Des procès de 1946 à 1961 qui diminuent considérablement :
car guerre froide et idée d’une amnésie générale => il faut tourner la page sur les évènements passés pour avancer au plus vite.
L’année 1961 marque un tournant majeur :
procès d’Eichmann, à Jérusalem en 1961, un officier SS allemand qui a joué un rôle clé dans la planification et l'organisation de l'Holocauste. => éveil des mémoires, des témoignages et de la justice qui va lancer de nombreuxprocès.
Une justice jugée parfois trop clémente :
Certain condamné à la prison ne finissent pas leur peine (Gerhard Rose, un médecin qui pratiquait des expériences atroces, est condamné à la prison à vie en 1947 mais est finalement relâché en 1955).
Une justice jugée parfois trop clémente :
Avec la guerre froide, les autorités allemandes organisent la justice, qui va être plus clémente avec les fonctionnaires et les officiers nazis. Elle veut vite tourner la page du nazisme et rassembler la nation pour affronter les difficultés du pays à la fin de la 2WW.
Une justice effectuer de façon latente :
Certains individus se lance dans la traque internationale des criminels, jugeant la justice trop lente. Simon Wiesenthal surnommé le « Chasseur de nazis », ancien déporté, traque les criminels en fuite, en collaboration avec la justice et les autorités. En France, les époux Klarsfeld s’engagent dans la reconnaissance de la Shoah et de la traque des anciens nazis qui ont échappé à la justice.
Une justice effectuer de façon latente :
La question de juger des criminels 70 ans après les faits émerge. Le dernier jugement nazi est celui de Bruno Dey clôturant les actions de la justice contre les nazis. Il est condamné en juillet 2020 à 2 ans de prison en tant qu’ancien garde SS, à l’âge de 94 ans (il avait 17 ans au moment des faits).