On peut compter au fur et à mesure du temps le nombre d’atomes s’étant désintégré et le nombre restant à se désintégrer : dN, le nombre de désintégrations nucléaires spontanées qui se produisent dans une quantité donnée de matière pendant un temps infiniment petit dt, est proportionnel au nombre d’atomes radioactifs N présent à l’instant t (N(t)).
Le nombre dN de désintégrations nucléaires spontanées qui se produisent dans une quantité donnée de matière pendant un temps infiniment petit dt est proportionnel au nombre d’atomes radioactifs N présents à l’instant t (N(t)).
La loi de décroissance stipule que l’activité d’une source diminue de la même manière que le nombre de noyaux radioactifs : c’est une décroissance exponentielle négative.
Une activité de 1 Bq est extrêmement faible et on utilise donc des multiples tels que le kBq (kilobecquerel, 10 3 ), le MBq (méga - , 10 6 ) ou le GBq (giga - , 10 9 ).
La tomographie par émission de positons (TEP) localise le lieu de l’annihilation du positon émis par la désintégration beta+ du Fluor 18, lorsqu'il est couplé au glucose on a alors 18FDG (18-fluoro- déoxyglucose), sa période est de 110 minutes.
Les isotopes sont proportionnels par la constante radioactive l, caractéristique du radionucléide considéré, elle est non modifiable et peut s'exprimer en s-1 ou h-1.
Les principales demi-vies des isotopes utilisés en médecine sont les suivantes : La scintigraphie conventionnelle localise les rayonnements gamma de la désintégration du Technétium 99 métastable avec une demi-vie de 6 heures.
Si on intègre l'équation différentielle de premier ordre (ne comprend que des dérivées premières) on obtient une fonction strictement décroissante, le nombre d'atomes radioactifs à un temps t+1 ne peut pas être supérieur à celui du temps t.
La constante radioactive (l) caractérise la "vitesse" de décroissance de la courbe : plus lambda est petit, plus la période est grande et plus la vitesse de décroissance est lente.