Dans la cité, le son du film est en stéréo, offrant une diversité de sons ambiants tels que la circulation, les klaxons des trains, les aboiements des chiens et les voix des personnes criantes. En revanche, à Paris, le son adopte le format mono, créant ainsi un espace plus silencieux où le fond sonore est réduit. Ce choix engendre une déconnexion entre les personnages et leur environnement, mettant en évidence le sentiment d'isolement du trio. Grâce à ce contraste, Kassovitz accentue les disparités culturelles et la rupture entre la banlieue et Paris.