Les électrons interagissent surtout en fin de parcours et sont à l'origine d'ionisation dits en cascade qui sont responsables des effets radiologiques.
Les particules chargées peuvent être légères, comme l'électron et le positon, ou lourdes, comme le proton, le deuton, la particule et l'ion, utilisés en thérapie, réaction nucléaire et production d'isotope.
Dans l'eau le parcours en centimètres est à peu près : P(cm) =E(MeV)/1500, donc beaucoup plus petite que les particules chargées légères pour un même niveau d'énergie.
Les neutrons rapides dont l'énergie cinétique est supérieure à 1000 Ev percutent le noyau cible de masse élevée (Z élevée), le choc de diffusion est le type de choc qui a lieu.
Les neutrons rapides dont l'énergie cinétique est supérieure à 1000 Ev percutent le noyau cible frontalement, si le noyau cible a une masse égale ou voisine (Z petit), toute l'énergie est transférée au noyau pour arrêter les neutrons.
Les électrons interagissent surtout en fin de parcours et sont à l'origine d'ionisation dits en cascade qui sont responsables des effets radiologiques.
Pour les isotopes utilisés en radiothérapie interne vectorisée comme l'iode 131, dont l'énergie cinétique de l'électron est en moyenne de 192 KeV, le parcours moyen est de l'ordre du millimètre et déposera donc leur énergie sur cette distance, avec un effet minime sur les tissus sains au pourtour.
La perte d'énergie par freinage, Sf, est à l'origine de la production des rayons X, elle augmente avec l'énergie cinétique des électrons incidents mais aussi avec Z², la masse volumique du milieu.
La couche de demi-atténuation (CDA), c'est-à-dire la couche qui permet de diviser le nombre de particules d'un vaisseau par 2 des neutrinos était estimé à 10^16 de plomb (10 000 milliards de kilomètres).
Dans le cas de l'interaction électron - électron, il peut y avoir collision élastique lorsque la distance x est grande par rapport au rayon R de l'atome.
Les détecteurs sont souvent massifs comme c'est le cas du détecteur du CERN ou encore du super-kamiokande au Japon situé à 1 km sous terre qui détecte les rayonnements émis par l’effet Cerenkov lors des passages des neutrinos dans une piscine de 50000 m^3.