Chapitre 1

Cards (24)

  • Une cellule qui subit une succession de mitoses donne naissance à un ensemble de cellules toutes génétiquement semblables appelé clone cellulaire.
  • Les clone cellulaire sont constitués : 
    • Soit de cellules séparées (cas des nombreuses bactéries ou de nos cellules sanguines)  
    • Soit de cellules associées de façon stable dans des tissus solides.
  • En l’absence d’échanges génétiques avec l’extérieur, la diversité génétique dans un clone résulte de l’accumulation de mutations successives dans les différentes cellules. Tout accident génétique irréversible (perte de gène par exemple) devient pérenne pour toute la lignée (sous-clone) qui dérive du mutant.  
  • La génétique est la science qui vise à comprendre comment les caractères héréditaires sont transmis
  • La reproduction sexuée comprend la méiose et la fécondation
  • La méiose permet, à partir de cellules diploïdes, la formation de cellules reproductrices haploïdes, les gamètes
  • La fécondation est l’association de deux gamètes produisant une cellule œuf diploïde à l’origine d’un nouvel individu unique génétiquement.
  • La fécondation entre gamètes haploïdes rassemble, dans une même cellule diploïde, deux génomes d’origine indépendante apportant chacun un lot d’allèles. Chaque paire d’allèles résultant est constituée de deux allèles identiques (homozygotie) ou de deux allèles différents (hétérozygotie). 
  • deux allèles identiques = homozygote
  • deux allèles différents = hétérozygote
  • En fin de méiose, chaque cellule produite reçoit, avec une probabilité équivalente, un seul des deux allèles pour chaque gène.  
  • Lorsqu’on étudie la transmission de 2 gènes, on réalise un croisement test qui permet d’étudier la localisation chromosomique des 2 gènes étudiés
  • Si les proportions obtenues dans la descendance sont de 25% pour chacun des 4 phénotypes, cela signifie que les deux gènes sont indépendants (sont portés par des paires de chromosomes différentes). En outre, les chromosomes de chaque paire migrent de manière indépendante, en anaphase de première division de la méiose.  Il s’agit du brassage interchromosomique.
    • Si les proportions obtenues dans la descendance sont de 50% pour chacun des 2 phénotypes, cela signifie que les deux gènes sont liés (c’est à dire portés par la même paire de chromosomes homologues).
  • les chromosomes homologuent de chaque paire ont échangé des portions de chromatides = crossing-over
  • des gènes liés : Si dans la descendance on obtient 4 phénotypes : dont 2 sont majoritaires (proches de 50% et correspondants aux phénotypes parentaux) et 2 minoritaires (correspondants au phénotype recombinés) = crossing-over
  • crossing-over -> en prophase de première division de la méiose.
  • brassage intrachromosomique = crossing-over
  • Le nombre de combinaisons génétiques possibles dans les gamètes (= diversité des gamètes) est d’autant plus élevé que le nombre de gènes à l’état hétérozygote est plus grand chez les parents. 
  • anomalies au cours de la méiose : Migrations anormales des chromosomes ou des chromatides au cours des divisions de méioses. Cela entraine la production de gamètes comportant un chromosome surnuméraire ou au contraire, l’absence de chromosome.
  • Anomalies (accidents) peuvent survenir au cours de la méiose : Crossing-over inégal = échange non équilibré de chromatides. Il peut entraîner soit une perte de gènes soit une duplication de gènes. Ainsi, si un gène ancestral subit une duplication, les copies de ce gène évolueront de façon indépendante en accumulant des mutations différentes : elles formeront à terme une famille multigénique.
  • Ces anomalies, souvent létales, permettent parfois une diversification génomique importante et jouent un rôle essentiel dans l’évolution biologique des populations
  • L’identification des allèles portés par un individu s’appuie d’abord sur l’étude d’arbre généalogique
  • on peut déterminer si un caractère est à transmission autosomique ou gonosomique, récessive ou dominante.