Le soin avec ou sans le soigné ? Avec ou sans le soignant ?

Cards (56)

  • dans la relation soigant soignés on parle de pathologie
  • on a un grand modèle médical : l’Evidence Based Medecine, alias EBM.
  • Au XXe siècle, on a commencé à raisonner de manière différente : on fait un modèle → on a des hypothèses → on teste le modèle → on le mesure
  • Sciences dures; si on ne trouve pas dans la réalité ce qui a été prédit, alors le modèle est faux
  • Sciences médicales: on a essayé de se baser petit à petit sur les preuves, car on ne peut pas tout le temps faire de modélisation*, sauf In Vitro pour voir si ça marche ou pas
  • *Modélisation ⇒ On a découvert une molécule qui se fixe sur un récepteur d’une bactérie
  • L'EBM est donc un mouvement qui propose des moyens méthodologiques d’évaluation
    systématique des preuves, pour essayer de prouver la médecine par des preuves, tout en ayant une hiérarchie dans ces preuves. On hiérarchise les preuves : par type, par niveau dans chaque type.
  • une pyramide pour cette hiérarchie. Plus c’est haut, mieux
  • A la base de la pyramide, on a les études in vitro, études physiologiques et fondamentales
  • hiérarchie de la pyramide
  • Les méta-analyses : On analyse toute la littérature, et on fait
    une hiérarchie au sein des différentes études qu’on collecte
  • EBM de Maël Lemoine (remise en question du modèle) :
    ● Classement catégoriel des preuves (par type)
    Strict
    ■ Car une preuve de l'étude d’un niveau supérieur vaut plus que les preuves issues d’études de niveaux inférieurs
    ○ À condition que les études soient bien menées.
  • Problème épistémologique 1 par Mael : Mais si un ECR montre l'effet d’un traitement sans que l’on en comprenne la physiopathologie ?
    ○ Découverte fortuite (Traitement).
  • Problème épistémologique 2 par mael : Est-on certain de cette classification ? Ou doit-on préférer la diminution des facteurs de confusion ?
    Contradiction dans certaines méta-analyses.
  • Problème épistémologique 3 par mael : Le modèle est-il transposable à tout ?
    ○ Le modèle archétype + Il existe des situations non conventionnelles et d’autres évidences.
  • Le modèle archétype : On oppose le traitement standard à un nouveau traitement ,grosse difficulté à réaliser une étude en double aveugle !
    Cela hiérarchise les spécialités médicales...
  • Dans la pratique cliniqueL’EBM crée des problèmes de compréhension entre confrères :
    Effet générationnel+Effet d'adhésion au modèle+travail dans l’incertitude
  • Effet générationnel:
    ○ Les plus jeunes se basent sur l’EBM, tandis que les plus vieux médecins ont été formés par le raisonnement physiopathologique.
  • Effet d'adhésion au modèle :
    ○ On y adhère plus ou moins (il y a des limites à ce modèle)
  • Source d’incompréhension également avec le patient = On se base sur des connaissances nouvelles incomplètes donc l’information donnée au patient sera elle aussi incomplète.
  • Le modèle classique actuel : décision médicale partagée
  • le modéle qui vient apres l'EBM Le modèle fonctionnel de Szasz et Hollender (1956)
  • on 3 profil de relation dan le modéle fonctionnel de szasz et hollender
  • Activité (médecine) - Passivité (patient) que l’on retrouve dans les situations d’urgences, le coma, les interventions chirurgicales, etc...
    [Archétype : mère-bébé]
  • Direction (médecin) - Coopération (patient) que l’on retrouve dans la situation des maladies aiguës.
    [Archétype : parents-enfant]
  • Participation mutuelle (⇒ décision médicale partagée : médecin et patient) que l’on retrouve dans les situations des maladies chroniques, la ()éducation, etc... [Archétype : adulte-adulte]
  • ...
  • La décision partagée est un modèle de décision selon concertation, avec quelques difficultés sociétales pour sa mise en place, ainsi que quelques difficultés aléthéiologiques aussi.
  • Aléthique = proposition qui s’évalue selon les oppositions vrai/faux, possible/impossible, plausible/contestable. Ici la décision partagée ne peut être résumée à un aspect binaire, c’est bien plus complexe que cela...
  • L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a promu le concept du paternalisme lors d’une communication de 2008 .
  • L’écoute active :
    Première étape : se mettre à disposition de l’autre, lui favoriser l’expression
  • Carl Rogers:
    Acceptation de l’autre (ne pas juger, etc...)
    Empathie
  • Différents types de communication :
    Verbale+ paraverbale + non verbale
  • Verbale :
    ○ Ce que l’on dit avec les mots
    7% du message
  • Paraverbale:
    Intonation, timbre de voix, rythme, etc...
    38% de message
  • Non verbale:
    Expression, corps etc...
    55% du message
  • Victor Larger
    ○ Il parle des différentes manières par lesquelles le soignant pourrait oublier le soigné
    ○ C’est un problème des attitudes-personnes (selon Ricoeur)
    Crise et engagement
    ○ Mais le soignant voit l’autre selon d’autres catégories
    Malade/non malade
  • Malade imaginaire = quelqu’un qui peut par exemple avoir une pathologie psychiatrique
  • Faux malade = quelqu’un qui fait semblant ou qui évoque un mal être qui n’existe pas, ou une pathologie qui n’est pas encore considérée comme telle
  • En résumé ⇒ On oublie le patient quand :
    ● On l’exclue parce qu’il n’a pas une pathologie que l’on connaît
    Variante d’exclusion : Si on n’est pas à l’aise, on fait du « jargonisme » = mise à niveau communicationnelle verbale.
    ● Quand on le réifie pour être objet de notre démarche intellectuelle
    ● Quand on n’écoute que ce qui nous fait progresser dans nos algorithmes
    ○ On ignore là le vécu et les représentations du patient
    ○ Ce qui fait pourtant de lui un expert