Comparaison des systèmes de santé

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  • Les systèmes de santé ont des configurations variées et font face aux mêmes défis : un vieillissement de leur population, de plus en plus de personnes avec des pathologies chroniques, un coût élevé des innovations médicales et technologiques, des contraintes financières de plus en plus importantes.
  • Les systèmes de santé peuvent être comparés en tenant compte de leurs caractéristiques organisationnelles propres et de leurs performances.
  • Les systèmes de santé sont caractérisés par l'OMS comme l'ensemble des organisations, des institutions, des ressources et des personnes dont l'objectif principal est d'améliorer la santé.
  • Les systèmes de santé ont quatre fonctions principales : la prestation de services (ex soins), la création de ressources (ex formation des professionnels), le financement (concerne l'accès aux soins) et la gestion administrative.
  • Les systèmes de santé peuvent être caractérisés selon le partage public-privé, avec l'Etat-Providence et le marché (des opérateurs privés en concurrence).
  • Les soins privés sont gratuits, mais ils sont également faciles d'accès financièrement.
  • 45% des soins sont fournis par le privé en France.
  • L'assurance privée est duplicative, ce qui permet d'accéder à des soins en évitant les files d'attente.
  • Les soins privés, étant payants, peuvent être prodigués par des hôpitaux privés ou par des hôpitaux publics.
  • Le peu de moyens alloués aux soins publics fait que de nombreuses files d'attente existent.
  • Les personnes ayant une assurance santé privée peuvent bénéficier de soins privés, ce qui permet d'éviter les files d'attente.
  • L'enjeu est de payer plus pour aller plus vite.
  • L'Etat-Providence (EP) est l'ensemble des actions de l'Etat dans la sphère sociale, en particulier en termes de protection sociale c'est-à-dire pour garantir un niveau de vie décent aux personnes face aux risques de la vie.
  • La typologie d'Esping-Andersen permet de caractériser le degré de démarchandisation, à quel point l'EP se substitue-t-il aux ressources qu'une personne obtient du marché du travail.
  • Les comparaisons peuvent préciser et aider à mettre en évidence les besoins et les pistes d'amélioration.
  • Depuis deux décennies, le développement des comparaisons internationales est important.
  • Les systèmes de santé sont divers et ont des performances hétérogènes.
  • L'état de santé est bon avec une espérance de vie supérieure à la moyenne, une mortalité évitable inférieure à la moyenne et un état de santé perçu inférieur à la moyenne.
  • Les comparaisons se font sur la base d'indicateurs multiples afin d'aider à la recherche de pistes d'amélioration.
  • Le système français possède globalement de bonnes performances, ce qui ne signifie pas qu'il n'existe pas de besoins et de pistes d'amélioration.
  • La qualité des soins est bonne, mais certains aspects sont préoccupants, comme une consommation d'antibiotiques importante, au-dessus de la moyenne.
  • Aucun pays ni aucun type de système ne semble globalement supérieur aux autres.
  • Les moyens du système de santé, y compris les dépenses et l'offre de soins, sont satisfaisants.
  • La multitude des indicateurs permet d’explorer plusieurs pistes.
  • Les dépenses de santé ne sont pas le seul déterminant de l’EV.
  • La France a des dépenses élevées et de bons indicateurs de santé.
  • Elle la poursuit aujourd’hui avec une méthode différente, notamment en comparant les pays Européens.
  • Les moins bonnes performances du traitement du cancer au Royaume-Uni peuvent provenir des temps d’attente importants avant initiation des traitements.
  • La comparaison permet d'identifier les aspects/secteurs pour lesquels on peut espérer des améliorations et de guider les politiques et réformes nationales en matière de priorités.
  • Un score global a été calculé en donnant des poids à chaque critère.
  • Les objectifs des systèmes de santé peuvent varier à l’intérieur d’une catégorie.
  • Aucun pays n’est globalement plus performant que les autres (c’est-à-dire sur toutes les dimensions considérées).
  • Les critères de comparaison actuels se font au regard d’une multitude d’indicateurs se rapportant à 5 grandes catégories : l’amélioration de la santé de la population, la réactivité du système à répondre aux attentes, la protection financière offerte par le système, l’efficience et l’équité.
  • Aucun type de système de santé ne semble préférable aux autres.
  • La notion d’équité peut revêtir plusieurs explications.
  • La France est classée première sur 191 sur le classement de l’OMS (2000) pour l’amélioration de l’état de santé de la population, la réactivité du système et la répartition équitable du financement.
  • Le coût des assurances fait qu'il peut être financièrement préférable de ne pas s'assurer (pendant un temps) ou bien financièrement difficile de le faire.
  • Les sociétés d'assurance privées doivent fournir des assurances aux personnes subventionnées, interdiction de sélection et de refus d'assurance.
  • Les institutions impliquées dans la comparaison des performances des systèmes de santé sont nombreuses, parmi lesquelles l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) qui propose chaque année des indicateurs comparant plusieurs pays développés.
  • La loi ACA a entraîné une baisse sensible du nombre des non-assurés, passant de 20% à 9% des américains sans aucune assurance santé (ni publique ni privée).