En 2022, la baguette de pain française inscrite au patrimoineimmatériel de l'UNESCO => distinguer le savoir-faireartisanal et la culture
En 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris est en feu => le patrimoine dépasse les frontières (des étrangers pleurent ou prient)
Avant le début du conflit syrien en 2011, la vieille ville de Palmyre attirait plus de 100 000 visiteurs par an. Inscrite au patrimoine mondiale de l'humanité par l'UNESCO, elle faisait partie des sites les plus visités du Moyen-Orient. Mais, en 2015, le Temple de Bël (Palmyre) est bombardé par l'EtatIslamique.
Patrimoine : biend'héritage qui descend, suivant les lois, des pères et mères à leurs enfants
La transmission du patrimoine aux générations suivantes est une pratique ancienne. Au début, il s'agissait surtout de la sphère individuelle.
Avant, le patrimoine se transmettait aux descendants à la mort de la personne ≠ à présent il peut se transmettre de son vivant.
Le patrimoine est matériel (biens, photos, bijoux…) et immatériel (traditions familiales…).
Le patrimoine individuel possède un lien affectif => pratiques et objets qui ont une histoire.
Le Code de Gortyne présente l'une des plus anciennes législations sur la transmission de l'héritage au sein d'une lignée. => preuve qu'il y a des tensions pour le patrimoine.
L'historien KrzysztofPomian : l'origine de la constitution d'un patrimoineculturel européen se situe dans l'Italie de la Renaissance (trésors et collections particulières).
1471 : Pape SixteIV présente aux Romains des objets antiques considéré comme un héritage de la valeur et du prestige de leurs ancêtres, qui doivent être préservés.
1534 : PaulIII appelle à respecter les marbres antiques pour empêcher que ces pierres quittent la ville sans son accord. => volonté de protection
Jean-Pierre Babelon et André Chastel : on commence à avoir des éléments patrimoniaux au Moyen-Age, avec des "faits religieux et des faits monarchiques".
Au Moyen-Age, on agit vis-à-vis de certains objets comme un patrimoine : relique de Saint, regalia (attributs de la royauté), les collections des bibliothèquesroyales et princières, les édifices anciens, les archives…
Au Moyen-Age, on préserve certains objets en vue de les transmettre aux générations futurs.
Mais cette logique de transmission, au Moyen-Age, a des limites :
les collections royales et princières étaient privées => pas d'esprit de communauté, on les garde pour leur esthétique. => Création de cabinets de curiosité où on pouvait visiter les collections
Mais cette logique de transmission, au Moyen-Age, a des limites :
La royauté était globalement destructive : château détruit pour reconstruire autre chose
Mais cette logique de transmission, au Moyen-Age, a des limites :
La religion était aussi destructive : tout ce qui ne correspondait pas à la religion chrétienne était détruit (sites païens…)
Création de musées : BritishMuseum en 1759 …
Les 1ères initiatives de sauvegarde viennent de municipalité (Paris dès 1789) ou alors de l'action d'intellectuelles éclairés (l'abbé Mercier demande, en 1783, qu'aucun monument ancien ne soit détruit sans une enquête préalable de l'autorité publique).
La révolution française va marquer un tournant car beaucoup de destruction visent à effacer les traces de l'AncienRégime (églises saccagés, symboles royales abîmés…).
Paradoxalement, la révolution française commence à mettre en place un processus d'appropriation des biens nationaux :
1789 : confiscation des biens du Clergé
1791 : confiscation des biens des émigrés
Paradoxalement, la révolution commence à mettre en place un processus d'appropriation des biens nationaux :
1792 : confiscation des biens de la couronne
=> La nations se retrouve propriétaire d'une quantité de biensénormes.
Certaines initiatives se dressent contre les destructions :
François Putthod de Maison-Rouge va parler pour la 1ère fois d'un "patrimoinenational" à propos des émigrés
Certaines initiatives se dressent contre les destructions :
Talleyrand permet la création des monuments pour étudier le sort d'arts et sciences => démarche d'inventaires à travers toute la nation.
Certaines initiatives se dressent contre les destructions :
En 1794, l'Abbé Grégoire publie 3 rapports dénonçant le vandalisme.
Malgré ces volontés, il n'y a pas de réelle politique patrimoniale sauf la création de musée : Musée des Monument ouvert au public à partir de 1795.
La monarchie de Juillet commence a orchestré cette politique patrimoniale => création d'une inspectiongénérale des monumentshistoriques, à l'initiative de Guizot. Cette politique doit intégrer durablement le régime dans les mémoires.
En 1837 : commission supérieur des monumentshistoriques => inventorier, répertorier et classer les fonds consacrés aux monuments jugés intéressants
Sous la IIIèmeRépublique : ensemble de loi de protection du patrimoine
1964 : Charte de Venise, signée par 42 pays. Elle reconnait un patrimoine modeste qu'il faut protéger et permet la création d'un Conseilinternational des Monuments et des Sites.
1972 : Convention pour la Protection du patrimoineMondial, Culturel et Naturel, lors de la 17ème session de la ConférenceGénérale de l'UNESCO. => établir un inventaire du patrimoine mondial avec pour objectif de faire une protectioninternationale commune.
En 2012, 189 pays ont ratifié la convention de 1972.
La notion de patrimoine mondiale = bienpublicglobale (=> quand ses bénéfices et ses coûts s'étendent à tous les pays, toutes les populations et toutes les générations) Cette notion renvoie à la citoyennetémondiale.
De la candidature à l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO
A) Bien
B) l'UNESCO
C) liste
D) tous
E) Etat
F) organisations
G) d'évaluation
H) l'organe
I) exeptionelle
J) critères
K) 10
L) Universelle
M) 5
N) Critères
O) 21
P) Décide
Q) inscrit
R) autre
En 2019, la liste du patrimoine mondiale comprenait 1 092 biens, répartis dans 167 Etats.
En 1980, Lord Charteris : patrimoine = "tous ce que vous voudrez"
La convention de 1972 distingue le patrimoine culturel du patrimoine naturel
Convention de 1972 => processus de patrimonialisation
Patrimonialisation : processus socio-culturel, juridique ou politique par lequel un espace, un bien, une espèce ou une pratique se transforme en objet de patrimoine.
2003 : L'UNESCO élargie la patrimonialisation avec la convention pour la Sauvegarde du PatrimoineCulturelImmatériel qui ouvre ce que l'on peut appeler le patrimoine vivant.