Circuit de dispensation du médicament

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  • Le développement préclinique est un processus long et coûteux.
  • Détermination des niveaux de doses qui seront futurement administrés à l’homme.
  • La toxicité chronique détermine la dose maximale sans effet toxique observable.
  • Les objectifs des études précliniques sont la définition de la potentielle valeur thérapeutique de la molécule développée et la sécurisation de l'administration du candidat médicament chez l'homme.
  • Les études précliniques amènent une molécule choisie à sa première administration chez l'homme.
  • Pour sélectionner parmi de très nombreux candidats potentiels, il est nécessaire de tester les molécules à des niveaux approfondis pour aboutir au choix de la molécule.
  • La molécule développée est développée pour être candidate à une administration chez l'homme au cours du développement clinique.
  • Les dossiers précliniques et cliniques permettent par la suite de demander l'autorisation de mise sur le marché (AMM) et de passer à la phase de commercialisation au cours de laquelle seront réalisés les essais cliniques de phase 4.
  • Le développement clinique d’un médicament et sa mise sur le marché sont des étapes disciplinaires UE1.
  • Le prix d’un médicament est déterminé par le ministre de la Solidarité et de la Santé et de l’économie.
  • L’évaluation du service médicale rendue repose sur trois critères.
  • L’UNCAM charge le taux de remboursement.
  • Plus le SMR est important et plus le taux de remboursement du médicament augmente.
  • Les étapes du développement préclinique sont : déterminer la cible choisie pour le futur développement, sélectionner les ligands de ces cibles, réaliser les études de pharmacologie expérimentale, étudier la pharmacocinétique et le métabolisme du médicament, établir la relation entre la concentration plasmatique et les effets du médicament, réaliser les études toxicologiques.
  • Les propriétés pharmacodynamiques sont étudiées sur des modèles in silico, cellulaires/tissulaires, peut selon les cas se faire sur des animaux.
  • Les objectifs des développements précliniques pharmacologiques et toxicologiques sont : identifier les organes cibles du médicament et caractériser l’interaction ligand-cible, identifier les effets bénéfiques et établir une relation dose-effet, comprendre le mécanisme d’action de la molécule, identifier les effets toxiques potentiels, identifier l’espèce animale la plus prédictive des effets chez l’Homme, déterminer les niveaux de doses qui seront administrés chez l’Homme.
  • Le coût du développement d’une molécule innovante est de plusieurs centaines de millions d’euros.
  • Au moment de la découverte de la molécule, il faut compter 10 ans de recherches et développement, 2-3 ans de procédures administratives, pour obtenir 7-8 ans de retour sur investissement.
  • Au bout des 20 ans, le brevet est expiré et il est possible de développer des génériques.
  • Les études de développement pré-clinique permettent de tester les effets de reprotoxicité de la molécule testée.
  • La cancérogenèse permet d’étudier la mutagénicité de la molécule testée.
  • On ne peut connaitre que la toxicité aigue de la molécule testée.
  • La catégorie 2 de la mutagénicité comprend les substances assimilées à des agents mutagènes chez l’homme où une forte présomption est établie à partir d’études appropriées chez l’animal.
  • La toxicité chronique permet de déterminer la dose unique maximum tolérée.
  • Les études de développement pré-clinique sont une étape indispensable du développement d’un médicament et permettent de pouvoir justifier l’investigation clinique future chez l’homme d’une molécule jugée suffisamment efficace.
  • Les études de développement pré-clinique permettent de sécuriser la première administration à l’homme.
  • Tous les types de toxicité nécessitent une autopsie et des examens complémentaires.
  • Si la réparation est erronée, elle peut entraîner un risque cancérogène pour l’individu.
  • La catégorie 3 de la mutagénicité comprend les substances dites préoccupantes pour l’homme où des effets mutagènes sont possibles d’après les études mais dont les résultats sont insuffisants pour le classement en catégorie 2.
  • La catégorie 1 de la mutagénicité comprend les substances mutagènes chez l’homme où les données sur la relation entre l’exposition et les effets héréditaires sont suffisantes.
  • Les doses sont testées avec des témoins.
  • Les études de toxicité peuvent également comprendre des études d’embryo-foetotoxicité (atteinte de l’embryon et du fœtus) et de tératogénicité (atteinte de la descendance).
  • La toxicité chronique est établie par l’administration répétée pendant au moins 3 mois.
  • Les femelles sont exposées à la molécule au cours de l’organogénèse.
  • Si une mutation concerne les cellules germinales, elle présente un risque héréditaire pour la descendance.
  • La toxicité chronique détermine la dose maximale sans effet toxique observable.
  • La mutagénèse comprend plusieurs tests comme celui d’Ames et d’aberrations chromosomiques.
  • Les études de toxicité sont obligatoires chez des animaux mâles et femelles recevant la molécule étudiée avant l’accouplement, et chez des femelles gestante s en utilisant une escalade de doses.
  • Une mutation silencieuse, létale ou réparée n’aura pas de conséquence.
  • La toxicité aiguë permet de déterminer la dose unique maximale tolérée et le suivi sur une durée d’au moins 14 jours.