Mécanisme permettant d'éviter l'autofécondation chez les plantes
L'adaptation au milieu fait que la plante doit s'adapter pour ne pas s'autoféconder, donc les croisements sont plus associés
Mécanismes pour éviter l'autofécondation
1. Filets plus courts que le carpelle
2. Stigmate avec sécrétions multiples pour détacher, dégrader ou inhiber le grain de pollen
3. Pollen se colle et permet la réhydratation et la croissance du tube pollinique
4. Signaux chimio-attractants pour guider le tube pollinique vers l'ovule
La croissance du tube pollinique est associée à des mécanismes complexes et contrôlés
Mécanismes de croissance du tube pollinique
Fusion de vésicules de sécrétion
Nombreuses protéines membranaires
Cellules précurseurs formant la nouvelle membrane plasmique
Signaux guidant le tube pollinique
Sécrétés par la matrice extracellulaire du style
Sécrétés par les cellules du sac embryonnaire
Rôle du calcium et du pH
Augmentation du calcium intracellulaire permet la reprise de croissance
Croissance pulsative avec arrêt puis reprise liée à des variations de pH
Mécanismes liés au calcium
Contraction du cytosquelette
Polymérisation de l'actine nécessaire à l'élongation
Le rôle de la vague calcique peut varier selon les espèces et les contextes, notamment dans le cadre de l'auto-incompatibilité gamétophytique
Fécondation
1. Tube pollinique pénètre dans le micropyle
2. Un gamète féconde l'oosphère, l'autre les noyaux polaires
Autogamie
Autofécondation où un grain de pollen pollinise le carpelle de la même fleur ou d'une fleur de la même plante
Désavantages de l'autogamie
Diminution de la variabilité génétique
Mortalité importante des grains due à des gènes récessifs nuisibles
Difficultés d'adaptation aux modifications environnementales
La plupart des angiospermes favorisent la fécondationcroisée (allogamie) pour diversifier le patrimoine génétique, résister aux pathogènes et aux variations climatiques
Mécanismes favorisant la fécondation croisée
Plantes dioïques
Organes mâles et femelles non matures en même temps chez les plantes monoïques
Auto-incompatibilité homomorphique
Mécanisme génétique où les fleurs ont la même morphologie
Locus S
Locus génétique contrôlant l'auto-incompatibilité, avec des allèles différents
Mécanismes d'auto-incompatibilité
Auto-incompatibilité sporophytique
Auto-incompatibilité gamétophytique
Auto-incompatibilité gamétophytique
Reconnaissance du soi au niveau du pistil, inhibition de la croissance du tube pollinique
Système S-RNase
Les S-RNases du pistil dégradent l'ARN du tube pollinique s'il y a reconnaissance du soi
Les protéines SLF du pollen inhibent l'action des S-RNases si le pollen est génétiquement différent
Système Papaver Rhoeas
Interactionligand/récepteur entre la S-RNase du pistil et la protéine SLF du pollen, permettant la dégradation de la S-RNase si le pollen est génétiquement différent
Une observation a été faite que soit pour des TP compatibles ou incompatibles. Ce mécanisme permet la protection de la S-RNAse comme la protéine SLF
L'implication de ces cofacteurs sont encore indéterminés
Système Papaver Rhoeas
On a toujours le locusS avec différence mâle et femelle, on part sur une système ligand/récepteur
Mécanisme
1. La S-RNase est synthétisé MEC du style, va rentrer dans le tube pollinique interagissant avec le produit du gène SLF du tube pollinique
2. SLF dégrade la RNASE si elle est génétiquement différente
3. S'ils sont compatibles donc génétiquement différent, pasdereconnaissancedusoi et donc SLFubiquitine la RNAse, par conséquent la croissance du tube pollinique se poursuit et le protéasome peut dégrader la S-RNAse
protein
Petites protéines de 15kDa sécrétées dans les tissus femelles, capables d'initier une cascade de signalisation, permettant d'inhiberl'élongation du tube pollinique, et provoquer la mort du pollen incompatible
GèneS-pollen
Produit une protéine qui serait un récepteur, dans une reconnaissance ligand/récepteur
Vague calcique
1. Permet la production de protéines P26, qui sera phosphoryle (phosphatase)
2. P26 hydrolyse la pyrophosphateinorganique (PPI) qui est un sous-produit dans la synthèse de polymère, dans les polymères d'actine (cytosquelette)
3. Activation de P26 cause une déstabilisation du cytosquelette d'actine, bloquant la croissance du tube pollinique
Vague calcique
1. Cause aussi l'activation d'une MAPkinase, étant une voie de signalisation du stress impliqué dans le processus d'apoptose
2. L'augmentation du calcium IC, provoque le relargage du cytochromeC de la mitochondrie vers le cytoplasme, activant les caspaselike qui permet aussi d'entrer dans un processus d'apoptose
Ces mécanismes sont extrêmement rapide, qu'on y a augmentation de la concentration IC du calcium, 1min30 phosphorylation P26, 3 minutes pour les 2 voies calciques, et 10 minutes pour les caspace like
Auto-incompatibilité sporophytique
Le grain de pollen ne germepas du tout, donc le rejet se fait au niveau du stigmate lors du contact entre le pollen et celui-ci
Auto-incompatibilité sporophytique
Il y AI quand 1 des allèles S du pollen est identique aux allèles S du style
Le locus S présente au moins 17 gènes, seul 2 déterminent l'AI
SRK
Le déterminant femelle de l'AI, codant pour un récepteur sérinethréoninekinase uniquement exprimé dans les cellules épidermiques du stigmate
SLG
Permet d'augmenter la capacité de rejet du pollen incompatible, il code pour une glycoprotéine spécifiquement sécrété par le stigmate
SCR
Le déterminant mâle, une petite protéine de 6kDa riche en cystéline, exprimé au niveau du manteau du pollen
Cascade autophosphorylation
1. La première protéine qui intervient est ARC1
2. Quand SRK est inactif la protéine ARC1 fait des allers retours entre le noyau et le cytoplasme des cellules épidermiques
3. ARC1 possède un motif u-box qui permet l'ubiquitinisation de protéines du stigmate lors du rejet du pollen incompatible
Si on interfère avec u-box, donc si on bloque l'ubiquitinisation, on n'a plus de mécanisme AI
Arabidopsis thaliana est capable d'autofécondation. Il est estimé que AT a perdu sa capacité d'AI au fur et à mesure de l'évolution
Si on introduit dans son génome les gènes SRK et SCR on observe un retour de l'AI, donc même s'il a perdu ses capacités AI, toute la machinerie biochimique reste présente et bien exprimé