Présente dans toutes les espèces vivantes, fait intervenir phagocytes, cible champignons/bactéries/parasites, réponse non spécifique, précurseurs lignée myéloïde
le Clostridium tetani qui donne le tétanos n'entrent pas dans l'organisme si nos barrières cutanées et muqueuses fonctionnent bien. Donc dans ce cas, il n'y a pas de tétanos même en l'absence de vaccination
Il y a des vecteurs (ex : blessure, animaux et insectes) qui vont transporter ces pathogènes et les introduire dans l'organisme à travers les barrières naturelles
La réponse innée ne fait pas seulement intervenir des cellules de l'immunité pour neutraliser et détruire les pathogènes. En effet, on voit ici que les cellules épithéliales participent à cette défense
Les cellules épithéliales (kératinocytes) et les strates formés produisent des graisses et de molécules à activité protéolytique qui peuvent détruire les bactéries locales
1. La surface de la bactérie contient des peptidoglycanes qui vont être détruites par des protéines produites par les cellules épithéliales comme le lysozyme
2. Le lysozyme troue la paroi de la bactérie qui devient ainsi vulnérable
3. D'autres protéines produites par les cellules épithéliales comme la Bêta-défensine s'intègrent à la membrane devenue accessible, ce qui induit la formation d'un trou
Jouent un rôle de sentinelle, sentent la présence d'une brèche grâce à des signaux de danger (alarmines) et la présence de molécules de pathogènes, notamment des récepteurs de pattern (PRR)
Dès qu'il y a une brèche, en plus de la réponse immune pour éliminer le pathogène, les mécanismes de régénération tissulaire se mettent en route immédiatement
De nos jours, on arrive à arrêter les lésions tissulaires en lien avec une infection, à empêcher qu'elles ne s'aggravent trop. En revanche, il est difficile de revenir à l'état antérieur
Certaines sont situées à la membrane pour reconnaître les molécules produites par les bactéries (principalement les produits de dégradation), il s'agit notamment des Toll-Like receptors (TLR)
Certaines sont en intracellulaire dans le cytosol car des bactéries et virus peuvent entrer dans la cellule de l'immunité innée ou épithéliale. Exemple de récepteur intracytosolique reconnaissant les pathogènes intra cytosoliques : le NOD
La structure des molécules intra cytosoliques ressemble énormément à celle des TLR. Ce sont à peu près les mêmes molécules, riches en leucine et capables de reconnaître des patterns intra ou extracellulaires
Le phénomène d'opsonisation rend le macrophage encore plus efficace pour détecter le pathogène. La réponse innée est ainsi améliorée dû à l'inclusion d'anticorps ou de molécules du complément