ENDOC BIOLOGIE

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  • Ourisson
    Contribue probablement à réguler la température chez le nouveau-né ; au niveau inter scapulaire et périrénal surtout
  • Tissu adipeux chez l'adulte
    On trouve des reliquats de ce tissu au niveau cervical, supra claviculaire, para aortique, para vertébral, axillaire (donc surtout thoracique) et supra rénal
  • Le tissu adipeux brun est détectable en TEP-scanner au FDG (car consommation en glucose très élevée) sur des patients préalablement exposés au froid
  • Adipocytes thermogéniques bruns
    N'ont probablement pas la même origine embryogénique que les adipocytes blancs
  • Cellules issues de la cellule souche mésenchymateuse présente dans le tissu adipeux
    • Chondrocyte
    • Ostéoblaste
    • Précurseur myogénique (donne un adipocyte brun ou un myocyte)
    • Précurseur adipogénique (peut donner des adipocytes blancs ou beiges)
  • Il y a une parenté développementale entre les adipocytes blanc et beige, ce qui n'est pas le cas avec l'adipocyte brun
  • La thermogénèse est une voie étudiée car ce serait un levier pour augmenter la dépense énergétique et permettre l'amaigrissement, mais on n'a pas trouvé jusqu'à maintenant de drogue qui cible spécifiquement cette voie pour faire maigrir les patients
  • Le tissus adipeux n'a pas la même origine embryologique suivant sa localisation (ce qui pourrait expliquer ses fonctions différentes suivant l'endroit où il se situe)
  • Origines du tissu adipeux
    • Tissu adipeux du visage et du cou : crêtes neurales
    • Reste du tissu adipeux : mésoderme paraxial, intermédiaire et latéral
  • Souvent dans les maladies lipodystrophiques, le tissu adipeux de la tête et du cou n'est pas atteint de la même façon que le reste du tissu adipeux, ce qui est probablement lié à cette origine développementale différente
  • Caractéristiques du tissu adipeux
    • Pluriel
    • D'origines développementales multiples
    • Possède plusieurs capacités = métaboliques, sécrétoires, endocrine
    • Capable de faire de la chaleur
    • Se comporte différemment selon sa localisation
  • Tissu adipeux
    Un tissu endocrine : possède des cellules endothéliales, des cellules précurseur, des macrophages, des cellules endocrines ; a aussi une capacité immunitaire
  • Protéines sécrétées par le tissu adipeux

    • Rôle dans le métabolisme
    • Rôle dans la prise alimentaire et la balance énergétique
    • Rôle dans la sensibilité à l'insuline
    • Rôle dans l'angiogénèse = VEGF
    • Rôle dans la régulation de la pression artérielle
    • Rôle dans l'inflammation = molécules pro ou anti-inflammatoires
  • Dans l'obésité, le tissu adipeux devient pro-inflammatoire, fibreux
  • Leptine
    Cytokine de 16 kDa, hormone adipocytaire, sécrétée par le tissu adipeux blanc (+ un peu par le brun, l'estomac et le placenta), ciblée vers l'hypothalamus (satiété)
  • Récepteur de la leptine (OB-R)

