II- L'émergence de la mémoire de la Shoah suite aux procès

Cards (15)

  • Lien entre les procès et la mémoire collective  
    • Devoir de mémoire à partir des années 80. Des Etats reconnaissent leur responsabilité ainsi que leur participation au processus génocidaire (le chancelier allemand Helmut Schmidt reconnaît officiellement le génocide des Tsiganes, en 1982). 
  • Lien entre les procès et la mémoire collective   
    • Le négationnisme est souvent condamné par les Etats. En France, la loi Gayssot de 1990 permet de lutter contre les discours qui nient ou minimisent les crimes contre l’humanité. Il s’agit d’une loi dite « mémorielle ». 
  • Faire vivre la mémoire collective du génocide des Juifs : 
    • Les lieux du génocide deviennent les lieux de mémoires. (Le musée d’Auschwitz ouvre le 2 juillet 1947 et met l’accent sur les conditions de vie des détenus)
    • Des mémoriaux sont créés (Yad Vashem...)
  • Faire vivre la mémoire collective du génocide des Juifs : 
    • Des commémorations célèbrent la mémoire des victimes du génocide (le 16 juillet devient, en 1993, un jour consacré à la mémoire « des persécutions racistes et antisémites »). 
  • Témoignages des victimes et des survivants :  
    • Alors qu’ils étaient peu pris au sérieux au sortit de la guerre, les procès post-Nuremberg ont permis un éveil des témoignages notamment après le procès d'Eichmann. Les victimes sont enfin prises au sérieux et sont écoutés.  
  • Témoignages des victimes et des survivants :  
    • Rôle clé dans la prise de conscience mondiale des horreurs de l'Holocauste. Les médias ont suivi les procès et les témoignages des survivants ont été rendus publics. Leurs histoires ont suscité l'horreur dans le monde entier et ont contribué à la compréhension et à la condamnation des atrocités commises par les nazis.
  • Témoignages des victimes et des survivants :  
    • Ils ont servi de preuve pour les générations futures. Ces témoignages ont été documentés et archivés, fournissant une source précieuse d'informations pour les historiens, les chercheurs...
  • Témoignages des victimes et des survivants :  
    • Ils ont contribué à la préservation de la mémoire de l'Holocauste et à l'enseignement de son histoire afin d'éviter que de tels événements ne se reproduisent à l'avenir. 
  • Education et libération du souvenir par la littérature, le cinéma, les arts...   
    • Faire vivre la mémoire collective du génocide des Juifs de manière active et engagée (éducation, films...) contribue à tirer des leçons cruciales de l'Histoire pour construire un avenir axé sur le respect, la compréhension et la paix.
  • Education et libération du souvenir par la littérature, le cinéma, les arts...   
    • Récits personnels et témoignages de survivants de la Shoah adaptés au cinéma jouent un rôle crucial dans la transmission du souvenir.
  • Education et libération du souvenir par la littérature, le cinéma, les arts...   
    • 20 000 films existent aujourd’hui au sujet de la Shoah (la Liste de Schindler, le Garçon au pyjama rayé...).
  • Education et libération du souvenir par la littérature, le cinéma, les arts...   
    • De nombreuses œuvres littéraires sont apparues (Si c’est un homme, de Primo Levi, le Journal d’Anne Franck...).
  • Les institutions commémoratives et la mémoire collective :  
    • Ne pas oublier cet évènement est très important pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et pour ne pas oublier le nombre incalculable de victime.  
  • Les institutions commémoratives et la mémoire collective :   
    • Les institutions commémoratives sont là pour faire vivre la mémoire collective : elles sont chargées de préserver les lieux de mémoire liés à la Shoah (les camps de concentration et d'extermination, les ghettos...) qui servent de témoignage à l'horreur vécue par les victimes. Elles permettent aux visiteurs de se confronter directement à l'histoire et d'avoir une expérience émotionnelle forte. 
  • Les institutions commémoratives et la mémoire collective :  
    • Elles permettent de renforcer la solidarité internationale et de rappeler l'importance de dire "plus jamais ça". Les Nations Unis ont d'ailleurs créé la date du 27 janvier.