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Cards (63)

  • Techniques d'étude de la conduction des nerfs
    • Étude de la conduction nerveuse motrice
    • Étude de la conduction nerveuse sensitive
  • Deux exemples d'atteintes des nerfs
    • Syndrome du canal carpien
    • Atteinte de nerf ulnaire : au coude ? au défilé ?
  • Technique d'étude des muscles
    • EMG normal de repos et de contraction volontaire
    • EMG dans les atteintes des nerfs (neuropathies)
    • EMG dans les atteintes des muscles (myopathies)
  • Des techniques à rendre indolores
  • 2ème PARTIE : Exploration des atteintes des nerfs et des muscles
  • Explorations des atteintes d'un nerf ou d'une racine
    • Objectifs de l'examen
    • 3e ex. : Atteinte du nerf fibulaire au col de la fibula
  • Exploration des neuropathies
    • Neuropathies démyélinisantes
    • Neuropathies axonales
  • Exploration des atteintes motrices pures
    • Atteintes des motoneurones – SLA
    • Myopathies
    • Syndromes myasthéniques
  • Personnes souffrant d'atteintes des nerfs et des muscles
    • D'abord des symptômes : moteurs (faiblesse, paralysie), sensitifs (fourmillements, insensibilités), douleurs
    • Examen clinique : recherche de signes d'atteinte des nerfs ou des muscles qui vont s'exprimer sous forme de déficits moteurs et sensitifs, réflexes
    • Questions de diagnostic et d'indications thérapeutiques
  • Place de l'examen E(N)MG
    • Utiliser le fonctionnement électrique des nerfs et des muscles pour étudier leurs atteintes : rechercher des dysfonctions électriques
    • Recherche d'un substrat électrique aux signes cliniques
    • Recherche d'arguments électrophysiologiques en faveur ou à l'encontre des hypothèses diagnostiques initiales
    • Prolongement de l'examen clinique avec des outils électrophysiologiques plus précis qui vont permettre d'étendre les conclusion de l'examen clinique
  • Panoplie des techniques utilisées au cours d'un examen E(N)MG
    • Techniques de stimulo-détection : par électrodes de surface
    • Techniques de détection : à l'aiguille
  • Techniques de stimulo-détection : par électrodes de surface

    • Principe : stimulation électrique d'un nerf par un jeu d'électrodes donc on déclenche des PA qui vont partir sur le nerf, puis recueil du signal électrique conduit à distance, par un autre jeu d'électrodes
    • Visent à apprécier le nombre global de fibres fonctionnelles dans un muscle ou un nerf
    • Font la plupart des diagnostics
    • Variantesdifférentes techniques que l'on va utiliser en fonction des signes cliniques que présente le patient sur un nombre de nerf variable
  • Variantes des techniques de stimulo-détection
    • Étude de la conduction nerveuse motrice
    • Étude de la conduction nerveuse sensitive
    • Étude de la conduction réflexe
    • Étude de la transmission neuromusculaire
  • Techniques de détection : à l'aiguille
    • Fait pour capter l'électricité naturelle du muscle au repos puis lors d'une contraction volontaire
    • Visent à étudier l'organisation fonctionnelle des unités motrices dans une petite région du muscle autour de la pointe de l'aiguille
    • EMG proprement dit, en fin d'examen
    1. Technique d'étude de la conduction des nerfs
    1. Etude de la conduction motrice
  • Déroulement de l'examen nerf médian
    1. On colle une électrode de stimulation sur le nerf médian, une électrode de stimulation sur le muscle et on vient stimuler au niveau du poignet
    2. On déplace la stimulation sur un deuxième point où le nerf médian est accessible donc au niveau du coude
    3. On mesure la distance entre les deux points de stimulation, distance que l'on reporte dans la machine ce qui va permettre de calculer la vitesse de conduction dans le segment entre les deux trajets nerveux
  • 1ère stimulation
    • On mesure la latence distale
    • On mesure l'amplitude
  • 2ème stimulation

