie des humeurs restant à la base de la psychiatrie.
  • Grâce à Descartes, le siècle des Lumières précise la séparation du corps et de l’âme, qui seraient en interaction par la glande pinéale (qui serait le lieu d’interaction corps/âme, et la localisation cérébrale de la folie).
  • Pour la pensée médicale, le corps est une machine qui obéit à des lois. La théorie des humeurs est maintenue.
  • Jean-Jacques Rousseau et John Nash démontrant que la maladie mentale ne résume pas la personne
  • Protéger
    Le regroupement entamé à la fin du Moyen-Âge se poursuit ; les individus sont en marge de l’ordre social, économique et moral.
  • En 1656, l’édit royal de Louis XIV,
    dénoncé par Foucault comme l’édit du grand renfermement, crée l’Hôpital Général de Paris (Bicêtre pour les hommes et la Salpêtrière pour les femmes) qui regroupe tous les exclus de la ville
  • en 1656 on observe des avancées en termes d’observation et de classification des troubles.
  • Soigner :
    A la fin du 18ème siècle, les thérapeutiques reposent sur la théorie des humeurs : évacuants (purgatifs, vomitifs, saignées), irritants (ventouses, frictions, cataplasmes), calmants (opium, belladone) et tonifiants (gentiane, absinthe). C’est le début de la pharmacopée.
  • Louis XVI met en place la circulaire de 1785 qui donne à l’asile un caractère thérapeutique pour la 1ère fois dans l’histoire de la psychiatrie, avec des soins spécifiques et une répartition en départements selon la nosographie de l’époque. C’est le début de l’asile thérapeutique
  • Révolution française et naissance de la psychiatrie au
    début du 19ème siècle :
    Le mouvement des philosophes et des encyclopédistes (Diderot, Rousseau, Kant) met l’accent sur les notions de liberté et de personne autonome et souveraine. Ceci constitue l’origine de l’émergence de la psychiatrie.
  • C’est sur ces fondements philosophiques (les notions de liberté et de personne autonome et souveraine.) que Pinel (1745-1826) met en place la psychiatrie en France. Avec son infirmier-chef Pussin, « ils libèrent les aliénés de leurs chaînes » en 1793 et s’efforce de supprimer la dimension carcérale des asiles.
  • En 1801, il publie le Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale où il décrit des causes physiques et morales à la folie. Ce traité est le traité fondateur de la psychiatrie, il repose toujours sur les théories d’Hippocrate et d’Aristote.
  • Pinel permet une révolution car il considère l’aliéné comme un sujet en continuité avec le sujet normal.