Environement

Cards (56)

  • Tout est une question de dose.
    Ce type d’idée est tenu de l’Antiquité avec le phamakon.
  • Une même chose va pouvoir produire un bon effet et aussi un mauvais en fonction de la dose.
  • Paracelse : « Tout substance est un poison... la dose adéquate fait la différence entre un poison et un remède ».
  • Danger :
    o Potentiel de causer un effet néfaste
    o Intrinsèque à un agent
    o Pas de maitrise possible (suppression)
  • Risque :
    o Probabilité de survenue d’un effet néfaste
    o Déterminé par les conditions (dose, protection, susceptibilité, ...)
    o Maîtrise possible (prévention)
  • Le risque correspond au danger d’exposition.
  • L’évaluation des risques se décompose en quatre phase : L’identification des dangers+L’étude de la relation dose-effet+L’évaluation des expositions+La caractérisation des risques
  • le paracétamol à une relation dose-effet linéaire sans seuil (la moindre prise entraine un effet) sur les hépatocytes (pour le paracétamol l’effet délétère est très faible par rapport au bénéfice
    lors de faible administration).
  • le principal des données vient simplement d’une observation
    épidémiologique sur plusieurs années
  • La première définition technique anglo-saxonne de l’environnement dans les années 1920 : conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur tous les organismes vivants et les activités humaines.
  • Aujourd’hui l’environnement se définit comme les ressources naturelles biotiques (faune, flore) et abiotiques (air, eau, sol) et leurs interactions réciproques, les aspects caractéristiques du paysage et les biens que composent l'héritage culturel.
  • les risques biologiques : Risque Bactérien (Choléra+Légionellose+Contact direct avec les eaux sales) + risques viral + risques parasitaires(Ambies)
  • Les risques biologiques liés à l’eau peuvent être directs (ingestion ou contact avec de l’eau contaminée ...) ou indirects (l’eau permet le développement des vecteurs comme les moustiques pour le paludisme).
  • Risque Bactérien:
    La dose infectante minimum varie en fonction des agents infectieux.
  • Infections transmises par l’eau de boisson :
    Choléra
    Thyphoide
    Salmonelloses
  • Une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) est définie comme
    l’apparition d’une même symptomatologie chez au moins deux
    personnes après la consommation d’un aliment.
  • 1200 épisodes de TIAC chaque année en France, au moins 10 000 personnes touchées chaque année en France.
  • Choléra :
    o On estime 1 à 4 millions de cas/an
    o Pathologie transmise par Vibrio Cholerae
    o Diarrhée majeure avec déshydratation extrême
    o Pronostic vital engagé (100 000/an)
    o Lié à la gestion de l’eau
    o Prévention = eau salubre +/- vaccins oraux. Prévention du péril oro-fécal
  • Légionellose :
    o Pathologie découverte lors d’un congrès d’anciens combattants à
    Chicago durant les années 70
    o Pathologie pulmonaire, cette bactérie colonise tous les systèmes de
    climatisation, d’eau chaude (40°C)
    o L’utilisation des systèmes de climatisation à créé un phénomène
    d’aérosol fortement concentré en bactéries.
  • Légionellose : o 1600 à 2000 en France/ an
    o Tableau de syndrome grippal avec forte fièvre puis signes digestifs.
    o Le risque nosocomial est majeur chez les immunodéprimés ->
    contrôles réguliers des établissements de santé.
    o Hôtels, bains publics, salles de spectacles...
    o Purge des robinets après stagnation de l’eau
  • Contact direct avec les eaux sales :
    o Rade de Brest, microorganismes halophiles
    o Variation des eaux selon la pluviométrie
    o Problématiques des infections des usages
    o ORL, Ophtalmo, digestives et cutanées
  • Le risque viral :
    Les différents virus en cause.
  • le risque viral : s’agit principalement de virus transmis par voies oro-fécales (virus de l’hépatite A ou norovirus).
  • Les manifestations cliniques sont à type d’hépatites, de gastro-entérites mais aussi des paralysies, des méningites dans le cas des poliovirus ou encore des conjonctivites épidémiques dues à des adénovirus.
  • Le risque parasitaire est très important en particulier dans les pays en voie de développement.
  • Les modalités épidémiologiques sont très variables selon le parasite.
  • risque viral : Soit on a la transmission directe avec une contamination de l’eau suivie d’un contact avec l’Homme + Soit la transmission est indirecte et l’eau favorise l’apparition du vecteur (moustique pour le paludisme).
  • Amibes :
    Kératite amibienne (Acanthamoeba)
    Infection rare
    Notamment chez le porteur de lentille
    TTT
  • TTT :
    o Mécanique (enlever les cellules infectées)
    o Collyre à base de biguanide-chlorexidine ou de
    polyhexaméthylène biguanide
    o +1 à base d’hexamidine
  • le risque chimique s’agit d’un risque universel ce que en fait également un risque plus réglementé.
  • risques chimiques : Le plus souvent il s’agit d’un accroissement de la teneur d’un produit en particulier dans l’eau l’alimentation (plomb, plastiques, fluor, cadmium... des résidus de molécules organiques comme les pesticides ou encore des produits haloformes).
  • On distinguera les produits cancérigènes qui n’ont pas de limite de teneur acceptable des produits non cancérigènes pour lesquels une norme est établie.
  • D’une manière générale il faut différencier
    • Les risques d’exposition chronique
    • Les risques d’exposition accidentelles résultant d’une contamination grave de l’eau.
  • La plupart du temps on s’intéressera aux pathologies chroniques
    (méthémoglobinémie par consommation d’eau riche en nitrates, goitre avec des eaux surchargées ou carencées en iode).
  • riques chimiques : les metaux lourds ( Saturnisme )
  • Métaux lourds :
    Plomb, mercure, arsenic et cadmium peuvent intervenir dans le cycle de l’eau et faire l’objet de phénomène de concentration dans les animaux servant à l’alimentation humaine.
  • Les métaux lourds vont être stockés notamment dans le compartiment osseux et ont une demi-vie très longue.
  • l’accumulation de petites doses peut au final avoir de lourdes conséquences sur la santé C’est la toxicité cumulative. ===>Le traitement peut notamment se faire par l’utilisation de chélateurs.
  • le syndrome de Minamata (pathologie neurologique sévère survenue
    au Japon) à la suite de consommation de thon, concentrateur d’eau riche en mercure. Plus le prédateur est gros plus il concentre la substance toxique.
  • les metaux lourds peuvents provoquer : o Atteintes visuelles +
    o Atteintes in utero, les bébés naissaient avec un retard neurologique
    important