    • La latence dépend de la distance donc on va la rapporter à la distance que l'on a mesurer en cm ce qui va nous donner une vitesse de conduction
    • On mesure l'amplitude de la deuxième stimulation
    1. Etude de la conduction sensitive
  • Déroulement de l'examen de la conduction sensitive
    1. On pose les électrodes là où on a stimulé en moteur c'est-à-dire là le nerf médian passe au niveau du poignet, on gratte un peu la peau
    2. On stimule une branche sensitive du nerf médian en faisant partir les PA du nerf sensitif et on enregistre la réponse de l'autre côté du canal carpien en réglant l'intensité jusqu'à l'activation de toutes les fibres sensitives
    3. On mesure la distance dont dépend la latence, pour ensuite pouvoir calculer la vitesse de conduction
    4. On mesure aussi pour les fibres sensitives l'amplitude
  • Examen de la conduction motrice et sensitive du nerf médian
    • On regarde le nerf médian de deux façon , en moteur pour voir à quelle vitesse les fibres conduisent voir si elles ne sont pas ralenties dans le canal carpien ( c'était la latence distale ) puis on va regarder les fibres sensitive donc on va aller plus loin qu'à l'examen clinique
    • La limite c'est qu'on regarde uniquement des grosses fibres
  • II- Deux exemples d'atteintes des nerfs
  • Syndrome du canal carpien
    • Atteinte du nerf médian dans le canal carpien qui se trouve au niveau du poignet
    • Le nerf médian se trouve pris entre les os du carpe et le ligament annulaire ant du carpe qui fait un pont en passant par-dessus
    • Différente cause d'atteinte : enclavement (compression chronique) dans le canal carpien, traumatisme du poignet
  • Syndrome du canal carpien
    • Signes cliniques : Douleurs et paresthésies des trois premiers doigts
    • Étude de la conduction motrice : Allongement de la latence distale poignet-thénar
    • Étude de la conduction sensitive : Diminution de la VCS paume-poignet
  • Atteinte du nerf ulnaire (cubital) au coude
    • Causes : Compression aiguë dans la gouttière épitrochléo-olécrânienne, appui répété sur le coude, traumatisme du coude
    • Signes cliniques : Paresthésies dans le territoire ulnaire, difficultés aux mouvements fins de la main, amyotrophie des interosseux
    • Étude de la conduction nerveuse motrice du nerf ulnaire : Ralentissement et/ou bloc de conduction moteur sus-sous coude
  • Allongement de la latence distale poignet-thénar
    Étude de la conduction sensitive
  • Causes
    • Compression aiguë dans la gouttière épitrochléo-olécrânienne par appui prolongé : paralysie post-anesthésique ou au décours d'un coma (cela va causer une démyélinisation ou pire une perte axonale)
    • Appui répété sur le coude (position accoudée, sur un bureau…)
    • Traumatisme du coude : choc (typiquement quand on se cogne le coude), fracture avec ou sans luxation
  • Signes cliniques
    • Paresthésies dans le territoire ulnaire, bord de la main, 5e doigt et moitié interne du 4e ( en bleu sur l'image)
    • Difficultés aux mouvements fins de la main : boutonner, tourner une clé…
    • Amyotrophie des interosseux
  • Étude de la conduction nerveuse motrice du nerf ulnaire
    Ralentissement et/ou bloc de conduction moteur sus-sous coude
  • Mesurer la conduction
    1. Mettre les électrodes sur un muscles hypothénarien (ex : l'adducteur du 5) qui dépend du nerf ulnaire
    2. Stimuler le nerf en 2, 3 ou 4 points (S1, S2, S3,…sur le schéma)
  • Bloc de conduction
    Réduction anormale du rapport d'amplitude A2/A1 (< 100%) : Moins bonne réponse par stimulation proximale que par stimulation distale, Lésion fonctionnelle suffisante pour suspendre la (fonction de) conduction de certaines fibres, SANS dégénérescence de leur segment périphérique (sinon la réponse distale serait aussi d'amplitude réduite), Signification = Axones non fonctionnels mais non dégénérés, Causes : démyélinisation focale, ou blocage localisé des canaux Na+
  • L'amplitude va nous permettre de nous rendre compte de la gravité de la dégénérescence
  • L'étude étagée nous permet de localiser le siège de la lésion
  • L'objectif de l'examen est donc d'apprécier la gravité et le siège de la lésion
  • Electromyographie proprement dite ( ou examen EMG « de détection »)
    Pas de stimulation électrique, Enregistrement simple par une aiguille fine : 0,3 mm de diamètre de l'activité électrique naturelle d'une petite région musculaire autour de l'aiguilleVolume d'enregistrement : 0,6 mm de diamètre : fibres musculaires d'environ 15 unités motrices (UM)
  • Potentiel d'unité motrice (PUM)

    Somme algébrique des potentiels des fibres musculaires de l'unité motrice (N= 10-15) qui sont dans le volume d'enregistrement de l'aiguille, Amplitude de l'ordre du mV, Durée > 2 ms (légère désynchronisation des FM de l'UM)
  • Potentiel de fibre musculaire (PFM)

    En principe ne survient pas isolément : l'unité motrice fonctionne en tout ou rien, Amplitude de l'ordre de la dizaine de µV, Durée : celle d'un potentiel d'action : 1 ms
  • EMG normal de repos
    Correspond à un petit tressautement, Résultat d'un motoneurone qui va décharger sans qu'on le veuille, spontanément
  • EMG à contraction volontaire faible
    On active une unité motrice car c'est le minimum d'activation que l'on puisse faire : activer un motoneurone, Enregistrement d'un PUM provoqué volontairement et qui va se répéter de façon plus ou moins régulière