Le Général de Gaulle, chef de la France libre, qui peine à se faire reconnaître par les résistants de l'intérieur, demande à Jean Moulin de se faire son ambassadeur ou son porte-parole auprès d'eux.
La principale mission de Jean Moulin est d'unifier les mouvements de résistance sous l'égide de De Gaulle, qui peine à faire reconnaître sa légitimité à Londres et Washington.
Le principal des mouvements de résistance à unifier est celui d'Henri Frenay et Bertie Albrecht, dénommé Combat et solidement établi dans la région lyonnaise, en "zone libre".
Le 8 mai 1943, dans un message sans ambiguïté, Jean Moulin demande "l'installation à Alger d'un gouvernement provisoire, sous la présidence du général de Gaulle ; le général Giraud devant être le chef militaire".
Le 27 mai 1943, Jean Moulin réunit clandestinement les principaux chefs de la Résistance au 48, rue du Four, à Paris, et les convainc de fonder un Conseil national de la Résistance (CNR) inféodé au général de Gaulle.
Les cendres de Jean Moulin sont conduites au Panthéon le 19 décembre 1964 par André Malraux, en présence du général de Gaulle, président de la République.