Les immunorécepteurs de l'immunité adaptative sont très nombreux. Beaucoup de cellules portent des récepteurs BCR et TCR (pour lymphocyte B et T) qui reconnaissent les antigènes
Constituent un spectre large de molécules avec des réactions avec une multitude de pathogènes, ce sont les PRRs (Pattern Recognition Receptors) qui reconnaissent les PAMPS
Pathogen Associated Molecular Patterns, molécules à la surface des microbes qui jouent un rôle très important dans la pathogénicité du microbe et ne sont donc peu ou pas mutés, et ne sont pas exprimés par les cellules de l'hôte
Damage Associated Molecular Patterns, signaux endogènes de stress ou destruction cellulaire, ce sont aussi des alarmins qui sont libérées par des cellules nécrosées
Récepteurs d'alarme qui vont détecter la présence de pathogènes et activer des facteurs de transcription pour induire l'expression de nombreux gènes, comme les TLR
Il y a des TLR qui activent la réaction inflammatoire (immunité adaptative) et d'autres qui activent la voie des interférons pour permettre une activité anti virale
Composé des fractions C5b jusqu'à C9, forme un tunnel transmembranaire hydrophile et aboutit à la lyse osmotique de la bactérie en formant des trous dans la paroi
La finalité du complément est de favoriser la destruction des pathogènes (inflammation) via l'action anaphylatoxique de C5a et C3a, la lyse cellulaire par le MAC, et l'opsonisation par C3b
Faire une réponse immunitaire spécifique contre un antigène en reconnaissant un antigène donné, permet une réponse cellulaire et la production d'anticorps dirigés contre cet antigène
Les HLA, regroupées en 3 classes sur le chromosome 6, les plus importantes sont les molécules de classe I et II qui participent à la plupart des rejets de greffons, elles présentent l'antigène aux lymphocytes T
Entre les gènes du CMH de classe II, on a des gènes qui codent pour des molécules importantes (LMP/TAP) : ce sont des enzymes qui permettent l'association des peptides présentés aux molécules de CMH
Les gènes des molécules du CMH de classe III se trouvent entre les gènes des molécules de classe I et II : ils codent pour des molécules du complément et des cytokines
Polymorphisme génétique multi-allélique des molécules du CMH
++ allèles pour chaque gène HLA, entraîne des multiples allotypes (types d'allèles) différents, le polymorphisme génétique entraîne un polymorphisme des protéines
A : locus, * : séquençage, 24 : groupe d'allèle, 02 : séquence d'acides aminés, 01 : polymorphisme génétique non codant, 02 : polymorphisme des introns, L : pas précisé
Très peu de cross-over entre les gènes du CMH, si le chromosome 1 passe chez l'enfant il y aura exactement la même succession, très important dans les greffes : les donneurs potentiels sont dans la famille, le donneur est très souvent le frère car on a une plus grande probabilité d'être haploidentique