COURS N°5

Cards (72)

  • Immunité
    Préfixe négatif im- et munis : devoir, service. Défense de l'organisme vis-à-vis des pathogènes.
  • Types d'immunité
    • Innée
    • Adaptative
  • Immunité innée
    • Présente dans toutes les espèces vivantes, fait intervenir phagocytes, cible champignons/bactéries/parasites, réponse non spécifique, précurseurs lignée myéloïde
  • Immunité adaptative
    • Apparue chez les vertébrés à mâchoire, fait intervenir cellules présentatrices d'antigène/lymphocytes T/lymphocytes B/anticorps, nécessite coopération cellulaire et mémoire immunitaire, cible virus/cellules cancéreuses/bactéries intracellulaires, réponse spécifique, précurseurs lignée lymphoïde
  • La réponse immune dépend des cellules de l'immunité et des cellules des tissus
  • La mortalité liée aux maladies infectieuses a fortement chuté grâce aux antibiotiques et surtout à la vaccination
  • 335 maladies infectieuses nouvelles entre 1940 et 2004, 10 à 40 nouvelles espèces microbes à l'horizon 2020
  • Jusqu'au milieu du XIXe siècle, durée de vie non différente de la préhistoire (25 ans)
  • Le taux de mortalité dû aux maladies infectieuses a baissé au cours du XXe siècle grâce aux politiques d'hygiène, aux antibiotiques et aux vaccins
  • Vaccination
    Transmettre une maladie bénigne pour en éviter une plus grave
  • Le 1er vaccin a été créé par Jenner contre la variole en utilisant la vaccine
  • Différents types de pathogènes
    • Gros pathogènes (réponse physique)
    • Petits pathogènes (réponse cellulaire)
  • Étapes de la réponse anti-infectieuse
    1. Barrières anatomiques
    2. Réponse locale
    3. Réponse systémique
    4. Réponse adaptative (réponse mémoire, réponse primaire, réponse granulomateuse)
  • Les barrières anatomiques sont la première ligne de défense la plus efficace
  • Si les barrières sont altérées, les pathogènes peuvent se multiplier rapidement
  • Les antibiotiques permettent de suppléer les fonctions naturelles de défense de l'organisme
  • Différents types de barrières anatomiques
    • Épithéliums
    • Muqueuses
  • le Clostridium tetani qui donne le tétanos n'entrent pas dans l'organisme si nos barrières cutanées et muqueuses fonctionnent bien. Donc dans ce cas, il n'y a pas de tétanos même en l'absence de vaccination
  • Il y a un risque de développer le tétanos s'il y a présence d'une brèche, une blessure puisque ces pathogènes vont rentrer dans l'organisme
  • Il y a des vecteurs (ex : blessure, animaux et insectes) qui vont transporter ces pathogènes et les introduire dans l'organisme à travers les barrières naturelles
  • Barrières anatomiques
    Les épithéliums et les muqueuses
  • Différents types de barrières
    • Mécanique
    • Chimique
    • Microbiologique
  • Barrière mécanique
    • Cellules épithéliales toutes jointes ensemble par des jonctions serrées
  • Barrière chimique
    • Les cellules épithéliales produisent des molécules épaississant la barrière physique (mucus, surfactant) et peptides antibactériens
  • La réponse innée ne fait pas seulement intervenir des cellules de l'immunité pour neutraliser et détruire les pathogènes. En effet, on voit ici que les cellules épithéliales participent à cette défense
  • Peau
    • Les cellules épithéliales (kératinocytes) et les strates formés produisent des graisses et de molécules à activité protéolytique qui peuvent détruire les bactéries locales
  • Tube digestif
    • Les cellules produisent des peptides (alpha-défensines et RegIII) pour détruire les bactéries
  • Bronches
    • Les cellules produisent des peptides (alpha-défensines et RegIII) pour détruire les bactéries et le mucus qui permet d'expulser les pathogènes
  • Destruction d'une bactérie Gram+
    1. La surface de la bactérie contient des peptidoglycanes qui vont être détruites par des protéines produites par les cellules épithéliales comme le lysozyme
    2. Le lysozyme troue la paroi de la bactérie qui devient ainsi vulnérable
    3. D'autres protéines produites par les cellules épithéliales comme la Bêta-défensine s'intègrent à la membrane devenue accessible, ce qui induit la formation d'un trou
  • La façon la plus efficace de détruire un pathogène ou une cellule est de provoquer la formation de des trous
  • Explosion de la cellule
    Suite à un appel osmotique (flux d'eau entrant)
  • Sortie des organites
    Menant à un arrêt du fonctionnement cellulaire
  • En cas de déficit dans la voie du complément, il y a plus de risques de développer des infections à méningocoques
  • Macrophages
    • Jouent un rôle de sentinelle, sentent la présence d'une brèche grâce à des signaux de danger (alarmines) et la présence de molécules de pathogènes, notamment des récepteurs de pattern (PRR)
  • Signaux d'alarme
    Molécules non habituelles produites lors de la mort d'une cellule épithéliale par nécrose ou par apoptose
  • Dès qu'il y a une brèche, en plus de la réponse immune pour éliminer le pathogène, les mécanismes de régénération tissulaire se mettent en route immédiatement
  • De nos jours, on arrive à arrêter les lésions tissulaires en lien avec une infection, à empêcher qu'elles ne s'aggravent trop. En revanche, il est difficile de revenir à l'état antérieur
  • Molécules des macrophages
    • Certaines sont situées à la membrane pour reconnaître les molécules produites par les bactéries (principalement les produits de dégradation), il s'agit notamment des Toll-Like receptors (TLR)
    • Certaines sont en intracellulaire dans le cytosol car des bactéries et virus peuvent entrer dans la cellule de l'immunité innée ou épithéliale. Exemple de récepteur intracytosolique reconnaissant les pathogènes intra cytosoliques : le NOD
  • La structure des molécules intra cytosoliques ressemble énormément à celle des TLR. Ce sont à peu près les mêmes molécules, riches en leucine et capables de reconnaître des patterns intra ou extracellulaires
  • Opsonisation
    Le phénomène d'opsonisation rend le macrophage encore plus efficace pour détecter le pathogène. La réponse innée est ainsi améliorée dû à l'inclusion d'anticorps ou de molécules du complément