II- Entre la mémoire et l'oublie (40-60)

Cards (15)

  • Génocide juif d’abord ignoré :
    • On traite tous les déportés de la même façon qu’ils soient juifs ou non    
  • Génocides juifs d’abord ignoré :
    • Aucune distinction entre les déportés de la shoah et les déportés politiques comme les résistants 
    • Beaucoup ressortent traumatisés et refusent d'en parler : volonté de tourner la page 
  • Génocides juifs d’abord ignoré :
    • De nombreux témoignages non entendus à cause de la création de l’Etat d’Israël en 1948 qui a été un facteur majeur dans l’émigration juive.
  • Génocide des Tsiganes totalement ignoré :
    • Silence dû à la presse, aux historiens et aux politiques   
    • Il faut attendre 1982 pour que l’Allemagne de l’Ouest reconnaisse sa responsabilité dans le génocide des Tsiganes 
  • Génocide des Tsiganes totalement ignoré :  
    • 2011 : L'UE reconnait le génocide tsigane  
  • Génocide des Tsiganes totalement ignoré : 
    • Tsiganes : peuple nomade et population dont les européens se méfient => les tsiganes restaient des marginaux dans l’horreur des camps  
    • Pas de notion de passé et de futur dans leur culture   
  • Génocide des Tsiganes totalement ignoré :      
    • Entre 25 000 et 50 000 Tsiganes exterminés  
    • Aucun témoin Tsigane a été appelé au procès de Nuremberg    
  • Les nazis cherchent à dissimuler les preuves de leurs crimes en détruisant les ghettos et les camps. Certains lieux demeurent et deviennent des lieux de mémoire et de commémoration. 
  • Sobibor et Treblinka furent détruit en Pologne. Le camp d'Auschwitz est l’un des seuls camps qui n’a pas été détruit totalement par les nazis. => symbole pour la mémoire des déportés tués lors de la 2WW. 
  • Le travail de recherche fut soutenu par la collecte des témoignages et le dépouillement de la documentation. 
  • L'exploitation des archives de Moscou et l’ouverture progressive des fonds locaux font apparaître une persécution radicale et systématique dans les territoires promis à la réorganisation du Grand Reich. 
  • En France, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah a établi dans ses statuts, la nécessité de promouvoir les recherches sur la persécution des Tsiganes. En 2015, pour inaugurer les 70 ans de la fin du conflit, le président François Hollande a ouvert les archives. 
  • Photos retrouvées ont permis de mieux comprendre et mieux se rendre compte de la misère des camps. Elles ont été prises par des SS ou des détenus. 
  • Les témoignages sont aussi très importants pour la compréhension des évènements. (Esther Sénot : ancienne prisonnière rentrée en France suite à la libération).
  • Indifférence de la société face aux témoignages pendant 30 ans.