    Transmembranaire à domaine unique, avec 5 isoformes, signalisation ressemblant à celle des cytokines et de l'hormone de croissance : récepteur associé à une enzyme tyrosine-kinase (JAK 2) active les protéines STAT (STAT 3 : facteur de transcription) entrent dans le noyau et modulent l'expression des gènes en se liant à l'ADN
  • Leptine
    Élément important de la boucle de contrôle de l'homéostasie pondérale : permet d'adapter le métabolisme à la prise alimentaire pour avoir un poids plus ou moins constant
  • Dans l'obésité commune, le taux de leptine est déjà augmenté mais on observe une résistance à l'action de la leptine : malgré un taux élevé de leptine, la satiété est mal régulée. On observe également une dysfonction du tissu adipeux
  • Adiponectine
    Petite protéine de 30 kDa, sécrétée en grande quantité par l'adipocyte mature, concentrations circulantes inversement corrélées à l'IMC et à la sensibilité à l'insuline
  • Obésité
    Excès de masse grasse entraînant des conséquences néfastes pour la santé
  • Complications de l'obésité
    • Cardiovasculaires
    • Respiratoires
    • Rhumatologique
    • Tensionnelles
    • Articulaires
    • Endocrinologique/métabolique
    • Cancers
    • Dermatologique
    • Psycho-sociales
  • Physiopathologie de l'obésité
    Due à un déséquilibre de la balance énergétique entre les apports et balance énergétique ; les dépenses énergétiques sont provoquées par le métabolisme de base, l'activité physique, et la thermogénèse adaptative
  • L'obésité commune a une susceptibilité génétique polygénique mais son expression phénotypique est essentiellement dépendante de l'environnement
  • À un moment, le tissu adipeux lui-même devient pathologique (fibrotique, inflammatoire) : frein à la perte de poids et à la récupération d'un tissu adipeux fonctionnel
  • Modifications du tissu adipeux dans l'obésité
    • Hypertrophie des adipocytes : augmentation de la taille de la cellule par augmentation de la taille de sa gouttelette lipidique
    • Hyperplasie : augmentation du nombre d'adipocytes résultant d'une différenciation adipocytaire accrue
  • Le tissu adipeux devient inflammatoire (car il recrute des macrophages), fibreux et modifie ses fonctions endocrines, ce qui fait que l'obésité va s'auto-entretenir et donc devenir chronique. La perte de poids peut réverser partiellement ce phénotype inflammatoire
  • Les adipocytes viscéraux sont plus lipolytiques, envoient des AG vers le foie ce qui stimule la néoglucogénèse qui entraîne des maladies du foie avec inflammation, insulino résistance, augmentation de la production des lipoprotéines par le foie syndrome métabolique d'insulino résistance qui donne une susceptibilité importante pour le diabète
  • Le pancréas endocrine est une toute petite partie du pancréas (1% de la masse totale du pancréas qui environ 80-100g) mais très important pour le métabolisme et le maintient de la glycémie
  • Îlots de Langerhans
    • Disséminés dans le tissu exocrine du pancréas, avec environ 1 million d'îlots dans un pancréas humain adulte
    • Leur nombre est très variable d'un individu à un autre
    • Il y a un peu plus d'îlots dans la queue que dans la tête
    • Leur taille peut varier de quelques cellules à environ 5 mille cellules
  • Pancréas exocrine
    • Composé des acini qui entourent les îlots de Langerhans et fabriquent les enzymes de la digestion
    • Les enzymes suivent les canalicules pancréatiques pour rejoindre le canal pancréatique et être déversées dans le duodénum
  • Cellules composant les îlots de Langerhans
    • Cellules bêta (60-80%) qui sécrètent l'insuline
    • Cellules alpha (20-30%) qui sécrètent le glucagon
    • Cellules delta (5-15%) qui sécrètent la somatostatine
    • Cellules PP qui sécrètent le polypeptide pancréatique
  • Vascularisation des îlots de Langerhans
    • Très importante (5 à 10x plus que le système exocrine)
    • Vascularisation artérielle qui apporte le sang aux îlots
    • Vascularisation veineuse centrifuge qui draine le sang vers la veine porte
  • Innervation des îlots de Langerhans
    • Par le système sympathique (ex: adrénaline inhibe la sécrétion d'insuline, active la sécrétion de glucagon)
    • Par le système parasympathique (ex: acétylcholine augmente la sécrétion d'insuline et de glucagon)
  • Insuline
    Sécrétée par les cellules bêta sous forme de pré-pro-insuline, qui est ensuite maturée en insuline mature
  • Sécrétion d'insuline
    • Régulée principalement par la libération des vésicules contenant l'insuline, et non par la production de l'hormone
    • L'insuline est stockée sous forme de polymères, en particulier des hexamères associés à des ions zinc
  • Il y a environ 10 000 vésicules de sécrétion matures par cellule bêta, avec une demi-vie de quelques heures à quelques jours
  • Normalement, 10% de cellules bêta dans le pancréas est suffisant pour ne pas être diabétique
  • Insuline thérapeutique
    Produite par génie génétique, avec des analogues modifiés pour mimer la sécrétion physiologique (insulines lentes, rapides)
  • Stimuli de la sécrétion d'insuline
    • Glucose est le principal stimulus, qui entre dans la cellule bêta via le transporteur GLUT2 et est phosphorylé par la glucokinase
    • L'augmentation du rapport ATP/ADP ferme les canaux potassiques ATP-dépendants, dépolarise la cellule et déclenche l'exocytose des vésicules d'insuline
  • La sécrétion d'insuline est directement proportionnelle à la glycémie, mais pas de manière linéaire (plutôt sigmoïde)