MIG Gantzer 6

Cards (34)

  • Groupe I:
    -        Pénicillines G (par voie injectable) et V (voie orale) : 
    -        Pénicillines M (Oxacilline, cloxacilline...) : résistent aux penicillinases produites par les staphylocoques (méticilline
    -        Pénicillines A (Amoxicilline...) : spectre plus large donc attaque les Gram + et - 
    -        Carboxypénicillines (Ticarcilline...
    -        Uréidopénicillines (Pipéracilline...)
    + inhibiteurs B lactamases (Ac. clavulanique, tazobactam, sulbactam) : inhibe les enzymes qui détruisent les antibiotiques mais ne sont pas des antibiotiques à proprement parler 
     
  • Groupe II : Céphalosporines : agissent sur la diffusion sur les tissus
    -        1ère génération (Céfalotine...)
    -        2eme génération (Céfoxitine...)
    -        3ème génération (Céfotaxime, ceftriaxone...)
    -        4ème génération (Céfépime, cefpirome)
    -        5ême génération (Ceftaroline fosamil)
  • Carbapénèmes (Imipénem, Méropénem, Doripenem, Ertapenem) : spectre très large et utilisés en cas de complications (résistance)-> Ayant les spectre le plus large des B lactamines ( que hospitalier, très utilisé)
    NB : la résistance est accrue lorsque l’utilisation est vaste et répandue donc le développement de nouveaux antibiotiques est impacté par ce besoin de réserve d’utilisation  
    Monobactames (Aztréonam) : spectre étroit (BG- aérobie)
     
  • La pénicilline G et V efficaces contre les coques à Gram+ 
  • Les pénicillines M résistantes aux pénicillinases 
  • Les pénicillines M sont moins puissantes mais efficaces contre S. aureus producteur de pénicillinase.
  • l'amoxicilline, ont une activité qui s'étend aux Gram-
  • Conclusion : Donc on a vu deux moyens :
    • Les B lactamine on inhibe le PLP
    • Les glycopeptides se fixent sur le D-ALA D-ALA donc pas il ne sera pas libre
  • Les sulfamides et le triméthoprime empêche les bactéries de faire la réaction vers le folate en inhibant les enzymes.
  • Inhibition de la synthèse protéique: On ajoute des acides nucléiques erronés pour induire des erreurs et donc perturbent la lecture. On a donc un effet bactéricide
  • Action sur l’ADN: Les topoisomérases enlèvent l’enroulement. Les quinolones agissent sur les topoisomérases.
    Avantages des fluoroquinolones : 100% disponible (biodisponibilité = à la voie IV) et son spectre est très large. Problème, la bactérie développe très rapidement une antibio résistance. Donc à utiliser à bon escient.
  • L’antibiogramme est un examen qui aide à la décision thérapeutique et est réalisé à l’initiative du biologiste.
  • Réponse au clinicien : 
    Mentions obligatoires :
    • Méthode utilisée 
    • Liste des antibiotiques par leur dénomination commune internationale (DCI)
    •  Réponse interprétée en sensible, sensible à forte posologie, résistant 
  • Mentions facultatives :
    • Noms commerciaux des antibiotiques 
    • CMI et concentrations critiques 
    • Cout du traitement 
  • CMI: On ne tue pas la bactérie on inhibe seulement sa croissance
  • Méthode directe:
    Déterminer la CMI selon 3 manières : 
    -        En milieu liquide
    -        En milieu solide,
    -        E-test 
  • Méthode indirecte : Toujours en milieu solide.
  • Méthode indirecte en milieu solide: Antibiogramme avec courbes de concordance 
  • Pour chaque antibio, on connait la c° maximale qu’on peut administrer à l’Homme. On définit une c° usuelle. 
  • Les concentrations critiques des antibiotiques ou concentrations moyennes pondérées sont établies sur la base des concentrations sériques obtenues par administration d’une posologie « usuelle » et de la posologie maximale tolérée. 
  • CMB : Concentration minimale bactéricide
  • La CMB représente la concentration suffisante pour éliminer 4 unités logarithmiques de bactéries, autrement dit, il ne resterait que 0.01% de survivants : on parle d’unité logarithmique d’inactivation. 
  • La CMI ne pourra pas être supérieur à la CMB au maximum elles seront égales.
  • Effet SYNERGIQUE : Suppose qu’on va obtenir un effet de l’association qui sera supérieur à quand ils sont isolés. Un antibio qui permettra de mieux faire entrer le deuxième antibio.
    Effet ADDITIF : Suppose qu’on va obtenir un effet de l’association qui sera égal à quand ils sont isolés
    Effet INDIFFERENT : Au moins un des deux qui ne sert à rien. A PROSCRIRE.
    Effet ANTAGONISTE : Encore pire
  • Quand on fait une association: Il vaut mieux prendre un antibio qui jouent sur le peptidoglycane et l’autre qui agit sur la synthèse protéique.
  • Principe de la reine rouge: le pathogène et l’hôte évoluent en même temps et en permanence. Ex de la variole qu’on a éradiqué à la surface de la planète. Si le patho ou l’hôte ne se suivent plus, c’est que l’un ou l’autre a perdu.
  • Exemple de résistance aux antibiotiques:
    Production d’enzymes qui dégradent l’antibiotique (β-lactamases= dégrade les pénicilline et tout ce qui est à spectre étendu, céphalosporinase= qui dégrade que les céphalosporines…)
  • Autres exemple de résistance:
    1. Antibiotique ne peut plus atteindre sa cible (porines...)
    2. Modification de la cible (PLPs, protéines ribosomales, ...)
    3. Séquestration de l’AB (fixation)
    4. Efflux
    5. Superproduction de la cible (PLPs)
  • Résistance naturelle: Toutes les bactéries du genre résistent à l’antibio (transmission verticale)
    Résistance acquise : Mutation-> la bactérie se divise et mute on a une transmission verticale.
    Les transmissions horizontales n’ont pas besoin que la bactérie se divise.
  • Pour que la bactéries acquierissent de nouveaux gènes : 
    Transformation : Une bactérie précédente est morte et a un gène de résistance , son ADN est libéré et digéré. Les bactéries récupèrent son gènes de résistance . La bactérie ne le fait pas tous le temps. C’est que quand elle est dans son état de compétence qu’elle puise des gènes ailleurs. Ex : on prend le meme antibio tout le temps. Déjà, on agit sur la flore commensale. Les streptocoque présent naturellement se sentent agréssés et récupèrent les gènes ailleurs.
  • Conjugaison : Certaine bactérie on -t des plasmide conjugatif et non conjugatif 
  • Conjugaison : Certaine bactérie on -t des plasmide conjugatif et non conjugatif (savoir ce que c’est) . On a un pont se fait, le plasmide se réplique via un cercle roulant et la bactérie se réplique. 
  • Pour cela, il faut que la bactérie possède les gènes de résistance : transmission de ces gènes par transferts génétiques verticaux (de la mère à la cellule fille) et horizontaux (entre deux cellules présentes au même endroit au même moment par transformation : la bactérie récupère le matériel par une bactérie morte ou par transduction : récupération sur un bactériophages ou par conjugaison : formation d’un pont entre deux bactéries par où passe le plasmide). Le transfert de gènes entre bactéries est très simple donc la résistance est une capacité facilement obtenue par les bactéries. 
  • Staphylococcus aureus : SARM stafiloccus aureus résistant à la méticilline. Les sarm résisent aux pénicillines M
    On a modifié les pénicilines pour en faire des M.