En 2021, une commission d'historiens, dirigée par Vincent Duclerc a remis un rapport sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda.
Ce rapport pointe des "responsabilitésaccablantes" pour la France mais souligne aussi l'absence de complicité dans le génocide.
Ce rapport témoigne à la fois de la démarche de l'historien en recherche de vérité mais aussi de la volonté des pouvoirs publiques (Emmanuel Macron) de questionner les responsabilités et de trouver des réponses sur un sujet porteur d'enjeux mémoriels.
Ce rapport questionne le lien entre mémoire et justice, en occasionnant une reconnaissance des responsabilités mais ne permettant pas un jugement consécutif.
Au début du XXème siècle, la justice commence à être envisager comme un outil de paix perpétuelle et internationale.
La justice était déjà envisager pour installer la paix : pour preuve, il y a eu avant les WW, des conventions rassemblant plusieurs Etats afin de limiter la guerre.
C'est à la fin de la 2WW, avec les procès de Nuremberg et de Tokyo que nait la justice pénaleinternationale.
La justice pénale internationale a pour but de condamner les atteintes au droit humain. Elle repose sur la création d'institution judiciaire et un corpus de droit international (texte juridique).
Rendre la justice est difficile dû :
À un nombre de victimes et de coupables hors du commun. Normalement, la justice s'applique aux individus seuls.
Rendre la justice est difficile dû :
À la nature-même des crimes jugés. Ils sont ordonnés par un Etat, qui a parfois utilisé la contrainte et/ou voir l'endoctrinement. De simples citoyens se sont donc vus d'obliger aux ordres. En Indonésie, le général a accusé les communistes de préparer un coup d'Etat et a donc donner l'ordre à la population d'éliminer les ennemis communistes (500 000 morts).
Rendre la justice est difficile dû :
La plupart des accusés se déclarent souvent innocents, affirmant avoir été forcé de commettre ces crimes (le génocide cambodgien)
Rendre la justice est difficile dû :
Les situations jugées sont assez complexes : la violence et la cruauté des crimes commis les rend difficiles à comprendre. Les responsables peuvent dire que les ordres ont été mal compris ou mal exécutés. Les corps des victimes ont souvent été dissimulés. La plupart des archives peuvent également être détruites.
La justice classique n'est donc pas suffisantes : il faut des instances d'exceptions.
Le temps jouent contre la bonne tenue des procès : les témoins et les coupables se font plus rares. L'historien doit donc amener des preuves afin de remplacer les témoignages.