L'humain, animal social

Cards (51)

  • Être social
    Aspire à communiquer avec ses congénères
  • Être socialisé
    Devient membre dès sa naissance, d'un groupe (et/ou d'une société) préexistant dictant sa manière de faire, son intégration
  • Socialisation
    Les influences et déterminismes sociaux qui font de l'individu un être socialisé
  • Constantes observées chez les enfants sauvages
    • Une socialisation animale s'est substitué à la socialisation humaine
    • Absence de comportements typiquement humains: absence de pleurs, rire, langage humain
    • Développement physique montre une adaptation étonnante, ressent moins le froid, développement des sens plus poussé
    • Récupération pratiquement impossible, n'acquiert pas plus de quelque mot et ne supportent pas vêtement
  • Syndrome d'hospitalisme
    État d'altération physique profond qui s'installe progressivement chez de très jeunes enfants placés en institution
  • Syndrome d'hospitalisme
    1. Après 1 mois de séparation: attitude "pleurnicharde", s'agrippe aux personnes
    2. Après 2 mois: refus du contact, anxiété à l'approche d'autrui, problème nutritionnel (perte de poids)
    3. Après 3 mois: se désintéresse de l'entourage, refuse les contacts, perte de poids très importante, dérèglement du sommeil
    4. Après 4 mois: expression faciale figée
  • Explications du syndrome d'hospitalisme
    • Manque de stimulations perceptives de la part de l'environnement
    • Manque de stimulations sociales (surtout en qualité)
  • Stades du syndrome d'hospitalisme selon Bowlby
    • Désespoir
    • Irritation
    • Indifférence
  • Attachement sécure
    Permet d'évoluer en tant que personne dans un environnement complexe
  • Facilitation sociale
    Activation entrainée par la présence d'autrui qui a pour conséquence de faciliter ou de gêner les performances d'une personne
  • Effet d'audience
    Mesure dans laquelle des spectateurs passifs affectent la performance d'un individu qui travaille à une tâche quelconque
  • Effet de coaction
    Mesure dans laquelle la performance d'un individu est influencée par la présence d'autres personnes près de lui qui effectuent la même tâche à un moment donné
  • La présence d'autrui semble donc (a priori) améliorer les performances des individus
  • Paresse sociale
    Les individus sont moins performants lorsqu'ils effectuent une tâche en coopération/collaboration avec d'autres que lorsqu'ils la réalisent seuls
  • La paresse sociale est issue d'un moindre effort d'investissement, et non parce que les gens se gênent dans leurs mouvements
  • Hypothèse de Zajonc
    La présence d'autrui >> activation >> motivation >> apparition de la réponse dominante (réponse automatique, par défaut)
  • Quand la réponse dominante est la bonne réponse
    La présence d'autrui améliore les performances
  • Quand la réponse dominante est la mauvaise réponse
    La présence d'autrui dégrade les performances
  • Procédure pour trouver la réponse dominante
    1. Exposer à différentes situations où la réponse dominante est la bonne réponse ou une mauvaise réponse
    2. Deux dispositions possibles : labyrinthe droit (réponse dominante = réponse correcte) ou labyrinthe en croix (réponse dominante = réponse incorrecte)
  • Facteurs liés à la facilitation sociale
    • Emotions
    • Cognitions
    • Motivations
  • Gewirtz et Baer (1958)
    • Isolement d'enfant de toute personne pendant 20min sont plus sensibles aux renforcements positifs de l'expérimentateur que d'autres enfants qui n'ont pas subi d'isolement ou qui ont interagi avec l'expérimentateur
  • Accroissement de la dépendance à autrui
    (Van Duüren, 1995)
  • Lien entre vécue d'échec et délinquance
    1. Quand expérimentateur perd argent/ticket : échec (12/22) vs Réussite (2/22). Complicité pour récup l'argent
    2. Quand inconnu perd argent/ticket : échec (18/24) vs (Réussite 9/24)
    3. Quand perte d'argent mais pas de témoin de l'échec/réussite) : pas de "vols"
    4. Affiliation : boire un café : Echec (20/24) vs Réussite (9/24)
  • Altman, Taylor & Wheeler (1971)
    • Militaires volontaires pour une étude sur l'isolement social
    • On leur dit mission courtes (4 jours) ou longues (20 jours)
    • Répartition des volontaires par deux : soit espace de vie commun (pour travail) avec de part et d'autre une chambre chacun donc intimité, soit espace commun (pour travail) avec une chambre partagée donc pas d'intimité. Ils ont soit des stimulations auditives de l'extérieur (ordre pour le travail donné par un supérieur) soit rien
    • En réalité, pendant expérience, mission dure 8 jours pour tout le monde
  • "Les déserteurs"
    • Ceux qui craquent, ne tiennent pas
    • Caractérisé par un manque d'activité sociale : quand on terminé l'activité (travail), va dans son coin
    • Gens qui ne montrent pas d'intérêt, de volonté de former un groupe
    • Dans le groupe mission courte : individualité forte, côté obsessionnel (rangement/tri)
    • Dans le groupe mission longue : indifférence, comportement passif (surtout si deux chambres séparées)
  • Territorialité
    Si appropriation des lieux, bon prédicteur de succès, de bon fonctionnement collectif
  • Besoin de former un groupe fonctionnel et cohésif (avec lien social)
  • Risque de décès pour les personnes âgés présentant un sentiment de solitude : 26% plus élevé que la moyenne
  • Risque de décès pour les personnes vivant en contexte d'isolement social (peu de contacts avec autrui, pas d'activités sociales, pas de confident/figure d'attachement) : 29% plus élevé que la moyenne
  • Risque de décès pour les personnes vivant seules : 32% plus élevé que la moyenne
  • Isolement social chez l'adulte : Hausse de la consommation de tabac et d'alcool, plus de stress, moins d'activités physiques, plus de maladies cardio-vasculaires. Le tout formant un cercle vicieux
  • Chez les adolescents se sentant isolés : Corrélation avec le nb de TS, les symptômes dépressifs et anxieux, une faible estime de soi
  • Ces questions réactivés récemment avec le COVID-19 qui a mené plein de constats et de nouvelles questions
  • La socialisation et la présence d'autrui importent et sont "utiles" pour les individus, elles importent tout autant sur le plan social : elles assurent cohésion et fonctionnement collectif
  • Au lieu de faire des recherches sur l'isolement éthiquement compliqué, réalisation d'étude sur la grégarité
  • Schachter tente de montrer que les individus recherchent la présence d'autrui
    • Pour réduire leur anxiété, quand sentiment d'insécurité, va vers autrui
    • Pour expliciter leur état d'activation émotionnelle
  • Schachter (1959) : le processus d'affiliation en situations émotionnelles
    1. Anxiété et affiliation sociale
    2. Etude sur la sensibilité à la réception de choc électrique, quand participante arrive au labo, il peut faire 2 conditions, soit présente le sujet de l'étude en minimisant la douleur donc peu d'anxiété soit présente le sujet de l'étude en exagérant la douleur donc hausse de l'anxiété. Deux conditions d'attentes, choix libres soit avec des gens soit seule
  • Performances, motivations, estime de soi, humeur dépendent de soi et des autres
  • Processus auto ne le sont pas forcément : existence d'un guidage social
  • Stress, anxiété, activation physiologique peuvent être de "bonnes choses"